quand on va rouler chez les potes, histoire de se changer les idées.

Si vous roulez en Alsace, que ce soit à VTT ou en moto tout terrain, il est fortement probable que vous ayez entendu parler de Mathieu Troquier. Après quelques années de MX il est passé au VTT DH puis est revenu sur la moto pour performer en enduro avec un beau palmarès. Il a également posé ses roues dans le sable avec quelques raids et rallyes.

Son nouveau défi est de s’aligner au départ du Dakar. Et comme il ne fait pas les choses par hasard il se prépare au mieux et il vise l’édition 2023.

Le projet avance bien, avec en points marquants une participation au Rallye du Maroc 2021 qu’il termine validant ainsi sa candidature pour le Dakar.

Vous pouvez suivre l’avancée de son projet sur les réseaux sociaux et son site internet : https://mathieutroquierdakar.alsace/

Dans le cadre de son projet plus général de promotion sportive, il était également aux commandes du DUAL SLALOM du SCHLUMPF by REVERSE COMPONENTS auquel j’ai eu la chance de participer avec mon fils. Une bien belle occasion de faire du vtt avec un tracé adapté à tous les niveaux et un programme bien pensé.

On profite de la journée internationale du travail pour aller suer chez nos voisins allemand et découvrir les superbes trails tracés par l’association Mountainbike Freiburg e.V.

Le soleil est présent, les températures sont au top et heureusement, car la motivation va être mise à rude épreuve…

On commence par une longue et rude montée vers le départ du Canadian Trail, en théorie la montée est annoncée pour 30 minutes mais avec notre condition « au top » il nous faut 45 minutes pour rejoindre le départ de la section 2. La section 1 étant une montée bien technique que l’on va passer à pied.

La piste est annoncée comme rouge, on l’aborde en mode découverte car c’est la première fois que j’y pose les roues. Les sections sont bien shapées avec un flow assez évident à trouver. De temps en temps des panneaux bleus ou noirs indiquent des passages plus techniques ou des échappatoires.

Les traces sont franchement ludiques et quelques sauts ponctuent le tout pour ajouter du piquant au flow. Dans la section 3, on remonte même plusieurs fois pour profiter d’un spot qui offre un beau saut bien safe.

C’est donc après 25 minutes de plaisir que nous arrivons en bas (pour info le KOM est à 7 minutes pour l’enchainement total…).

Après un petit casse croute bien nécessaire on traverse un peu de ville pour rejoindre la montée vers la Borderline. On monte tranquillement en profitant de la magie de la foret et des paysages verdoyants.

La trace est beaucoup plus cassante et je suis bien moins à l’aise. Les racines ressortent et je du mal à trouver le flow nécessaire. La sanction est rude avec un bel OTB entre pierres et racines.

Je suis bien choqué, le guidon à tourné et j’ai du mal à reprendre mes esprits. Un nougat, un compote et deux coups de clé plus tard je reprends la descente en mode survie 🙁

Impossible ou presque de lâcher les freins et je me traine lamentablement. Au fil de la descente les douleurs du coude s’estompent mais je n’arrive plus à tenir le guidon, c’est avec soulagement que je vois arriver la fin de la piste.

Même pendant le retour en ville sur le bitume j’ai mal à la main, ça s’annonce pénible pour la suite. On charge tranquillement et hop direction la maison après cette belle sortie.

Merci à Toff pour m’avoir fait découvrir ce spot plein de promesses, je suis impatient d’y retourner. Et accessoirement merci pour la photo que j’ai pompé 😉

Coté chiffres : 24 km et 948 D+ en un peu moins de 3 heures.

La saison est au top coté météo, mais pour que tout le monde en profite il faut éviter les heures de forte affluence pour laisser de la place sur les chemins.

La bonne idée du guide du jour c’est partir tôt pour profiter du calme et du frais, se poser le temps du lever de soleil, puis retour petit-dej et encore un peu de roulage plus intense avant l’arrivée de la foule dans les bois.

La préparation de la sortie est un peu tendue, car un bon gros trou dans le pneu avant rend la prise de pression aléatoire, le préventif est trop vieux pour faire son effet et j’ai la flemme de démonter le pneu, c’est donc avec une crevaison lente que j’attaque le roulage.

Conformément au programme le roulage nocturne est globalement roulant, c’est le premier test grandeur nature de ma plaque phare maison et le résultat à largement à la hauteur de mes attentes. J’ai à peine utilisé la frontale et il y avait assez de lumière pour faire tourner la caméra.

En évitant de peu un campement sauvage on se pose sur un rocher en attendant le soleil qui est un poil retardé par les nuages bas sur l’Est. Ces moments sont magiques. 

Sans les phares on envisage des traces plus engagées pour le trajet vers la boulangerie, le pneu avant à plat n’aide pas mais on roule doucement donc c’est pas trop dangereux.
Après une bonne collation tout le monde à des forces pour repartir vers un peu de technique.

Le guide trouve de bonnes traces bien équilibrées, ça peine un peu chez les « jeunes » mais tant que l’énergie est là on arrive à passer. Malheureusement la conjonction entre manque de sommeil, chaleur, relevage de motos et petit manque de condition fini par rendre le roulage aléatoire. On rentre donc tranquillement par de grandes pistes pour garder tout le monde entier.

 

Chouette je m’incruste en dernière minute pour une promenade en terres « étrangères ». Arrivé sur les lieux notre hôte m’annonce la composition du groupe, avec le guide ça va forcément piquer un peu. Je regrette presque la dépense d’énergie dans les simples de la veille.

Départ cool avec du single puis une première montée pour chauffer les bras et voir si les motos fonctionnent. Je perds un peu la trace mais en improvisant le sommet est atteint.

Ensuite c’est de l’alternance entre roulant bien rapide et passages plus pentus et techniques.

Notre guide du jour est épatant, mais ça on le savait déjà. Il nous gratifie de quelques démonstrations sur diverses motos.

Pour rester dans la logique Nico nous gratifie de la panne improbable en perdant sa béquille, sans perdre la vis !!!!!

On contourne les zones touristiques pour être le moins dérangeant vis-à-vis des promeneurs. Les rares rencontres se font avec le sourire.

Le retour est aussi sympathique que le reste, avec la fatigue les motos deviennent de moins en moins contrôlables et nous sommes contents de clore la journée sur un petit apéro bien soft.

Vivement les prochaines sorties.

 

Entre les appels des clients, les emails en vrac et tous les flux divers, le meilleur message de la semaine est une invitation à rouler avec des potes.

Le froid matinal ne suffit pas à entamer la bonne humeur, surtout qu’à l’approche du point de rendez-vous le ciel se dévoile enfin. Une petite glissade sur le verglas plus tard le camion est en place. On décharge rapidement et direction café croissants.

Programme frisquet aujourd’hui, les gants, vestes et polaires sont de sortie. Bien heureusement le sol n’est pas trop gelé et l’altitude permet de rouler au-dessus de la brume. Cette sortie est une full petits 4T avec une majorité de vieux sur des 250 et le seul jeune sur sa 350. Le grip est bien là et les montées s’enchainent sans douleurs et avec grand plaisir. On découvre de nouveaux paysages et de nouvelles grimpettes. Coup de coeur particulier pour une longue longue longue grimpette bien variée qui termine dans un champ de roches moussues. Impossible ou presque de prendre de la vitesse et une fois encore la Yam fait merveille avec son couple et sa traction omniprésente.

La fin se la joue jardinage avec ré-ouverture de chemins oubliés. Et en séquence finale un lancé de Yam qui laisse quelques stigmates : durite de radiateur percée à moins de 500 mètres de la maison…

Retour en roue libre, chargement des motos, changement de tenues et hop apéro.

Maintenant place au repos et à la mécanique en prévision des sorties de fin d’année.

 

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Une promenade de plus pour profiter de ce bel automne.

Bien heureusement la météo fut moins maussade que durant la semaine et le faible crachin n’était pas de taille pour bloquer les motos au garage et les pilotes sur le canapé.

Dès le départ l’ambiance est donnée avec de bons petits chemins à la terre humide nappés de feuilles mortes. Le délicat dosage des commandes était au programme.

En suivant Nico c’est enduro burlesque au programme, le coup de gaz sur le gras avec le 125 provoque régulièrement de belles virgules qui se terminent parfois avec une micro sieste couché sur ou à coté de la moto.

J’apprécie particulièrement les passages techniques bien dosés et le plus roulant qui permet de ne jamais être dans le rouge. Comme le dit si bien GG « à notre âge, ce qui est bien avec l’expérience, c’est que tu as le temps de souffler en attendant les autres ».

Le retour s’amorce en changeant de versant et il devient plus technique. Les montées ne sont pas impossible mais la motricité est limitée. Une belle trace permet de lâcher un peu les watts tandis que GG transmet son expérience de la 125.

Le jour tombe et il n’est pas le seul. Après un jardinage limité nous rentrons au phare pour une bière bien méritée.

Merci encore au guide qui a su s’adapter et nous faire éviter chausses-trapes et battues.

Vivement la prochaine.

Après le soleil, la pluie et la brume on trouve enfin de la neige sur les chemins. Bien sur les premiers flocons sont timides et ne couvrent que légèrement le sol.

 

Sortie du jour avec la neige fraiche. #wr250f #enduro #nofilter #akrapovic

Une photo publiée par @scotche le

Cette sortie était la première de la Yam en configuration papi, avec le nouveau basculeur de suspensions qui permet de gagner 4 cm de hauteur de selle.

En prime la présence de Florent avec qui je n’avais plus roulé depuis trop longtemps.

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Le soleil est toujours présent et le changement d’heure a bien des avantages pour nous pratiquants de plein air. Grâce aux technologies si pratiques pour prendre et garder le contact, plutôt que de rouler en ordre dispersé nous nous regroupons dans la roue de Ludo pour une rando variée.

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Avant même le départ, premier contact avec les chasseurs locaux qui ont bien délimité leur espace de jeu avec les panneaux règlementaires. Ils nous expliquent clairement les limites de leur terrain de chasse du jour et nous souhaitent une bonne promenade.

Les 2T sont oranges et les 4T bleus, et malgré le petit groupe il y a un bel échantillon de motos. Le café et les croissants sont là, ainsi que le local pour se changer confortablement. Malgré le soleil qui pointe, c’est avec veste et gants chauds que le départ est donné.

Un peu de piste pour s’éloigner de la zone de chasse et on trouve rapidement une longue grimpette pour s’échauffer.

La suite est tout aussi plaisante avec une bonne montée en technicité des passages. Il y a de la pente dans les deux sens et l’humidité bien présente complique par moment les choses.

Deux ou trois passages nécessitent quelques essais pour que tout le monde arrive au sommet, mais le grip est dantesque et c’est le physique qui comme souvent bride les ardeurs. Rapidement la veste s’allège et les gants passent en mode été. Décidément il ne fait jamais froid longtemps en enduro.

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Après un peu de jardinage passant de la terre meuble aux pierres les plus lisses avec bien sur un peu de boue, nous arrivons sur les chasseurs qui terminent leur matinée. La discussion est plus que sympathique, il faut dire que l’un des chasseurs se promène en moto de trial que d’autres sont d’anciens motards amateurs de gros 2T qui poussent… La conclusion de cette rencontre est pleine de sagesse, « il y a de la place pour tout le monde ».

Nous les laissons rejoindre l’apéro et non sans avoir vérifié qu’ils ne désiraient pas chasser l’après-midi, nous prenons la direction de grimpettes bien techniques situées dans la chasse pour « se finir en beauté ».

L’élan est coupé par un tas de grumes. Ajoutez cela à la fatigue et au manque de roulage, vous comprendrez que cette grimpette est restée infranchissable ce jour là. Heureusement Ludo nous a dégainé une autre option tout aussi amusante et c’est en sueur, les bras tétanisés mais souriants que nous terminons cette sortie.

Vivement la prochaine, mais en attendant place à la raquette de bad pour ne pas totalement s’encrouter.

Bon ok, c’est pas moi qui ai 35 piges cette année, mais ce n’est pas une raison pour manquer le coup. Surtout que là il y avait un sacrément bon morceau de moto au programme.

Si en Alsace rouler sereinement est une sinécure, il reste heureusement des régions où il fait bon randonner et où la cohabitation fonctionne. Forts de ce constat et avec un guide au top, nous sommes partis à 10 motos pour un trip de plus de 120 bornes à 99% TT.

Pour répondre à la majorité d’autrichiennes oranges ou bleues, deux Yam étaient présentes. Coté 2T on avait un large panel de la 125 à la 300 en passant par les 200 et 250, moins de variété coté 4T avec les vieux en 250 et le jeune en 350.

Impossible bien sur de vous décrire par le menu tous les moments sympas. Il y a bien sur eu de la rigolage, du froid, de la neige, un peu de grésil, un super apéro, un très bon repas, des traces à n’en plus finir, encore pas mal de rigolade et un retour avant la nuit.

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Par moment la chaleur s’échappait des casques et les pauses étaient méritées. Vivement la prochaine sortie.

Voici quelques images pour vous faire partager cette journée.

Première sortie sur invitation avec la nouvelle moto. Un bon tour avec les potes dans un secteur que je ne connais que trop peu.

Avec un petit groupe ça roule bien, on s’adapte bien sur aux limites de l’éclairage et de la navigation nocturne. Les grimpettes sont longues, il y a du dénivelé dans les deux sens. Le temps est franchement clément et nous profitons également de la vue sur les illuminations des villes et stations de ski. Tout va plutôt bien, l’éclairage adapté sur la WR250F se montre performant et la frontale en complément malgré sa puissance moindre fait très bien son office avec un faisceau large et uniforme.

On jardine un peu, il faut même parfois mettre pied à terre mais le sourire est là. Le petit 4T n’est pas forcément à son aise, mais c’est de toutes façons le pilote qui limite clairement l’ensemble. Dans une grimpette un peu technique, interrompue par un arbre couché, je me plante en partant trop tôt derrière Sergio qui lui même attends que Thomas libère le passage. Impossible de repartir et je n’ai pas envie de forcer sur la moto et je ne suis pas assez lucide pour voir la trace secondaire que Sergio a trouvé, donc demi-tour et nouvelle tentative avec plus de vitesse et surtout une piste dégagée. Tout va bien, mais avec la nuit j’évalue mal la distance qui me sépare de l’arbre et j’arrive trop vite… Je m’envole sur les pierres en freinant et tape le guidon contre l’arbre et je me récupère violemment sur le pied.

Dur de poser le pied, mais il faut redescendre, redresser les pontets qui ont un peu bougé. Les autres redescendent, de toutes façons la montée était un cul de sac et je n’ai plus l’envie de la retenter.

Il suffit de serrer les dents pour finir la sortie et nous arrivons à bon port après une autre bonne dose de grimpettes et descentes sans fin.

A mesure que la cheville se repose la douleur se manifeste. Je suis bon pour rentrer doucement et laisser la moto dormir dans la camionnette.

Bilan, pas de casse sur la moto, j’ai dépassé les 200 Km au compteur et avec cette sortie je peux considérer que le rodage est fini. Il ne me manque plus qu’une petite session cross pour avoir testé la moto sur la majorité des terrains que j’affectionne. Mais pour le moment, aircast et massages sont mes alliés, ainsi que quelques bons bouquins car je vais être privé de badminton et de moto pour quelques jours.

J’ai profité de la sortie neige du motoclub depuis la buvette. Les participants se sont bien amusé, malgré la neige collante. Ils ont échappé aux averses et sont tous rentrés ravis et fatigués.