sorties dans le coin

C’est bien beau de s’inscrire sur des courses. Mais maintenant il faut assumer.

Donc dès que possible je remplace la pause café / gâteaux par un coup de sport.

Aujourd’hui c’était VTT, avec un roulage en douceur pour préserver le genou et la hanche un peu douloureux.

Une vue sur le HK

Le compteur a été allumé un peu tard, mais le bilan est positif.

Au départ ce devait être une petite sortie pour se changer les idées…

Parti sous le soleil d’hiver avec un magnifique ciel bleu, je tombe rapidement la veste et profite du dégel pour jouer à glisser un peu.

Vue sur le HK

Arrivé au Schaentzel, après une petite pause je décide de pousser vers le refuge Rotzel.

Pause au soleil

Malheureusement les singles sont chargés de neige et de boue et les grands chemins un peu trop glacés à mon goût. Et le contournement est fermé par un panneau chasse peu rassurant 🙁

Une chasse en semaine, un oubli ou une « fermeture » abusive ?

Une plaque de glace se glisse sous la roue avant et m’offre ma première boite de l’année.

Ça glisse

Retour vers le Schaentzel, j’en profite pour grignoter un peu et pour remettre la veste car les températures chutent et le soleil se cache derrière les arbres.

La descente vers Kintzheim est joueuse malgré les travaux forestiers qui ont laissé pas mal de branches en travers et de belles ornières. Le sol à l’ombre est encore bien gelé mais ça grippe mieux qu’en haut.

Après un passage par l’étang de pêche je retourne vers la maison. C’est en voulant prendre une dernière photo que je me rend compte que je n’ai plus le téléphone portable dans la poche qui est restée ouverte…

Donc demi tour…. Les descentes amusantes sont maintenant des montées qui tirent dans les jambes. Je roule avec un oeil sur les bords du chemin à la recherche du téléphone.

C’est en arrivant au Schaentzel (pour la 3ème fois de la journée) que je retrouve le téléphone. Je l’avais sorti de la poche au moment de remettre la veste. Quand on a pas de tête on a des jambes.

Je redescend vers la maison par un trajet un peu plus court et j’arrive peu avant la tombée de la nuit.

Notes pour plus tard :
– toujours vérifier ses affaires avant de quitter un point de pause.
– même en partant en début d’après-midi, laisser la lampe dans le sac.

https://www.relive.cc/view/g29962924159

Bien habitué à la neige en moto, les sensations lors de la dernière sortie vtt étaient d’autant plus frustrantes.

Après une soirée agitée à l’interclub de l’ABC Chatenois, nous partons pour un petit tour histoire de conclure la semaine en beauté.

Départ dans le froid, mais bien vite la pente aide à se réchauffer. Malheureusement nous avons bien vite l’impression d’être collés au sol, avec une montée qui passe de ludique à interminable. Le sol est gelé et recouvert d’une couche de neige lourde. Les sensations de roulage sont entre la boue et le sable avec en prime la sensation de glissade sur quelques plaques de glace cachées.

Première pause photo pour souffler un peu.

La pause photo
La pause photo

Au sommet de la première montée, alors qu’on prévoyait initialement un plus grand tour, nous décidons unanimement de limiter la casse. Après une nouvelle pause photo pour profiter de la vue magnifique, nous redescendons par la DH Cailloux.

Rocky’s devant l’Ortenbourg
Vue sur le HK.
Vue sur le HK.

Pour mon second passage sur cette trace c’est toujours autant de plaisir, même si quelques plaques de glace n’aident pas à la confiance et au lâchage de freins. Il faut oser chercher les cotés pour trouver du grip sur le sentier bien tassé par les marcheurs.

Une dernière photo en bas et on rentre tranquillement avec toujours cette sensation de lourdeur dans les jambes qui peine à disparaitre.

J’en ai profité pour ressortir la GoPro de son hibernation. Mise en place que la boucle du sac et hop ça donne un petit montage souvenir.

https://www.relive.cc/view/g29495741393

Gros coup de froid ce week-end, si toute la semaine a bien profité de la météo clémente, le samedi fut plus maussade.

Alors que nous devions rouler en mode liaison avec un bon groupe, la pluie a bloqué quelques frileux sous les couettes.

Nous partons donc à 4 sous une pluie glaciale heureusement vite remplacée par une neige sympathique.

Ça glisse, jardine et bricole même un peu.

Avec le froid on saute la pause repas pour une sortie prolongée. La neige devient de plus en plus profonde mais on continue à cheminer.

C’est bien fatigués et glacés que nous rentrons pour un long apero.

Le lendemain deux compères sont motivés et nous changeons carrément de secteur pour un programme plus roulant.

Toujours autant de neige, des chemins bien glissants et des branches bien basses perturbent la progression.

Ce week-end s’achève dans la bonne humeur, avec une furieuse envie d’y retourner.

Chouette la chasse est finie. 

Après avoir longtemps déserté les beaux chemins de nos massifs, on reprend tout doucement les bonnes habitudes. 

Pas de battues, plus d’affut ou presque, c’est donc le moment de proposer à quelques « nouveaux » de se joindre à nous.

Départ un peu retardé car des gants sont restés cachés dans les cartons de déménagement. On chauffe doucement les motos, c’est l’occasion de voir en vrai les effets de la courbe moins soft que j’ai jetée dans l’ECU de la Yam. A peine plus vive en bas, mais surtout des mi-régimes bien rageurs. Malgré le grip précaire j’ai presque du mal à reconnaitre ma WR250F qui était devenue si sage avec la programmation spéciale convalescence.

Parce que les grands chemins c’est pénible et que j’ai pas avoir froid on profite d’une descente massacrée par les travaux forestiers pour monter en température. C’est d’autant plus vrai quand j’annonce qu’il faut remonter. Valentin impérial profite de ses belles suspensions fraichement révisées pour me déposer en douceur. Pour les autres les fortunes sont variées. Patrick sans esbroufe monte son petit 4T tout en efficacité. Les 2T hurlent et fument, le 450 creuse et cherche des traces où elles n’existent pas. 

Vers la fin quelques motos trainent au sol et Valentin est ravi de monter la WR450F.

Un peu de chemins clames pour profiter, une jolie grimpette qui résistera à la majorité et hop on retrouve de quoi suer. La neige tombe et le sol est gavé d’eau, pas idéal pour le grip, mais sacrément amusant. J’en profite pour tester un peu la 450 qui est impressionnante. A peine un filet de gaz et hop ça tracte, la moindre rotation de la poignée déleste l’avant et il en faut peu pour prendre de la vitesse. Décidément pas un truc pour moi, je suis trop vieux ou trop sage pour ces conneries.

A l’occasion d’un changement de massif on teste la scie pour dégager un chemin bloqué par la tempête. Puis c’est au tour de la corde de trouver son utilité après une glissade du 450 en bas du chemin, décidément les branches humides en travers de ce chemin provoque souvent des cascades.

Une petite grimpette pour se réchauffer et hop on retrouve les restes d’un chantier forestier pas nettoyé. Les ornières sont énormes, des branches dans tous les sens et un boue bien liquide.

Nous attendrons un peu en haut avec Valentin puis finalement ce sera une option plus soft pour prendre le chemin de la maison. Malheureusement c’est encore un chemin bloqué par les arbres. Ce sera donc un peu plus long et nous rentrons au phare non sans avoir profité quelques instants de ces moments magiques entre chien et loup où les animaux pointent doucement le bout de leur nez.

Une bien belle sortie avec pas mal de bons moments de rigolade, des rencontres sympathiques, pas de casse mécanique ni de pépin physique.

Seul bémol la caméra qui recommence à me jouer des tours avec de très nombreux fichiers corrompus. La carte mémoire toute neuve n’aura pas suffi. Il est temps d’envoyer tout ça au SAV.

Vivement la prochaine.

La dernière sortie de l’année est une tradition, voir même une institution qu’il est bon de respecter pour terminer en beauté.

Cette année ayant été très écourtée coté moto, c’est en plus l’occasion de revoir des potes trop rarement fréquentés ces derniers temps.

Nous partons donc tranquillement de la maison pour lâcher les premiers goutes de sueur après quelques minutes. Le sol est gras et les exploitations forestières incessantes laissent en travers des chemins des branches bien glissantes.

Rapidement la fumée s’échappe des casques et même pour certains des radiateurs. Le ventilateur de la Yam est souvent en action. Les pentes sont raides, l’adhérence précaire et trouver la motricité demande du doigté et de l’énergie. Je dois même laisser mes compères jouer dans une grimpette plus qu’humide le temps de reprendre mon souffle. 

Un grand chemin si agréable habituellement, maintenant défoncé par le débardage nous donne de nouvelles suées. N’ayant plus d’énergie pour rouler efficacement et voyant l’heure avancer, je prends le chemin du retour en basculant sur un nouveau versant. A nouveau les restes d’exploitation nous poussent à improviser mais le groupe homogène avance sans peine. 

Au détour d’un chemin, une belle trace s’ouvre à nous, bien compliquée par son amorce en dévers et le sol peu porteur. Alain fait les premières marques, bientôt suivi par d’autres furieux pendant que je contemple ça d’en bas. Malgré de belles tentatives des autres, c’est finalement Alain qui va poser sa trace le plus proche du sommet marquant ainsi le moment du retour. 

Peu avant la tombée de la nuit nous sortons des bois et rangeons les motos pour nous réfugier au caveau et partager cet apéro royal autant que mérité. 

Encore une année qui se termine sur une note très positive, l’envie de rouler est maintenant féroce et il est loin le temps où je pensais revendre la moto d’enduro pour prendre un VTT à assistance électrique. L’ingrédient essentiel d’une bonne sortie est définitivement à chercher dans la bonne humeur des participants. Vivement les prochaines.

C’est fait, j’ai repris la moto avec une petite sortie. La météo était très changeante avec une majorité de pluie mais aussi de beaux moments de soleil.

Ça commence doucement sur les chemins bien glissants. La confiance revient rapidement mais j’ai encore un peu d’appréhension sur les dévers raides côté gauche. 

Au détour d’un chantier d’abattage je trouve même un petit tronc pour jouer. 

On continue dans la variété avec quelques grimpettes qui glissent. Vers la fin on contourne une chasse en se perdant sur un chemin jonché de troncs. Ça jardine, ça sue, ça pousse et au final ça passe. 

Le retour se fait au phare, la prochaine fois il faudra prendre les frontales. 

Aujourd’hui programme perturbé et même bon gros week-end moisi.

Histoire de changer l’air des rares neurones fonctionnels j’ai pris le vélo.

Les freins vont bien, après un poil de rodage et quelques bruits parasites, j’ai maintenant de quoi faire le trappeur…

Par contre le genou est resté douloureux toute la sortie 🙁

 

La météo hivernale est enfin là, un beau manteau couvre les bois et montagnes. L’envie de rouler est forte mais les contraintes nombreuses. 

La neige qui ne tombe plus, quelques heures de dispo en fin de journée et un pote qui a été gâté à Noël avec une belle lampe performante.

C’est les ingrédients d’une bonne sortie bien glissante qui s’est terminée à la lampe. Un programme soft mais rendu physique par la neige fraiche qui par endroits couvrait une belle couche de glace ou de terre gelée.

En roulant dans ces conditions on redécouvre des passages habituellement monotones. Le grand chemin serpentant dans les bois devient un énorme moment de rigolage avec la glisse et la féérie de la neige scintillant sous les lampes.

Malgré les craintes et les annonces alarmistes de la météo, nous n’avons pas eu froid…

Vivement la prochaine avec mon nouveau camarade de jeu pour les roulages nocturnes.

Entre la météo qui glace le sol, les semaines chargées, les journées courtes, et les week-ends de folie, les circonstances ne sont pas au top pour un tour de moto, mais il ne faut pas se décourager.

Nous sommes donc 4 à partir ce matin de semaine pour un programme annoncé mixte avec peu de roulant. Le départ se fait avec les gants épais et les vestes sous un soleil bienveillant.

Rapidement notre nouveau compère en 530 se retrouve en délicatesse avec sa moto au démarrage récalcitrant et sa condition peu compatible avec le poids et le kick 🙁

Après seulement une grimpette et deux descentes, nous continuons à 3, mais ce ne sera que partie remise, très probablement avec une moto plus adaptée.

Une fois le groupe réduit on se lance dans la pente pour ne pas prendre froid. Les ventilations de vestes s’ouvrent, les manches tombent et les gants été font leur apparition.

Après une grosse suée et la montée en température des Oranges, on passe sur du single proche des liaisons classiques pour rejoindre un resto sympa et accueillant malgré nos bottes et tenues un peu crasseuses, puis nous repartons sur un autre versant pour éliminer jambonneau, civet de sanglier et bières.

Ça jardine pas trop malgré les difficultés et les coupes qui jonchent les grimpettes.

GG est en forme et le pauvre Nico doit martyriser sa 125. Un échange de moto permet à GG de retrouver les sensations des petites bombes pendant que Nico découvre les joies d’une 250 optimisée pour le franchissement. Oui il y a beaucoup plus de couple, mais c’est également sacrément plus fatiguant. Une vidange de carbu plus tard nous repartons sur une dernière longue grimpette qui donnera le coup de grâce aux réserves d’énergie.

Le froid revient doucement, le jour décline, tout le monde n’a pas un éclairage au top et surtout chacun à sa dose. Le retour plus roulant est l’occasion d’un peu de mécanique dans les bois pour permettre à GG de retrouver son frein arrière pendant que je remet les manches à la veste et l’on arrive tranquillement à la maison avant la nuit.

Vendange tardive au menu de l’apéro. Encore une belle sortie avec quasiment 50 km en 5 heures. La moyenne est conforme aux attentes… C’est pas encore aujourd’hui que le voyant de réserve de la Yam pourra s’allumer.

*Merci aux propriétaires de parcelles qui jouent le jeu et nous laissent accéder à leurs chemins privés.