Sorties, promenades, randonnées ou entraînements.

Une innovation pour moi lors de la dernière sortie. Partir avant la tombée de la nuit et devoir sortir les lampes est un grand classique, mais devant la composition du groupe il y avait de quoi se poser des questions…

On commence par des extra-terrestres en musculaires qui déposent les électriques dans les montées, ça continue avec un bataillon de VTT-AE (turbo levo et kenevo) et les intrus avec deux musculaires « normaux » dont surtout moi carrément pas à la hauteur des performances globales.

Au départ on joue dans les singles sans trop de D+ et je suis dans le rythme, mais bien vite arrivent les longues montées que j’ai l’habitude de monter en douceur « au train ». Les sangles sont de sortie et c’est carrément tuant de chercher à suivre la cadence. Le palpitant est dans le rouge et j’arrive bien chaud au départ de la première descente (DH Crètes).

C’est reparti pour un tour d’e-lift assisté par Toff et son Kenevo. A l’aise dans les chemins ça se corse un poil pour les passages plus techniques. Il faut rester dans le rythme et réussir à soulager dans les passages cassants.

Seconde descente depuis le Bernstein et perturbé par l’éclairage, je ne retrouve pas les repères nécessaires pour lâcher les freins. Beaucoup de plaisir quand même dans cette belle trace avec un poil de pression en entendant les freins du Spe qui me collait au train.

Retour « cool » où on joue à chercher les limites des assistances…

Bilan sympa avec 25 km 664 D+ et une FC moyenne de 149bpm… Les vitesses en monté n’étant carrément pas représentative, il n’est pas pertinent de parler de PR (même si dans la DH Cretes, donc sans assistance j’améliore de 10s par rapport à la dernière nocturne).

La météo est franchement instable et le vent n’aide pas à la motivation.

Nous avons quand même sorti les vélos et les lampes pour un bon petit Hahnenberg.

Histoire de chauffer les jambes je commence par du très roulant pour rejoindre Châtenois. Ensuite montée au train par le coté ouest de la Wick. Les jambes tournent bien malgré l’acharnement de la veille au badminton.

L’arrivée au sommet est perturbé par plusieurs arbres qui imposent de passer à pied. En haut le vent est bien fort, on ne traine donc pas.

Toff est bien en forme dans la descente, alors que je suis plus sur la réserve, plusieurs fois je me fais piéger par l’éclairage en confondant pierres et feuilles mortes. Je n’arrive pas à trouver le rythme et la descente bien qu’amusante ne sera pas fluide.

Retour à la maison par la piste cyclable face au vent 🙁
Dur dans ces conditions de tirer les gros pneus…

Maintenant un peu de repos, histoire d’arriver en forme pour le prochain interclub avec Duttlenheim.

Habituellement on roule à vue, avec ou sans l’aide de la mémoire sur des traces de tout type. Mais après avoir testé une belle petite descente bien typée enduro avec quelques passages un poil plus techniques, nous avons profité d’une sortie pour tester des solutions de passages et se jauger.

Xavier qui aime tant les traces précises et savoir où il pose ses roues nous a fait profiter de ses conseils.

Au final une belle sortie, avec quelques passages bien ludiques et une grosse envie d’y retourner pour enchainer d’une traite toutes les bonnes options.

Xavier en action

Une belle semaine avec météo au beau fixe et un poil de motivation.

Des sorties amusantes au programme avec un enchainement de semi-nocturne, puis une vraie nocturne pour la découverte d’une nouvelle trace, un bon coup de stride et en point d’orgue une confrontation conviviale entre les #TeamRocky et une paire de Xavier’s.

Même si les performances ne sont pas des objectifs, c’est toujours satisfaisant de voir tomber des chronos.

Mercredi on attaque dans le dur avec la montée vers le Schaflager. C’est un chemin large et pas amusant à rouler, mais pour s’exploser les cuisses à froid c’est efficace (et un peu stupide). Ensuite c’était plus calme avec le combo frontale / pédales automatiques.

Jeudi en full nocturne c’est les PR de la montée vers l’Ortenbourg qui tombent. La météo était idéale et les sensations très bonnes. La frontale perturbait un peu la perception de la vitesse mais le résultat est là. C’était également l’occasion de découvrir une belle descente sur la crête avec un tracé bien enduro sur le départ et un peu plus DH pour la seconde moitié.

Samedi découverte du vélo de dirt sur le pump-track du Stride. C’est amusant et ça tire bien dans les jambes quand on a pas la bonne technique. Pas de chrono mais une belle pizza sur le bras…

RockyTeam + Xavier’s (photo by Toff)

Dimanche on termine la semaine en beauté avec une belle sortie dans la roue d’une paire de jeunes en forme. Ils sont aussi énervants en montée qu’en descente. Mais c’est aussi mon premier passage avec le rocky dans la descente du Falkenstein. Même en mode sécurité j’explose littéralement mes temps précédents.

La remontée vers l’Ortenbourg se fait plus calmement au train de espérer garder un peu de jus pour la DH Crête que je vais redécouvrir de jour. Les sensations sont bonnes, mais les obstacles plus visibles… Donc le chrono est meilleur, mais encore loin d’être satisfaisant car je me suis bloqué sur quelques passages qui m’avaient semblé plus faciles de nuit.

Donc un bilan de la semaine très positif avec 3 bonnes séances de badminton et beaucoup de vélo. La saison s’annonce plaisante !

Depuis l’opération du genou je roulais en pédales plates. Si les sensations sont bonnes, j’ai tout de même remarqué que je passais de temps en temps quelques secondes à replacer le pied dans une position « idéale » de pédalage.

Je décide donc de profiter d’une sortie annoncée cool et sans neige pour remonter les fidèles pédales Time Attack Z-Strong et ressortir les chaussures Mavic.

Pédales Time Z-Strong
Time Z-Strong

Pour le moment je considère que la différence de hauteur n’est pas trop importante et je laisse la sortie de selle à l’identique. Par prudence je m’équipe avec les genouillères en cas de problème de déclipsage.

Après quelques minutes les sensations sont naturelles et même dans quelques situations un peu scabreuses je ne suis jamais en danger à cause des pédales.

Pour être franc, je n’ai pas ressenti de différence de rendement, mais effectivement le placement du pied est plus simple et je ne me pose plus la question. Dans le D- j’ai un peu plus de mal à « charger » le vélo car je ne peux plus jouer sur la position des pieds, mais rien de dramatique.

Je vais donc persévérer pour quelques sorties avant de tirer une conclusion et de faire un choix que j’espère rationnel.

C’est bien beau de s’inscrire sur des courses. Mais maintenant il faut assumer.

Donc dès que possible je remplace la pause café / gâteaux par un coup de sport.

Aujourd’hui c’était VTT, avec un roulage en douceur pour préserver le genou et la hanche un peu douloureux.

Une vue sur le HK

Le compteur a été allumé un peu tard, mais le bilan est positif.

Au départ ce devait être une petite sortie pour se changer les idées…

Parti sous le soleil d’hiver avec un magnifique ciel bleu, je tombe rapidement la veste et profite du dégel pour jouer à glisser un peu.

Vue sur le HK

Arrivé au Schaentzel, après une petite pause je décide de pousser vers le refuge Rotzel.

Pause au soleil

Malheureusement les singles sont chargés de neige et de boue et les grands chemins un peu trop glacés à mon goût. Et le contournement est fermé par un panneau chasse peu rassurant 🙁

Une chasse en semaine, un oubli ou une « fermeture » abusive ?

Une plaque de glace se glisse sous la roue avant et m’offre ma première boite de l’année.

Ça glisse

Retour vers le Schaentzel, j’en profite pour grignoter un peu et pour remettre la veste car les températures chutent et le soleil se cache derrière les arbres.

La descente vers Kintzheim est joueuse malgré les travaux forestiers qui ont laissé pas mal de branches en travers et de belles ornières. Le sol à l’ombre est encore bien gelé mais ça grippe mieux qu’en haut.

Après un passage par l’étang de pêche je retourne vers la maison. C’est en voulant prendre une dernière photo que je me rend compte que je n’ai plus le téléphone portable dans la poche qui est restée ouverte…

Donc demi tour…. Les descentes amusantes sont maintenant des montées qui tirent dans les jambes. Je roule avec un oeil sur les bords du chemin à la recherche du téléphone.

C’est en arrivant au Schaentzel (pour la 3ème fois de la journée) que je retrouve le téléphone. Je l’avais sorti de la poche au moment de remettre la veste. Quand on a pas de tête on a des jambes.

Je redescend vers la maison par un trajet un peu plus court et j’arrive peu avant la tombée de la nuit.

Notes pour plus tard :
– toujours vérifier ses affaires avant de quitter un point de pause.
– même en partant en début d’après-midi, laisser la lampe dans le sac.

https://www.relive.cc/view/g29962924159

Bien habitué à la neige en moto, les sensations lors de la dernière sortie vtt étaient d’autant plus frustrantes.

Après une soirée agitée à l’interclub de l’ABC Chatenois, nous partons pour un petit tour histoire de conclure la semaine en beauté.

Départ dans le froid, mais bien vite la pente aide à se réchauffer. Malheureusement nous avons bien vite l’impression d’être collés au sol, avec une montée qui passe de ludique à interminable. Le sol est gelé et recouvert d’une couche de neige lourde. Les sensations de roulage sont entre la boue et le sable avec en prime la sensation de glissade sur quelques plaques de glace cachées.

Première pause photo pour souffler un peu.

La pause photo
La pause photo

Au sommet de la première montée, alors qu’on prévoyait initialement un plus grand tour, nous décidons unanimement de limiter la casse. Après une nouvelle pause photo pour profiter de la vue magnifique, nous redescendons par la DH Cailloux.

Rocky’s devant l’Ortenbourg
Vue sur le HK.
Vue sur le HK.

Pour mon second passage sur cette trace c’est toujours autant de plaisir, même si quelques plaques de glace n’aident pas à la confiance et au lâchage de freins. Il faut oser chercher les cotés pour trouver du grip sur le sentier bien tassé par les marcheurs.

Une dernière photo en bas et on rentre tranquillement avec toujours cette sensation de lourdeur dans les jambes qui peine à disparaitre.

J’en ai profité pour ressortir la GoPro de son hibernation. Mise en place que la boucle du sac et hop ça donne un petit montage souvenir.

https://www.relive.cc/view/g29495741393

La neige et le froid sont arrivés et semblent décidés à rester quelques jours sur nos contrées. C’est l’occasion de sortir un peu les motos pour jouer à chercher l’adhérence.

Les chemins sont couverts d’une fine couche et l’adhérence globale est correcte. En fait ce n’est pas tant la neige que la couche gelée qui rend les traces aléatoires.

En s’engouffrant dans un chemin peu fréquenté on constate que les derniers coups de vent ont sacrément encombré les passages. Après quelques minutes le froid est oublié et on commence à bien suer.

Le gibier est nombreux et avec l’approche de la nuit il se fait de moins en moins peureux.

La nuit est tombée et les lampes sont de sortie. Après un peu de bûcheronnage pour libérer un chemin en prévision des prochains passages en vélo, nous faisons notre premier demi-tour au pied d’une grimpette totalement glacée où il est impossible de tenir sur ses pieds. L’alternative est également bouchée. Nos motivation n’étant pas à la hauteur de troncs et branches, nous remontons notre trace sur quelques km.

La nuit est bien noire maintenant et le sol gelé nous force à jouer finement pour arriver en haut des montées même peu techniques. Le pneu arrière qui avait été inauguré pour la VDLC 2018 est vraiment en fin de vie dans ces conditions.

Le retour vers la maison se fait par de petits chemins sympathiques, toujours aussi surprenants à la lumière des lampes.

Bilan positif avec cette reprise en main, même si la vitesse moyenne a finalement été inférieure à celle de la dernière sortie VTT…

Après une soirée usante au badminton on enchaine pour une après-midi de roulage entre neige et terre humide.

Au passage c’est l’occasion de roder le nouveau joujou, un Rocky Mountain en 29″ qui vient à point pour la saison avec ses bons gros pneus et son grip de fou.

Le froid du départ est rapidement vaincu par la pente et on évolue vers le Hahnenberg dans un doux micro-climat. Les matchs de la veille sont bien présents dans les jambes mais le plaisir de rouler est plus fort.

Les rares marcheurs croisés sont souriants et la discussion cordiale, la vue du sommet manque un peu de profondeur…

Vue sur Chatenois depuis le Hahnenberg

Première descente et donc rodage de freins. La neige impose la prudence mais rapidement je lâche les freins et cherche à découvrir le vélo.

Le grip est étrangement assez présent, j’ose lâcher les freins et chercher à jouer dans les épingles.

A peine en bas de la première descente nous décidons de remonter pour reprendre notre dose. En roulant tranquillement j’en profite pour jouer avec les modes de l’amortisseur, contrairement à mes attentes, sur les montées mêmes roulantes le vélo semble moins fatiguant en mode ouvert. Je teste la position fermée sur un coup de cul, mais il faut des jambes pour en profiter.

C’est reparti pour la descente, le jour touche à sa fin et on hésite même à sortir les lampes pour voir entre les sapins.

Arrivée en bas avec le sourire et de bonnes sensations. Vivement la prochaine, je commence à être accro.

Petit aparté « performance », j’avais déjà pratiqué ces descentes sur le sec avec mon fidèle Genius que j’avais bien en main. Mais malgré la neige et le sol humide j’ai amélioré tous mes temps avec le nouveau vélo au premier essai…