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Les années passent, mais l’envie de faire des courses revient toujours aussi forte.

La première étape après le certif médical c’est bien sur de prendre une licence.
Avec le programme de l’année ce sera forcément une NCO.

L’affiliation de mon club de coeur n’étant pas certaine et de toutes façons tardive j’ai joué la proximité en rejoignant un club qui a toujours été accueillant et sympathique.

Maintenant place à la moto, avec la reprise des sorties avec les potes, un peu d’entrainement sérieux de temps en temps et pourquoi pas quelques tours sur terrain de cross quand l’occasion se présente.

 

Enduristes confirmés ou débutants, la grande classique de l’Est est de retour les 24 et 25 mars 2018.

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En cette fin d’année, les calendriers 2018 sont encore provisoire mais les principales dates devraient être validées. 

Côté enduro on a le calendrier provisoire du Championnat Enduro Grand Est 2018. 

Concernant le championnat, il y a 10 courses, mais seuls les points marqués lors des 8 meilleures courses compteront pour le général. Vous avez donc le droit à l’erreur et surtout le droit de faire l’impasse sur deux journées sans perdre tout espoir de titre.

  • 24 et 25 mars : Val De Lorraine Classic (compte pour une seule course)
  • 8 avril : Enduro des Monts de Vologne (MC Granges 88) 
  • 22 avril MC LA BRESSAUDE – Enduro Sprint de La Bresse (88) 
  • 29 avril MC Arden’ Moto Passion – Enduro de Douzy (08)
  • 13 mai MC ÉPERNAY – Enduro « Terres de Champagne » (51)
  • 27 mai MC du Plateau de Rocroi – Enduro du Plateau (08)
  • 03 juin MC LATRECEY – enduro de Latrecey (52)
  • 28 et 29 juillet MC MOTO VERTE DES HAUTES VOSGES ENDURO – enduro de Vagney (88) (compte pour deux courses avec un classement séparé samedi / dimanche)
  • 9 septembre MC MAZEL – Enduro de ERIZE LA PETITE (55)

Pour rigoler avec les copains il y a également les endurances avec un beau programme coté Grand Est 

  • 18 mars : Chaumont (6h en duo ou 3h en solo)
  • 4-5 aout : Avricourt (2x3h en duo ou 2x2h en solo)
  • 1-2 septembre : La Besace (2x3h en duo ou 2x2h en solo)
  • 16 septembre : Suzannecourt (6h en duo ou 3h en solo)
  • 23 septembre : Riez Maubert Fontaine (2x1h30 en duo ou en solo)
  • 30 septembre : Ste Menehould (2x1h30 en duo ou en solo)
  • 7 octobre : Thionville (6h en duo ou 3h en solo)
  • 28 octobre : Essoyes (5h en duo ou 3h en solo)

 

L’enduro des Deux Forts, devait initialement être organisé en juillet 2017 par le MC Andelot en Montagne (Jura).
Malheureusement après consultation du comité et des membres actifs, le club est dans l’obligation de reporter cette organisation à 2018.

Pour ceux qui ont eu la chance de participer aux précédentes éditions c’est forcément un coup dur, mais gardons espoir et surtout profitons de cette annulation pour prendre conscience des difficultés croissantes d’organisation.

Si vous ne faites pas un championnat dans son intégralité, n’hésitez pas à prendre contact avec les clubs organisateurs pour leur proposer un coup de main, même si vous faites partie d’une autre ligue ou d’un autre club.

C’est officiel, la bascule vers 2017 est définitive. Maintenant place aux envies de roulages.

Mon programme 2017 comporte déjà quelques dates incontournables que je vous invite à partager.

  • Randos organisées et rassemblements : 
    1. 28 janvier : Ronde Des Cailloux, une rando typée franchissement en Auvergne.
    2. Enduro Mag Days, date non annoncée à ce jour
  • Courses enduro (L2) et endurances
    1. Enduro des Monts de Vologne (9 avril), en Marshal ou en L2, mais dans tous les cas c’est un incontournable de la région.
    2. Grappe de Cyrano (29 et 30 avril), une classique qui fêtera ses 30 ans avec pas mal de surprises, deux jours de course et 8 spéciales
    3. Enduro de Salins les Bains (16 juillet), désormais une tradition bien ancrée et un bon moment à partager avec les potes. Mention spéciale au camping si sympathique.
    4. Enduro de Saône, même si pour le moment l’organisation n’est pas confirmée
    5. Endurance d’Ecurcey (8 octobre), pour renouer avec les courses en équipage et l’ambiance si particulière des endurances.
    6. Endurance d’Avricourt (date non annoncée à ce jour)

Edition avec la mauvaise nouvelle du jour. Le MC Andelot en Montagne n’organisera pas son enduro en 2017. J’espère retrouver cette course au programme 2018.

Je suis malheureusement obligé de faire l’impasse sur l’Enduro Top à Salives qui tombe en concurrence de date avec la Grappe.

Pour le moment, malgré l’envie tenace, je préfère écarter l’enduro sprint de La Bresse car il tombe à une période déjà bien chargée. Une participation de dernière minute n’est néanmoins pas à exclure.

Ce programme est strictement informatif, à part pour la Rondes des Cailloux et la Grappe où les engagements sont déjà partis et enregistrés.

calendrier2017

L’année 2016 n’est pas encore terminée et j’espère qu’il va y avoir encore pas mal de sorties sympathiques avec les potes et pourquoi pas un stage hivernal dans le dur et la boue bourguignonne. Mais il faut quand même planifier un peu pour ne pas passer à coté des belles opportunités.

Voici donc un projet de programme enduro pour la saison 2017. L’idée de départ est de privilégier les bons moments et la variété des expériences. 

  1. Randos organisées
    1. Ronde Des Cailloux 2017 (Auvergne)
    2. Enduro Mag Days (lieu à déterminer)
  2. Courses
    1. Enduro des Mont de Vologne (88).
    2. Enduro de Chaumont (52).
    3. Enduro de Saône (25) – pour le moment l’organisation n’est pas confirmée.
    4. Enduro sprint de La Bresse (88).
    5. EnduroTop à Salives (21).
    6. Championnat de France à Bar-sur-Seine (10).
    7. une ou deux endurances suivant les potes et la motivation (25/39).
  3. Stages
    1. Salives (21).

Et bien sur un maximum de sorties avec les potes. L’objectif étant d’arriver à monter au moins une sortie sur plusieurs jours.

Si vous avez suivi le truc, je roule depuis avril 2011 en TUbliss à l’avant et décembre 2011 en TUbliss à l’arrière. Je démonte et remonte mon kit complet lors des changements de moto et c’est d’ailleurs à l’occasion du remontage sur la nouvelle moto livrée en chambres que je me suis décidé à faire un récap de ces années d’utilisation sur 3 motos différentes.

Petit rappel, les TUbliss sont des kits permettant de transformer une roue enduro classique en tubeless. Le principe est une membrane gonflable qui se loge dans le fond de la jante et qui par l’intermédiaire d’une chambre à air haute pression vient se plaquer contre les talons du pneu, assurant ainsi tenue du pneu sur la jante et étanchéité. Un gripster spécial contenant une valve permet ensuite de gonfler directement le pneu avec la pression de son choix.

Le budget usure

En 5 saisons j’ai roulé au total 990 heures. 580 heures en 300/2T et 410 heures en 250/4T.

D’après mes comptes sommaires, j’ai passé environ 11 pneus avant et 18 pneus arrière. Je n’ai en effet pas compté le nombre exact de pneus, mais surtout sur la 250/4T les basses pressions de roulage permises ont sacrément limité ma consommation de boudins arrière. C’est également un fait que le terrain local est propice au roulages avec des pneus usés.

Les seules pièces d’usure nécessaire au niveau des tubliss ont été des membranes de rechange. Et encore c’est surtout du à des pincement lors de démontages précipités.

J’ai consommé en plus de éléments livrés avec le kit d’origine, 2 membranes avant, 3 membranes arrière, un jeu de fond de jante et un bidon de préventif anti-crevaison pour un montant d’environ 90 €, soit un peu moins de 20 € par saison.

Le bilan

Coté positif par rapport aux bib’s c’est que sur cette période je n’ai cassé aucun rayons et que j’ai pu garder mes pneus plus longtemps. Par ailleurs, comme en chambres, il n’y a pas de période de rodage, la bonne pression est utilisable immédiatement.

Seul bémol en plus de l’impossibilité de monter efficacement un pneu d’occasion qui a été roulé avec une gripster, c’est la possibilité de crevaison toujours présente en cas déchirure du pneu.

Cela m’est arrivé deux fois, la première avec une barre métallique dans le pneu (merci les chemins Vosgiens). la fuite était limitée grâce au préventif que j’ajoute lors du montage, j’ai donc terminé la journée et réparé le pneu à la maison.

La seconde plus compliquée à nouveau sur une rando plutôt technique terminée à la frontale, j’ai déchiré le coté du pneu sur un bon cm. J’ai continué à rouler sans soucis ni déjanter. Bien sur en course et en spéciales j’aurais du rouler doucement, mais qui aurait vu la différence ?

Pour l’anecdote, sur cette période j’ai occasionnellement roulé en BIB et en chambres, par exemple lors du rodage de ma WR250F actuelle ou parce que je voulais passer des pneus d’occasion… D’ailleurs cela m’a gâché une course dans la boue en bib mousse suite à la casse d’un gripster arrière. Comme quoi, même en bib il arrive de ne pas pouvoir finir une course 🙁

Samedi 20 août 2016 nous arrivons sous la pluie entre Gonsans et Naisey-les-Granges sur le village enduro mis en place par le MotoClub Besançon Saône. Le parc est bien gras avec un accès creusé d’ornières.
Par prudence nous laissons la camionnette sur le dur et direction les contrôles. Au vu de la terre collante nous décidons de faire le technique le dimanche matin, évitant de charger les motos de boue dès le samedi.
Buvette, contrôles, parc coureur, départ, pointages et spéciales sont situés idéalement sur ce site unique, avec tout à portée de marche. Ce sera un régal pour spectateurs, assistances et pilotes.

La SP1 commence par du champ à la terre collante, continue sur un petit terrain de cross très glissant (j’arrive même à tomber à pied lors de la reconnaissante). De petits passages étroits en sous-bois et cela termine par un retour dans le champ. Le samedi la terre est collante et les chaussures sont lourdes.

Au tour de la SP2, une belle succession de virages dans un champ sans fin. En prime l’escargot et quelques pierres traitres. Ce sera une spéciale qui va se creuser un peu mais avec un gros grip si le temps reste au sec le dimanche.

Dimanche 21 août 2016 au matin, la rentrée dans le parc est facile, il y a de la place pour tout le monde. On se regroupe avec d’autres alsaciens pas loin de la buvette… Contrôle technique sans stress et retour au stand pour attendre le départ. Nous avons 7 heures de moto au programme avec 2 tours et 4 passages en spéciales. Le ciel est un peu chargé mais si la météo est fiable il ne devrait pas pleuvoir de toute la journée. Nico en profite pour changer ses poignées baladeuses non sans mal.

Charlymoto racing, enduro… #wrf #enduro #wr250f

Une photo publiée par @scotche le

Départ pour le premier CH1, nous sommes par lignes de 3 pilotes, Nico part une minute après moi. Le terrain est bien humide et dès les premières pierres blanches les souvenirs de glissades douloureuses reviennent. Je roule donc en mode cool ne remontant que peu de pilotes. Il n’y a pas de difficultés dans le premier CH, j’arrive donc avec plus de 45 minutes de marge à l’entrée de la SP1. Je prends donc le temps de bien nettoyer les lunettes avant de m’élancer.

Le tracé dans le champ est parfait, mais je n’ose pas me lâcher sur le terrain de cross, il faut dire que croiser l’ambulance quand tu roules en spéciales c’est pas idéal pour la concentration et la motivation. A la fin du terrain de cross mon compère de liaison me remonte et je m’écarte pour ne pas le bouchonner dans le sous-bois. On termine la spéciale à bloc en conservant le même écart.

Plein, grignotage, changement de masque car nous avons eu un peu de pluie sur le premier secteur et je me pose un peu en attendant Nico. Il arrive bien dans les temps et nous pouvons enchainer.

Les potes en L1 nous ont annoncé un CH2 plus technique et c’est vrai dès le début. Si c’est toujours globalement roulant il y a quelques passages où cela bouchonne. Heureusement la motricité de la WRF fait merveille et c’est sans encombres que j’arrive avec à nouveau plus de 40 minutes d’avance à la SP2.

Les traces sont bien marquées mais pas d’ornières traitres, c’est un plaisir d’envoyer dans les grandes courbes et je joue avec les appuis, certes c’est totalement inefficace mais que c’est amusant. Je tarde un peu à doubler un pilote car je ne suis pas incisif ni agressif mais la petite 250 finit par prendre l’avantage sur la grosse moto.

C’est avec une nouvelle confortable avance que je rejoint le parc. La moto est au poil et la conso est ridicule. Je grignote en attendant Nico et il arrive avec le sourire. Pour lui c’est bricolage de camelbak, plein d’air et hop on attaque le second tour.

Au vu des marges du premier tour je roule cool en essayant d’être le plus propre et détendu possible.

De retour dans la SP1, le grip est terrible et je m’amuse comme un fou. Cette-fois ci je conserve ma marge avec les autres pilotes mais réussi à me planter lamentablement dans le dernier secteur 🙁 J’améliore tout de même mon temps du premier tour (ce n’était pas bien dur).

Dernier ravitaillement et c’est parti pour le CH2. J’ai un peu de mal à rester concentré en roulant cool, parfois même trop cool. comme par exemple quand j’attaque une petite marche technique en 4ème… Et là même le couple du 4t ne peut rien contre le calage. Je vais d’ailleurs me faire avoir quelques fois dans ce tour sur des secteurs faciles car la concentration n’était plus là. Je tords même ma pédale de frein au passage 🙁

Heureusement dans les rares passages techniques je m’applique pour ne pas suer sans raisons.

C’est donc un peu reposé mais avec les bras qui piquent un peu que j’attaque la SP2. Je m’amuse comme un fou mais enchaine les erreurs, sans chute mais avec le frein arrière compliqué à doser je sors régulièrement des appuis ou au contraire je prends appui sur du mou. Le temps du second tour sera donc moins bon que celui du premier.

Je récupère Nico en sortie de spéciale et nous pointons dans les temps pour ce dernier CH de la journée.

Bilan plus que positif avec une bonne grosse journée de moto, des organisateurs au top, un tracé bien adapté aux aléas climatiques, des bénévoles efficaces et souriants et des pilotes contents.

Nico qui découvrait l’enduro en course a réussi largement son chalenge qui consistait à finir puisqu’il termine les deux tours dans les temps et sans bobo.

Enduro des Cornets 2016 terminé. Super journée, bravo à Nico pour sa première.

Une photo publiée par @scotche le

La buvette est prise d’assaut mais la tradition est respectée avec la bière merguez de fin de course.

En regardant la dernière émission « fun with flags » de ce cher Sheldon j’ai repensé à une discussion intéressante avec un futur enduriste sur les drapeaux en enduro et leur signification.

Le sujet n’est pas toujours clair, il n’est pas forcément évident de se rassurer avant un départ et la foule d’informations contradictoires ou obsolètes disponible sur le net n’aide pas.

Je vais donc essayer de faire simple et utile à défaut d’être amusant.

En dehors des spéciales, il y a deux passages essentiels dans les enduros où le rôle et la signification des drapeaux doivent être connus.

  1. CH : Contrôle Horaire
    drapeaux-01Passage obligé pour l’enduriste en liaison le CH est essentiel car il va juger de la régularité du pilote en se basant sur les horaires de passage définis par l’organisateur.
    Il convient donc d’y pointer à l’heure juste sous peine pénalités. Pointer c’est bien mais comment ça marche et que représentent les drapeaux.

    1. Les drapeaux blancs : situés à l’entrée de la zone de CH, ils indiquent le début de celle-ci et matérialise des deux cotés du chemin ou de la route l’endroit à partir duquel les ravitaillements sont autorisés.
    2. Les drapeaux jaunes : situés avant la table de pointage, ils indiquent la fin de la zone de ravitaillement et le point à partir duquel le pointage est compté. Dès que vous avez passé les drapeaux jaunes, tout demi-tour ou marche arrière sont interdits, la seule possibilité est de continuer jusqu’à la table de pointage pour y faire tamponner votre carton ou valider votre transpondeur.

    Dans toutes la zone du CH, donc entre les drapeaux blancs et la table de pointage, il convient de rouler doucement, car les spectateurs, pilotes et assistances y sont nombreux. Les commissaires et officiels sont là pour faire respecter les règles et les transgressions coutent cher et vont jusqu’à l’exclusion !

  2. CP : Contrôle de Passage.
    drapeaux-02Comme son nom l’indique, il est situé sur les liaisons pour vérifier que les pilotes respectent bien le tracé défini par l’organisateur. Si vous manquez un CP, c’est généralement que vous avez coupé une partie du tracé, la sanction est donc la mise hors course.

    1. drapeau bleu : situé avant le CP il en signale la proximité, il est donc recommandé de ralentir pour arriver en sécurité au pointage du CP.
    2. drapeau rouge : il matérialise l’emplacement du CP. Vous devez vous y arrêter pour permettre le pointage de votre carton ou de votre transpondeur.

*Vous trouverez toutes les informations détaillées dans l’annuaire de la FFM, faites bien attention à toujours prendre la dernière version en date, même si les règles de drapeaux ne changent pas souvent il vaut mieux être prudent.
Si vous avez des remarques, des suggestions ou besoin de plus d’informations, n’hésitez à pas à laisser un commentaire.