En cours d’édition pour photos et vidéo.
Dimanche matin 4h20 le réveil sonne, direction le p’tit dej devant le clavier pour pêcher les dernières infos du net. Un rapide tour des affaires, dernière vérification des batteries et des cartes mémoires de la caméra et hop direction le J5.
Christophe est à l’heure, on prend la route dans les temps et nous arrivons dans les Vosges bien blanchies par le gel. Le temps de trouver une place et de décharger les motos je passe au CT avec un contrôle sono à 101 donc largement inférieur à la limite fixée par la norme 2 mètres max.
Le voyage de Fredo et Thomas a été plus agité avec une sangle fragile… Heureusement plus de peur que de mal.
Le parc coureur est bien situé et les box correctement dimensionnés, tout est fait pour le confort des pilotes. Après installation c’est parti pour la montée du stress, la dernière course est loin et le tracé nous est totalement méconnu. Le terrain de cross visible juste à coté présente des sauts impressionnants, ça aide pas à se détendre. On en profite donc pour faire le tour des potes, saluer les connaissances et prendre des nouvelles des absents. Kévin Rohmer est présent à la course avec le numéro 11 et sa moto en fin de rodage. C’est toujours un plaisir de causer avec lui, il sait rester humain et abordable.
8h30 départ pour le tour de reconnaissance. Le début sur terrain de cross laisser présager le pire pour nous, les bosses sont étranges, bien raides et avec des appels franchement pas faciles. On continue dans un champ avec quelques virages larges, un petit saut naturel en descente avant un virage à angle droit menant vers une ancienne voie de chemin de fer. Le tracé devient tout de suite plus enduro, le passage sur les rails secoue bien. Un peu de chemins rapides et on rentre dans les bois pour un secteur à ornière et racines où la prudence est de mise. Un passage de ponton en bois est une formalité quand la trace est libre mais sera l’occasion de bouchons par la suite.
On arrive maintenant sur un grand chemin bien plat qui rentre dans les bois, c’est typique de la liaison enduro, mais le sol est meuble, cela va donc creuser au fil des tours. Un virage sec à droite une traversée de chemin et on attaque une belle grimpette sans difficulté majeure mais où il faut être vigilant et tenir sur la longueur tout en restant vigilant sur les pierres qui ressortent de la terre meuble. C’est l’endroit où il y aura le plus de jardinage. La descente est du même tonneau avec des ornières et pas mal de trous. La descente continue avec une saignée qui tape bien pour arriver sur un chemin truffé de racines. Je ne vais pas réussir un seul passage correct de la journée sur ce secteur.
Le sentier typé liaison ramène vers les stands sans présenter de difficultés.
Le tour fait environ 7 km et il présente une belle variété de terrains.
Frédo prend le départ du matin et nous convenons de relais à 3 tours. L’objectif est de jouer la sécurité pour cette reprise, car la période de récupération sera courte avant Faulx. Blessure ou casse interdite pour ne pas pénaliser le reste de la saison.
A mon tour de prendre la piste, les deux premiers tours sont pénibles, je n’arrive pas à trouver de rythme et je me fais un belle peur sur un saut, ce sera d’ailleurs le dernier de la journée. Le 3ème tour passe mieux, j’ai accepté le fait de me trainer sur le terrain de cross et je m’amuse sur le reste. Cela va tellement bien que j’enchaine sur un 4 ème tour.
A nouveau 3 tours pour Frédo puis 4 pour moi. Ensuite nous tournerons tous les deux à 3 tours par relais. C’est Fredo qui passe le drapeau à damiers pour la course du matin.
Les jeunes loups Christophe qui rode sa belle 300/2T Factory 2011 et Thomas avec sa 250/2T Exc sont bien marqués mais toujours en course. La pause sera salvatrice.
Un arrêt de deux heures entre les deux manches, c’est reposant mais un peu long pour moi, c’est pas évident de revenir dans la course. Mais c’est mon tour de prendre le départ.
Je laisse partir les furieux en loupant totalement mon départ.
Premier tour pénible dans le trafic je me fais allègrement crépir dès que j’essaie de passer un pilote plus lent, en prime je me bloque dans un bouchon sur le ponton en bois. Le second tour est presque pire. 2 tours, 3 chutes et un bouchon. Heureusement dans le 3ème tour passe mieux et je termine mon relais avec le sourire.
Fredo est plus décontracté, il assure son relais de 3 tours. Nous finirons la course sur cette cadence.
16h26 départ pour ce qui va être mon dernier relais. J’accroche tout de suite la roue d’un pilote avec qui j’ai déjà bataillé et plein de motivation je le passe dans le premier tour, le second tour s’enchaine de le même manière avec une grosse bagarre avec un pilote plus rapide que moi mais à bout de souffle, il me dépose dans les bouts droits et le terrain de cross mais je le dépasse sur les parties techniques. Dans le 3ème tour il me repasse sur le cross et creuse un peu l’écart, il s’accroche et me crépit de toute la puissance de sa 450. Je remonte dans les bois et la grimpette sera déterminante, je le dépasse et creuse un écart qu’il ne pourra combler.
Dans la descente Kévin me rattrape et me dépasse, où plutôt me dépose avec au passage un p’tit mot sympa. Sur la fin de la descente je me contente d’admirer de loin, il semble insensible aux trous et ornières, sa moto vole au dessus des difficultés. Après son passage je regarde la montre, il est presque 17 heures, avec un peu de chance c’est mon dernier tour.
Le drapeau à damier libérateur est là qui s’agite devant moi.
Retour au stand après avoir rendu le transpondeur, la course est finie. Pas de blessé ni de grosse casse sur les motos. Un pot un peu enfoncé, une fixation de béquille à ressouder et un gros poc sur la roue avant (merci le bib usé).
On range, on charge et hop une Pils avec les potes. Le classement n’a pas d’importance (c’est ce qu’on dit quand on est mauvais…).
20h30, retour à la maison, sacrée journée j’arrive à peine à pousser la moto pour la ranger, demain sera dur.
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