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Le confinement nouveau n’a pas de gout de fruit mais plutôt une solide amertume. Les restrictions de déplacement ont eu la peau de notre projet GTJ sous la forme d’une annulation d’hébergement.

Après de longues recherches d’alternatives fiables et crédible, nous avons jeté l’éponge jeudi soir en reportant le trip à une date encore inconnue.

Néanmoins, la météo et le couperet de la limite des 10 km à venir a déclenché des bons tours de vélo.

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La fiabilité des prévisions s’améliore à l’approche du départ, si effectivement comme prévu les températures seront plus basses qu’en ce moment, nous devrions passer entre les goutes et ne pas subir d’orages.

Rappel du trajet gravel :

  • J1 (vendredi) : Mandeure -> Blamont
  • J2 (samedi) : Blamont -> Fessevillers
  • J3 (dimanche) : Fesseviller -> Villers-le-Lac -> Fournet-Blancheroche
  • J4 (lundi) : Fournet-Blancheroche -> Mandeure

Rappel du trajet pédestre

  • J1 (vendredi) : Mandeure -> Blamont
  • J2 (samedi) : Blamont -> Fessevillers
  • J3 (dimanche) : Fesseviller -> Fournet-Blancheroche
  • J4 (lundi) : Fournet-Blancheroche -> Villers-le-Lac

Le trip Jura approche maintenant à grands pas, la météo est l’objet de beaucoup d’attentions, mais il ne faut pas oublier de se préparer.

Coté chargement le choix est fait :

  • à l’avant ma désormais habituelle sacoche By Marion et Quentin qui offre environ 3 L de chargement
  • dans le cadre une Topeak Midloader en taille 4.5 L
  • sur le cadre une Topeak TopLoader de 0.75 L
  • à l’arrière, toujours Topeak avec une Backloader de 15 L
  • deux gourdes sur le cadre pour 1.5 L d’eau (j’envisage d’ajouter un porte gourde sous le cadre pour y placer ma grande gourde)
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Le jour J approche et la météo des derniers jours laisse rêveur.

Mais à plus long terme, quelle est la perspective ?

La situation actuelle n’est pas idéale pour se projeter, mais l’envie de bouger est toujours aussi présente. C’est en regardant un album photo de nos vacances dans le Jura que le déclic est venu, en quelques minutes la décision était prise, nous allons passer un week-end de 4 jours sur les traces de la GTJ. En fait je devrais plutôt évoquer LES GTJ, car même si nous allons faire cela à deux ce sera en mode hybride avec de la rando pédestre pour madame pendant que je vais me retrouver au guidon de mon Graxx.

Nous allons faire étapes communes pour les 3 nuits en itinérance, sans le mode bivouac car en cette saison nous avons envie d’assurer le confort.

Pour ma part le programme sera varié avec 4 étapes assez différentes.

  • Jour 1 : Mandeure -> Blamont, en passant par Valentigney et Pont-de-Roide. 48 km / 1200 D+ pour un début en douceur et prendre le temps de l’acheminement.
  • Jour 2 : Blamont -> Fessevillers, avec de belles options en longeant le Doubs sur ses deux rives. 66 km / 1700 D+ une journée déjà plus chargée.
  • Jour 3 : Fessevillers -> Fournet-Blancheroche en poussant le long du Doubs jusqu’à Villers-le-Lac. 82 km / 2000 D+ la journée la plus dure qui comporte suffisamment de paysages magnifiques pour compenser les efforts.
  • Jour 4 : Fournet-Blancheroche -> Mandeure pour un retour vers la voiture avec une trace majoritairement roulante et peu accidentée de 72 km / 500 D+.

L’idée est donc de faire en 3 jours une descente que Caroline va faire à pied sur 4 jours, puis de retourner chercher la voiture au point de départ pour rentrer à la maison le lundi soir et reprendre le boulot le mardi (je ne garanti pas que je vais aller au boulot en vélo ce jour là).

Dans les grandes lignes cela sera et de loin mon plus gros trip vélo avec plus de 260 km.

Gros coup de froid ce week-end, si toute la semaine a bien profité de la météo clémente, le samedi fut plus maussade.

Alors que nous devions rouler en mode liaison avec un bon groupe, la pluie a bloqué quelques frileux sous les couettes.

Nous partons donc à 4 sous une pluie glaciale heureusement vite remplacée par une neige sympathique.

Ça glisse, jardine et bricole même un peu.

Avec le froid on saute la pause repas pour une sortie prolongée. La neige devient de plus en plus profonde mais on continue à cheminer.

C’est bien fatigués et glacés que nous rentrons pour un long apero.

Le lendemain deux compères sont motivés et nous changeons carrément de secteur pour un programme plus roulant.

Toujours autant de neige, des chemins bien glissants et des branches bien basses perturbent la progression.

Ce week-end s’achève dans la bonne humeur, avec une furieuse envie d’y retourner.

C’est officiel, la bascule vers 2017 est définitive. Maintenant place aux envies de roulages.

Mon programme 2017 comporte déjà quelques dates incontournables que je vous invite à partager.

  • Randos organisées et rassemblements : 
    1. 28 janvier : Ronde Des Cailloux, une rando typée franchissement en Auvergne.
    2. Enduro Mag Days, date non annoncée à ce jour
  • Courses enduro (L2) et endurances
    1. Enduro des Monts de Vologne (9 avril), en Marshal ou en L2, mais dans tous les cas c’est un incontournable de la région.
    2. Grappe de Cyrano (29 et 30 avril), une classique qui fêtera ses 30 ans avec pas mal de surprises, deux jours de course et 8 spéciales
    3. Enduro de Salins les Bains (16 juillet), désormais une tradition bien ancrée et un bon moment à partager avec les potes. Mention spéciale au camping si sympathique.
    4. Enduro de Saône, même si pour le moment l’organisation n’est pas confirmée
    5. Endurance d’Ecurcey (8 octobre), pour renouer avec les courses en équipage et l’ambiance si particulière des endurances.
    6. Endurance d’Avricourt (date non annoncée à ce jour)

Edition avec la mauvaise nouvelle du jour. Le MC Andelot en Montagne n’organisera pas son enduro en 2017. J’espère retrouver cette course au programme 2018.

Je suis malheureusement obligé de faire l’impasse sur l’Enduro Top à Salives qui tombe en concurrence de date avec la Grappe.

Pour le moment, malgré l’envie tenace, je préfère écarter l’enduro sprint de La Bresse car il tombe à une période déjà bien chargée. Une participation de dernière minute n’est néanmoins pas à exclure.

Ce programme est strictement informatif, à part pour la Rondes des Cailloux et la Grappe où les engagements sont déjà partis et enregistrés.

Le soleil est toujours présent et le changement d’heure a bien des avantages pour nous pratiquants de plein air. Grâce aux technologies si pratiques pour prendre et garder le contact, plutôt que de rouler en ordre dispersé nous nous regroupons dans la roue de Ludo pour une rando variée.

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Avant même le départ, premier contact avec les chasseurs locaux qui ont bien délimité leur espace de jeu avec les panneaux règlementaires. Ils nous expliquent clairement les limites de leur terrain de chasse du jour et nous souhaitent une bonne promenade.

Les 2T sont oranges et les 4T bleus, et malgré le petit groupe il y a un bel échantillon de motos. Le café et les croissants sont là, ainsi que le local pour se changer confortablement. Malgré le soleil qui pointe, c’est avec veste et gants chauds que le départ est donné.

Un peu de piste pour s’éloigner de la zone de chasse et on trouve rapidement une longue grimpette pour s’échauffer.

La suite est tout aussi plaisante avec une bonne montée en technicité des passages. Il y a de la pente dans les deux sens et l’humidité bien présente complique par moment les choses.

Deux ou trois passages nécessitent quelques essais pour que tout le monde arrive au sommet, mais le grip est dantesque et c’est le physique qui comme souvent bride les ardeurs. Rapidement la veste s’allège et les gants passent en mode été. Décidément il ne fait jamais froid longtemps en enduro.

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Après un peu de jardinage passant de la terre meuble aux pierres les plus lisses avec bien sur un peu de boue, nous arrivons sur les chasseurs qui terminent leur matinée. La discussion est plus que sympathique, il faut dire que l’un des chasseurs se promène en moto de trial que d’autres sont d’anciens motards amateurs de gros 2T qui poussent… La conclusion de cette rencontre est pleine de sagesse, « il y a de la place pour tout le monde ».

Nous les laissons rejoindre l’apéro et non sans avoir vérifié qu’ils ne désiraient pas chasser l’après-midi, nous prenons la direction de grimpettes bien techniques situées dans la chasse pour « se finir en beauté ».

L’élan est coupé par un tas de grumes. Ajoutez cela à la fatigue et au manque de roulage, vous comprendrez que cette grimpette est restée infranchissable ce jour là. Heureusement Ludo nous a dégainé une autre option tout aussi amusante et c’est en sueur, les bras tétanisés mais souriants que nous terminons cette sortie.

Vivement la prochaine, mais en attendant place à la raquette de bad pour ne pas totalement s’encrouter.

Mars était un peu frais, mais nous avons quand même profité de bons coups de moto.

Voici quelques souvenirs d’une rando/stage en groupe dans la roue d’Eric.

 

 

 

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Trouver un bon spot de roulage enduro relève parfois de la galère, il faut avoir un point de départ pratique, penser au repas et aux ravitaillement éventuels s’assurer de l’ouverture des chemins et des autorisations nécessaires. Si en plus on a prévu de « bosser » un peu la technique il faut être sur de pouvoir jardiner sereinement pendant de longues longues minutes sans gêner.

Fort de cette analyse et avec une forte envie de changement, nous avons décidé de profiter de la formule Stage proposée par Eric de Dynamic Moto Passion. Il nous avait déjà guidé lors d’une rando découverte sur plusieurs jours et sa connaissance du terrain n’a d’égal que sa patience et sa pédagogie.

Premier point compliqué : composer un groupe et trouver des dates compatibles. Le niveau sera très hétérogène mais le seul critère de sélection est la bonne humeur des participants.
Nous voila donc partis à 5, du vieux briscard au jeune fougueux.

L’arrivée dans les Vosges provoque toujours un petit pincement au coeur des enduristes avec la remontée des souvenirs des courses et sorties sur ces terres accueillantes. Après les km de bitume, Le bistro du village nous réconforte avec un bon café.

Le départ se fait directement de chez DMP qui met à disposition un grand parking sécurisé à coté d’un atelier bien équipé. Eric fait rapidement connaissance avec les nouveaux et il prend déjà la température pour concocter un programme sur mesure.

Départ sous les nuages pour une première boucle de rando qui permet de jauger les niveaux et chaque passage de difficulté est l’occasion d’une distribution de conseils bien venus. Nous n’avons pas l’habitude des pierres, cela tombe Eric nous concocte des ateliers variés à base de pierres sèches, humides, en montée, en descente avec ou sans élan. Le top pour mettre en application les conseils et toute sécurité.

Histoire de ne pas trop souffrir les ateliers sont entrecoupés de moments de rando. Une micro averse vient nous rappeler que la météo avait prévu un peu de pluie, même pas de quoi mouiller les maillots qui sont de toutes façons plein de sueur.

Retour à la base pour le repas dans un bistro du village, c’est si bon de voir le bon accueil fait aux enduristes. Depuis plus de 30 ans c’est une véritable symbiose qui se fait entre commerce local, activités touristique et enduro. En tout cas si vous avez l’habitude de vous faire assassiner pour un plat du jour en zone urbaine, cela fait plaisir de manger à sa faim avec de la cuisine maison.

Bon c’est bien beau la gastronomie, mais nous somme là pour faire de la moto. Après avoir chaussé les casques humides nous partons dans une nouvelle zone de jeu. Le relief et la végétation changent radicalement et les pierres laissent place aux racines et à la terre bien adhérente.

On bosse les progressions entre les troncs, les sorties de chemins défoncés et même le fameux pied anglais. Pour ne pas être en reste coté rétine nous profitons aussi de paysages magnifiques avec des étangs nichés bien à l’écart de toute civilisation. C’est dur de résister à la tentation d’une sieste au soleil dans l’herbe fraiches, mais il nous reste des troncs à dompter.

Le dernier atelier est l’occasion de belles démonstrations avec passages d’arbres de face, mais surtout en latéral. Pas évident la manip est la générosité des coups de gaz nous a assuré un spectacle de toute beauté.

Avec le jour qui décline, moins fort néanmoins que nos organismes, le moment est venu de retourner à la civilisation. Nous concluons la journée avec une tournée ou deux en terrasse. Tous les visages sont souriants, les motos sont entières mais parfois un peu froissées et c’est avec le sentiment d’avoir bien progressé que nous chargeons les motos pour reprendre la route.

Prochaine étape Salins-Les-Bains et son bel enduro.