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Le dimanche 29 juin 2014 a vu une première dans l’Est avec le premier Enduro Sprint de La Bresse.  C’était également pour moi un retour entre les banderoles après une trop longue période consacrée à d’autres activités.

Pour remettre les choses dans leur contexte, je me suis inscrit à cette course très rapidement après l’annonce de cette organisation, non seulement par attrait de la nouveauté mais également par soutien et respect pour le courage qu’il faut pour lancer un nouveau type de course avec tous les risques que cela implique pour le club organisateur.

Maintenant place au CR.

Initialement les contrôles étant prévus le samedi après-midi je pensais enchainer avec la reconnaissance du tracé, mais les impératifs n’ont pas été compatibles avec ce plan et c’est dimanche matin, après avoir préparé la moto en catastrophe que je suis parti pour La Bresse. Il fallait être motivé pour sortir du lit à 5h avec le bruit de la pluie qui avait accompagné une partie de la nuit.

Arrivé sur le site, je pensais galèrer pour trouver une place mais le parking était quasiment désert. Je retrouve un paquet d’Alsaciens et on installe un campement au top niveau à partir d’une grande tente Cannondale attachée aux camionnettes. A mesure de l’arrivée des autres pilotes, notre « stand » se renforce par l’ajout de sympathiques Vosgiens et nos avons maintenant une grande place bien au sec.

Les contrôle administratif et techniques sont rapides et efficaces. La petite 250/4T ne réserve pas de mauvaise surprise malgré son inactivité chronique des derniers mois.

La pluie tombe sans cesse depuis notre arrivée, je décide donc lâchement de me passer de reconnaissance de la spéciale, les 1er tours seront idéaux pour ça, car il y a 9 passages annoncés pour chacun des 75 partants.

Mon premier pointage est à 9:30:30 et le départ dans la spéciale se fait rapidement après. Premier tour en mode découverte, le tracé est sympathique et varié. La première chute ne tarde pas sur une petite montée jonchée de roches. Sans reconnaissance le choix de la trajectoire est laissée au hasard et à ce jeu je ne gagne pas aujourd’hui. Le début du tracé est assez technique avec des passages entre roches, arbres et racines, le tout rendu glissant par la pluie quasi continue. On redescend ensuite dans une petite carrière avant de contourner le spot de la buvette pour remonter par une belle marche qui semble pourtant toute facile en photo. Bien entendu comme souvent, la marche ne termine pas sur le plat, mais bien dans un amoncellement de racines et roches plus ou moins saillantes.

Le tracé s’accélère un peu avec l’arrivée sur le site de la montée impossible, on recoupe vers les chemins avec quelques pièges et toujours ces pierres omniprésentes, un grand virage à droite et on attaque la « montée impossible », le grip est rare, mais avec un virage bien négocié ça passe relativement facilement.

C’était la partie facile, maintenant on retourne dans un enchainement technique avec épingles en descente dans les roches puis remontée sur racines et dalles glissantes. Cette zone monotrace sera malheureusement propice aux bouchons à quasiment tous les tours.

On retombe maintenant sur un chemin facile mais sablonneux qui se termine dans des dévers de genets coupés, puis une marche en descente avant une belle piste pour le retour aux cellules, quelques talus à descendre et la dernière ligne droite pour sortir de la spéciale.

Ce premier tour était très sympa, mais tout de suite le ton est donné, ça va être dur de rouler vite dans ces conditions !

La liaison de retour est amusante, on commence par un long dévers facilité par une trace bien marquée avant de descendre sous le parc coureur pour trouver encore des pierres et des racines…

Rien de dur, mais à l’usage on regrette que la liaison ne soit pas avant la spéciale, histoire de ne pas attaquer le chrono à froid.

Je ne vais pas vous faire le détail de chaque tour, mais sachez quand même que sur l’ensemble je n’ai réussi à n’en faire qu’un seul sans chute. Je n’ai jamais réussi à me lâcher et à rouler en confiance.

Pire lors du 5ème tour, alors que je galère dans une montée, un commissaire m’annonce que cela ne sert à rien d’accélérer, la roue tourne, mais pas le pneu !!! Quand je pense que cela faisait 3 tours que je mettais le manque de motricité sur le dos de mon pneu d’occasion « un peu usé ».

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Je termine quand même mon tour pensant à un gripster desserré, au stand c’est plus compliqué je ne trouve pas la vis du gripster !  Axe cassé, le gripster ne fait plus son office le pneu plein d’eau glisse sur la jante. C’est terminé pour aujourd’hui, je n’ai ni les outils ni la motivation pour attaquer un démontage de pneu avec une moto chargé de boue.

Il va me manquer des tours, mais le classement m’importe peu, j’ai passé une bonne journée dans une super ambiance et une course originale et très réussie pour une première.

L’année prochaine je signe, mais à condition de préparer la moto un peu plus sérieusement et d’accumuler un minimum de roulage pour prendre encore plus de plaisir sur ce type de tracé exigent.

PS. Merci à Léo pour les photos d’action.

2 réponses
  1. te
    te dit :

    justement je voulais te contacter pour un accès aux comptes rendus du forum pour avoir des nouvelles de l’enduro sprint
    de la Bresse, ton article tombe à pic. Ca ne semble pas très rapide comme parcours, pas trop galère sous la pluie? @+
    PS, si tu penses à mon accès à l’occaz, je roule de temps en temps
    avec gg,scouby,flin..

    Répondre

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