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Après le baratin, place aux images.

La spéciale 1 au premier tour

 

La spéciale 2 au premier tour

La spéciale 1 au second tour, avec un bonus la cascade devant la buvette.

Retour dans la spéciale 2 pour finir ce bel enduro.

Un peu de liaison pour le plaisir.

 

La question ayant été posée par quelques personnes et comme je ne suis pas sur d’avoir donné la réponse à tout le monde, voici quelques informations sur la capture des images.

C’est une caméra GoPro modèle Hero 2018. Les vidéos sont enregistrées en 1440p30 pour avoir un bon équilibre entre qualité d’image et taille des fichiers.

La stabilisation ainsi que la gestion de la faible luminosité sont activées. Le reste en mode normal pour la gestion de couleurs, le gain en ProTune demandant trop de temps en post-traitement.

Le découpage puis le montage sont fait sur un iMac avec iMovie puis les fichiers sont envoyés sur YouTube.

A titre d’information les fichiers correspondant aux vidéos de cet enduro pèsent environ 1,2 Go chacun.

Cette année le MC Besançon – Gonsans remet le couvert après un enduro kids magnifique. Ils sont généreux et organisent donc une course pour les « grands ».

Au programme un tour composé de deux grandes boucles bien variées, deux spéciales dont une juste à coté du parc coureur et surtout village enduro, ce point central où on retrouve l’essentiel de la course.

Pour plein de raisons, bonnes et moins bonnes je fais le déplacement sur la journée. Le réveil à 4h15 pique un peu, heureusement tout est chargé et je peux filer sur la route quasi déserte.

6h50 je suis sur le parc, les contrôles sont une formalité vite expédiée, maintenant il me reste à patienter et j’en profite pour papoter avec les potes que l’on croise trop rarement.

Nous sommes posés à l’entrée du parc et les véhicules ne vont plus bouger de la journée.

Avant la course

La journée va commencer réellement avec mon départ à 9h44 pour se terminer en théorie à 16h34.

Dès le premier CH l’ambiance est donnée, les traces sont variées et il faut rester concentré pour rester sur les roues. Les fameuses pierres blanches du coin sont encore humides et je commence à regretter les pneus usés. Heureusement la Yam est tolérante et m’aide bien à trouver la motricité. Première zone hard, je me lance en passant entre les chicanes mobiles. Le reste du CH file en tapant dans les bras mais les sensations sont bonnes et le plaisir de rouler permanent.

Arrivée à la SP1 : départ sur des oeufs car il reste quelques traces d’humidité et je pas repéré. C’est une superbe alternance de prairie bien tracée et passages dans les bosquets. C’est très amusant à rouler.

CH1 : pas mal de temps d’avance pour faire le plein, manger un peu et se décontracter. Tout le monde à le sourire.

Le second CH commence doucement, on y retrouve de jolies grimpettes et toujours autant de sous-bois. Quelques descentes dans les pierres donnent des frayeurs et je passe quelques minutes à aider à sortir une moto d’un trou. Si les temps sont aussi larges qu’au CH1, pas de raison de se prendre la tête avec le stress de la montre. 

Arrivée à la SP2 : je ne l’ai pas reconnue non plus, mais tout le monde annonce des passages un peu techniques. Je m’élance donc en mode prudence découverte. La prairie offre du bon grip, mais effectivement il faut rester vigilant lors des passages dans les bois. Il y a moyen de perdre énormément de temps ou même de se faire mal. Elle est bien différente de la SP1, encore plus variée et tout aussi agréable à rouler.

Encore un peu de liaison pour finir le CH et c’est le retour au parc. Avec le temps passé à aider et en entrée de spéciale pour souffler il reste plus de 10 minutes de marge pour ravitailler. Le calcul est donc correct.

J’attaque le second tour en baissant volontairement le rythme, en prenant bien le temps de souffler et en m’appliquant à rouler le plus souple possible. En effet avec les marges de temps du premier tour cela ne sert à rien de se cramer dans les bois. Il n’y a plus de marshal dans le hard mais cela passe d’autant mieux qu’il n’y a personne de tanké. 

A nouveau la SP1, cette fois ci je ne suis pas très lucide et je me vautre en beauté sur les pneus en face de la buvette. Bravo pour le spectacle gratuit…. Le reste est top, avec notamment une belle bourre dans la prairie avec un 2T énervé. Un petit bouchon de Nico à l’entrée du sous bois m’oblige à improviser une trace et à nouveau gaz pour un maximum de plaisir. La petite 250/4T est un régal dans ces conditions.

Encore 20 minutes d’avance, les bras tirent un peu, le genou va bien mais c’est l’épaule qui me joue des tours avec l’engourdissement des doigts et le pouce qui tétanise.

Pas de quoi stresser, la fin est proche. J’aborde le dernier CH sur le même rythme, rouler souple et ne pas se bloquer. Cela marche bien dans la liaison, par contre dans la SP2 je me mélange un peu dans les trajectoires et les rapports. Donc quelques calages mais pas de chute. 

La dernière portion fait mal, j’ai consommé la majorité de mon énergie et en prime j’ai un peu tapé le pied dans la SP2. Je termine en serrant les dents sans prendre de vrai plaisir à rouler, mais l’arrivée est là.

Photo de grouper

Après la photo de groupe on charge les motos et direction buvette pour la traditionnelle mousse de fin de course. Les participants ont le sourire et les compliments sont nombreux pour les organisateurs.

C’est à n’en pas douter l’une si ce n’est la meilleure course de la saison. Un tracé idéalement varié avec des temps assez larges pour permettre à tous de respecter les villages et conserver de la courtoisie dans les chemins. Deux spéciales magnifiques et des bénévoles souriants et sympathiques. Si l’année prochaine je ne dois faire qu’une seule course, ce sera celle organisée par le MC Besançon – Gonsans !

Quelques vidéos avec les deux spéciales en intégralité et un peu de liaison sont en ligne ici.

Le frais arrive alors que l’envie de rouler se fait pressante, un coup de fil et quelques messages plus tard c’est décidé nous allons rouler ce week-end. Après les classiques atermoiements et excuses en ligne nous serons en petit comité ce qui permettra plus de liberté dans le choix des traces. 

Première dose d’enduro avec un départ en soirée, les chemins globalement roulants sont devenus très meubles sous la canicule.

De nombreux arbres couchés par les vents nous font varier les traces, c’est d’ailleurs comme ça que je vais casser le support de la GoPro…

Souvent pour éviter une coupe qui a bouché le chemin nous devons prendre des options un peu hard mais ça passe bien. Je regrette juste d’avoir laissé la moto en position haute, car les appuis sont aléatoires voir acrobatiques. Cela présage d’une nouvelle séance de réglages de suspensions si je décide de conserver ce basculeur.

Mon compère est fidèle à sa réputation en passant partout, il n’y a qu’une seule grimpette jonchée d’arbres dans la prise d’élan puis défoncée par une ornière très meuble qui lui résistera et nous fera changer d’itinéraire. Sur un dernier contournement on ajoute un peu de porté de moto histoire de bien transpirer. 

Sur le retour c’est l’occasion de tester les phares, car dans les bois sombre la luminosité baisse vite. C’est la première sortie avec l’ampoule Led dans la plaque phare de la KTM, l’éclairage est performant, avec une belle couverture lumineuse. Les frontales restent dans les sacs, car demain on retourne rouler.

Dès l’arrivée à la maison, on charge les motos pour le lendemain et hop à table.

Réveil matinal pique un peu, récupération du compère, café et hop un peu de route pour rejoindre le départ du jour. C’est au lever de soleil que nous partons pour cette deuxième dose du week-end.

Le soleil se lève

Nico est venu renforcer le groupe et nous partons pour ce qui va être une reprise pour lui. Le pauvre à été bloqué plusieurs mois sans moto suite à une rencontre avec une souche farceuse.

Au programme chemins roulants, un peu d’échauffement et surtout remise en confiance. Dans ce secteur moins fréquenté les chemins sont souvent bouchés et les traces sont parfois difficiles à trouver. Mais on grimpe tant que c’est possible même si le sol meuble ne nous facilite pas la tâche. 

Paysage

Après quelques pas pour profiter de la vue, on retourne s’amuser dans quelques grimpettes et on se termine par un poil de jardinage.
La matinée est bien entamée et nous sortons finalement des bois pour un retour au calme.

Bilan très positif pour ces deux sorties, avec des terrains et des traces très variés, un plein consommé, une lampe testée et un Nico de retour avec nous.

Autant l’avouer tout de suite, je n’ai pas été à la hauteur du rendez-vous. Le week-end a pourtant bien commencé avec une belle météo, un tracé annoncé technique et un parc coureur bien pratique.

Le briefing du président annonce la couleur, la course devrait être courte mais très intense. Plusieurs passages qui piquent sont à prévoir.

La nuit est agitée, entre l’éclipse de lune, les orages et les voisins campeurs un peu bruyants je me retrouve debout à 5 heures. 
Direction le parc pour retrouver Vincent, on arrive à s’installer idéalement, ce qui est l’un des énormes avantages des assistances fixes.

Les départs sont donnés, les nuages annoncés sont peu présents, laissant place à une chaleur humide qui s’impose à moi dès la sortie de la moto du parc. Nous sommes 3 sur la ligne avec Vincent qui ne va pas me lâcher du week-end et Joerg qui va rapidement nous laisser sur place en roulant efficacement. Première liaison pour rejoindre la SP1, effectivement après quelques minutes, comme annoncé au briefing, on pense bien fort au président… 

Pour moi c’est compliqué, partir à froid comme ça me tape dans les bras et épuise les réserves de condition physique. Nous roulons depuis moins de 30 minutes et je suis déjà carbonisé. En bonus je me fais percuter par une moto en perdition au sommet d’une grimpette puis à nouveau par la même mais avec pilote cette fois-ci dans un virage en dévers, relever la moto tombée dans le trou pompe le peu d’énergie qui reste. Heureusement Vincent reste avec moi, cela me motive et j’essaie de prendre un rythme pour ne pas trop le ralentir.

Arrivés à la SP1 je laisse passer quelques motos pour reprendre du souffle et me lance dans ce qui va au fil du week-end devenir un champ d’ornières en tous genres. Départ soft, de toutes façons je ne suis pas en état de rouler autrement. Dans les premières parties roulantes je prends de l’assurance et un peu de plaisir. Les sous-bois sont sacrément sympa mais demandent une vigilance permanente. Premier passage technique et hop un pilote en perdition, le temps de reculer pour repartir proprement un clampin plus futé que la moyenne se jette dans la trace et bloque tout pendant de longues, très longues secondes. C’est enfin à mon tour et j’attaque le reste en mode liaison ++, le but n’est pas de rouler vite mais de limiter la casse et les dépenses d’énergie. La petite Yam est royale d’efficacité et de douceur, elle me trace et compense souvent mes trajectoires aléatoires et mes erreurs de rapports. Malgré mon mode escargot je double quand même des pilotes en perdition dans les grimpettes ou descentes. Les marshals ont du boulot et auront bien mérité notre reconnaissance.

Sortie de la SP1, enfin quelques instants pour respirer et boire. J’arrive même à tomber à pied en allant récupérer mon sac…. 

Nous reprenons la liaison avec à nouveau de belles grimpettes qui serpentent sur des traces fraiches, cela bouchonne peu mais les occasions de se détendre les bras sont rares. Une bonne descente bien cassante se charge de nous garder bien chauds avant l’arrivée à la SP2.

Le sol de béton est encore humide par endroits, on nous annonce que pour cause d’accident le secteur hard est interdit, cela à au moins l’avantage d’éliminer les hésitations. Départ doux sur le sol glissant, puis je me mélange dans les rapports et n’arrive pas à prendre de la vitesse dans l’herbe (enfin dans les trous avec un peu d’herbe). Passage en sous-bois simple et efficace, je prends l’option soft pour contourner un bouchon. Vincent parti après moi me dépasse dans une partie un peu plus rapide, je ne vais plus le revoir par la suite. Le pilote devant moi part à la faute sur le saut, cela calme mes dernières ardeurs et je joue la sécurité. Troncs et pneus passent en douceur, idem pour la petite marchette qui nous remonte sur le béton, je roule sur des oeufs en étant incapable de sentir le grip et c’est avec soulagement que je sors de la spéciale sur les roues.

Il nous reste peu de temps pour pointer mais heureusement la liaison entre SP1 et CH1 est plus roulante, bien sur on va trouver de la pente, des pierres et des racines mais s’en est presque reposant. Il y a pas mal de chemins blancs, pistes rapides et même un peu de route imposée au club par les contraintes environnementales.

Un peu d’essence, quelques fruits et barres pour recharger les pilotes et hop c’est partir pour le second secteur. Il est annoncé technique et usant, ce n’était pas une vue de l’esprit. Plusieurs longues montées sont transformée en slalom entre les motos arrêtées. Tout va à peu près bien jusqu’au moment où je prend un coup. Passant à coté d’une moto plantée dans la pente alors que le pilote tente de sortir sa moto à grand coups de gas. Non seulement il balance des pierres sur ceux qui suivent mais en plus il perd le contrôle et sa roue termine sur mon guidon, m’écrasant au passage la main gauche. 

Jouant de la douceur de la Yam je repars dans la pente et récupère en attendant Vincent au sommet. La suite de la liaison est une succession de passages plus ou moins techniques mais tous usants. Je ne prend aucun plaisir à rouler et je pars souvent à la faute cramant encore un peu plus d’énergie pour relever la moto.

Vincent me pousse et me motive, c’est grâce à lui que je rallie le CH. Mais la raison l’emporte sur la motivation et je décide de jeter l’éponge en le laissant repartir seul dans le dernier tour.

J’ère dépité en regardant les pilotes réparer ou même recharger les motos. Ne voulant pas totalement abandonner, après un rapide tour de vérification et un plein je rentre la moto au parc pour repartir le dimanche.

A la fin de son second tour Vincent arrive, pendant qu’il fait sa mécanique je vais au camping démonter la tente, car si en plus de la fatigue j’ajoute une nouvelle mauvaise nuit ce sera la catastrophe. 

Le samedi à Vagney s’achève sur un tour à la buvette avant de reprendre la route pour la maison où une bonne douche m’attend ainsi qu’un lit confortable. 

Dimanche 7h petit-dej et hop sur la route de Vagney. Malgré les abandons Le parc est un peu plus chargé que la veille mais on trouve des places bien situées.

Nous partons quasiment sur les mêmes temps que la veille, avec un départ une minute plus tôt. Donc pas la peine de refaire les temps, c’est toujours ça de gagné.

Le début de liaison est bien marqué des passages, mais étrangement cela roule globalement mieux que la veille. Les traces sont faites et cela ne bouchonne pas. Bien sur cela ne va pas m’empêcher de poser le pied dans un trou du mauvais coté de la pente et de me retrouver coincé sur la moto. Heureusement Kilian est juste derrière moi et il me sort de ce mauvais pas. Nous arrivons à la SP1 où je me lance encore plus prudemment que samedi, je ne peux quasiment pas freiner de l’arrière et encore moins prendre appui sur mon pied droit, c’est donc en mode sécurité que je fais la spéciale. Le chrono ne va pas mentir, car sans bouchons ni attente je passe quand même une minute de plus que le samedi entre les cellules. 

Encore un peu de liaison pour se reposer, mais en fait non car c’est toujours usant donc on arrive encore plus entamés à la SP2.

Pas de départ par le hard pour moi, je veux juste rentrer à la maison… Un petit coup de mieux dans l’herbe où je mélange moins les rapports de boite, je remonte même un peu sur Vincent parti avant moi, malheureusement en tentant la trace courte par le secteur hard je perds du temps et de l’énergie. Je termine donc la spéciale en mode sage, évitant sauts et cabrioles.

Nous avons décidé de concert de finir notre CH et d’arrêter la course. C’est donc un peu dépités mais entiers que nous chargeons les motos avant le traditionnel tour à la buvette. 

Pas beaucoup d’images pour cause de prototype de support un peu fragile.

Une nouvelle sortie pour la reprise. Et surtout ce moment délicat où j’ai décidé de refaire la descente qui fut fatale au genou.

Sur des oeufs du début à la fin avec une grosse marge de sécurité, mais c’est fait. En prime on a enchainé sur la montée.

Pour le reste de la sortie à noter une météo au top avec fraicheur mais soleil, un grip un peu précaire, des promeneurs souriants avec qui il est possible de discuter sereinement.

Le retour s’est fait juste avant la nuit avec du dénivelé dans tous les sens et de bonnes suées.

PS. désolé pour la cadrage de la vidéo, la caméra étant restée en sommeil quelques temps je ne suis pas parti avec les bons réglages (et j’ai préféré rouler au lieu de corriger ça).

Entre les appels des clients, les emails en vrac et tous les flux divers, le meilleur message de la semaine est une invitation à rouler avec des potes.

Le froid matinal ne suffit pas à entamer la bonne humeur, surtout qu’à l’approche du point de rendez-vous le ciel se dévoile enfin. Une petite glissade sur le verglas plus tard le camion est en place. On décharge rapidement et direction café croissants.

Programme frisquet aujourd’hui, les gants, vestes et polaires sont de sortie. Bien heureusement le sol n’est pas trop gelé et l’altitude permet de rouler au-dessus de la brume. Cette sortie est une full petits 4T avec une majorité de vieux sur des 250 et le seul jeune sur sa 350. Le grip est bien là et les montées s’enchainent sans douleurs et avec grand plaisir. On découvre de nouveaux paysages et de nouvelles grimpettes. Coup de coeur particulier pour une longue longue longue grimpette bien variée qui termine dans un champ de roches moussues. Impossible ou presque de prendre de la vitesse et une fois encore la Yam fait merveille avec son couple et sa traction omniprésente.

La fin se la joue jardinage avec ré-ouverture de chemins oubliés. Et en séquence finale un lancé de Yam qui laisse quelques stigmates : durite de radiateur percée à moins de 500 mètres de la maison…

Retour en roue libre, chargement des motos, changement de tenues et hop apéro.

Maintenant place au repos et à la mécanique en prévision des sorties de fin d’année.

 

Le soleil est toujours présent et le changement d’heure a bien des avantages pour nous pratiquants de plein air. Grâce aux technologies si pratiques pour prendre et garder le contact, plutôt que de rouler en ordre dispersé nous nous regroupons dans la roue de Ludo pour une rando variée.

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Avant même le départ, premier contact avec les chasseurs locaux qui ont bien délimité leur espace de jeu avec les panneaux règlementaires. Ils nous expliquent clairement les limites de leur terrain de chasse du jour et nous souhaitent une bonne promenade.

Les 2T sont oranges et les 4T bleus, et malgré le petit groupe il y a un bel échantillon de motos. Le café et les croissants sont là, ainsi que le local pour se changer confortablement. Malgré le soleil qui pointe, c’est avec veste et gants chauds que le départ est donné.

Un peu de piste pour s’éloigner de la zone de chasse et on trouve rapidement une longue grimpette pour s’échauffer.

La suite est tout aussi plaisante avec une bonne montée en technicité des passages. Il y a de la pente dans les deux sens et l’humidité bien présente complique par moment les choses.

Deux ou trois passages nécessitent quelques essais pour que tout le monde arrive au sommet, mais le grip est dantesque et c’est le physique qui comme souvent bride les ardeurs. Rapidement la veste s’allège et les gants passent en mode été. Décidément il ne fait jamais froid longtemps en enduro.

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Après un peu de jardinage passant de la terre meuble aux pierres les plus lisses avec bien sur un peu de boue, nous arrivons sur les chasseurs qui terminent leur matinée. La discussion est plus que sympathique, il faut dire que l’un des chasseurs se promène en moto de trial que d’autres sont d’anciens motards amateurs de gros 2T qui poussent… La conclusion de cette rencontre est pleine de sagesse, « il y a de la place pour tout le monde ».

Nous les laissons rejoindre l’apéro et non sans avoir vérifié qu’ils ne désiraient pas chasser l’après-midi, nous prenons la direction de grimpettes bien techniques situées dans la chasse pour « se finir en beauté ».

L’élan est coupé par un tas de grumes. Ajoutez cela à la fatigue et au manque de roulage, vous comprendrez que cette grimpette est restée infranchissable ce jour là. Heureusement Ludo nous a dégainé une autre option tout aussi amusante et c’est en sueur, les bras tétanisés mais souriants que nous terminons cette sortie.

Vivement la prochaine, mais en attendant place à la raquette de bad pour ne pas totalement s’encrouter.

Samedi 20 août 2016 nous arrivons sous la pluie entre Gonsans et Naisey-les-Granges sur le village enduro mis en place par le MotoClub Besançon Saône. Le parc est bien gras avec un accès creusé d’ornières.
Par prudence nous laissons la camionnette sur le dur et direction les contrôles. Au vu de la terre collante nous décidons de faire le technique le dimanche matin, évitant de charger les motos de boue dès le samedi.
Buvette, contrôles, parc coureur, départ, pointages et spéciales sont situés idéalement sur ce site unique, avec tout à portée de marche. Ce sera un régal pour spectateurs, assistances et pilotes.

La SP1 commence par du champ à la terre collante, continue sur un petit terrain de cross très glissant (j’arrive même à tomber à pied lors de la reconnaissante). De petits passages étroits en sous-bois et cela termine par un retour dans le champ. Le samedi la terre est collante et les chaussures sont lourdes.

Au tour de la SP2, une belle succession de virages dans un champ sans fin. En prime l’escargot et quelques pierres traitres. Ce sera une spéciale qui va se creuser un peu mais avec un gros grip si le temps reste au sec le dimanche.

Dimanche 21 août 2016 au matin, la rentrée dans le parc est facile, il y a de la place pour tout le monde. On se regroupe avec d’autres alsaciens pas loin de la buvette… Contrôle technique sans stress et retour au stand pour attendre le départ. Nous avons 7 heures de moto au programme avec 2 tours et 4 passages en spéciales. Le ciel est un peu chargé mais si la météo est fiable il ne devrait pas pleuvoir de toute la journée. Nico en profite pour changer ses poignées baladeuses non sans mal.

Charlymoto racing, enduro… #wrf #enduro #wr250f

Une photo publiée par @scotche le

Départ pour le premier CH1, nous sommes par lignes de 3 pilotes, Nico part une minute après moi. Le terrain est bien humide et dès les premières pierres blanches les souvenirs de glissades douloureuses reviennent. Je roule donc en mode cool ne remontant que peu de pilotes. Il n’y a pas de difficultés dans le premier CH, j’arrive donc avec plus de 45 minutes de marge à l’entrée de la SP1. Je prends donc le temps de bien nettoyer les lunettes avant de m’élancer.

Le tracé dans le champ est parfait, mais je n’ose pas me lâcher sur le terrain de cross, il faut dire que croiser l’ambulance quand tu roules en spéciales c’est pas idéal pour la concentration et la motivation. A la fin du terrain de cross mon compère de liaison me remonte et je m’écarte pour ne pas le bouchonner dans le sous-bois. On termine la spéciale à bloc en conservant le même écart.

Plein, grignotage, changement de masque car nous avons eu un peu de pluie sur le premier secteur et je me pose un peu en attendant Nico. Il arrive bien dans les temps et nous pouvons enchainer.

Les potes en L1 nous ont annoncé un CH2 plus technique et c’est vrai dès le début. Si c’est toujours globalement roulant il y a quelques passages où cela bouchonne. Heureusement la motricité de la WRF fait merveille et c’est sans encombres que j’arrive avec à nouveau plus de 40 minutes d’avance à la SP2.

Les traces sont bien marquées mais pas d’ornières traitres, c’est un plaisir d’envoyer dans les grandes courbes et je joue avec les appuis, certes c’est totalement inefficace mais que c’est amusant. Je tarde un peu à doubler un pilote car je ne suis pas incisif ni agressif mais la petite 250 finit par prendre l’avantage sur la grosse moto.

C’est avec une nouvelle confortable avance que je rejoint le parc. La moto est au poil et la conso est ridicule. Je grignote en attendant Nico et il arrive avec le sourire. Pour lui c’est bricolage de camelbak, plein d’air et hop on attaque le second tour.

Au vu des marges du premier tour je roule cool en essayant d’être le plus propre et détendu possible.

De retour dans la SP1, le grip est terrible et je m’amuse comme un fou. Cette-fois ci je conserve ma marge avec les autres pilotes mais réussi à me planter lamentablement dans le dernier secteur 🙁 J’améliore tout de même mon temps du premier tour (ce n’était pas bien dur).

Dernier ravitaillement et c’est parti pour le CH2. J’ai un peu de mal à rester concentré en roulant cool, parfois même trop cool. comme par exemple quand j’attaque une petite marche technique en 4ème… Et là même le couple du 4t ne peut rien contre le calage. Je vais d’ailleurs me faire avoir quelques fois dans ce tour sur des secteurs faciles car la concentration n’était plus là. Je tords même ma pédale de frein au passage 🙁

Heureusement dans les rares passages techniques je m’applique pour ne pas suer sans raisons.

C’est donc un peu reposé mais avec les bras qui piquent un peu que j’attaque la SP2. Je m’amuse comme un fou mais enchaine les erreurs, sans chute mais avec le frein arrière compliqué à doser je sors régulièrement des appuis ou au contraire je prends appui sur du mou. Le temps du second tour sera donc moins bon que celui du premier.

Je récupère Nico en sortie de spéciale et nous pointons dans les temps pour ce dernier CH de la journée.

Bilan plus que positif avec une bonne grosse journée de moto, des organisateurs au top, un tracé bien adapté aux aléas climatiques, des bénévoles efficaces et souriants et des pilotes contents.

Nico qui découvrait l’enduro en course a réussi largement son chalenge qui consistait à finir puisqu’il termine les deux tours dans les temps et sans bobo.

Enduro des Cornets 2016 terminé. Super journée, bravo à Nico pour sa première.

Une photo publiée par @scotche le

La buvette est prise d’assaut mais la tradition est respectée avec la bière merguez de fin de course.

Bon ok, c’est pas moi qui ai 35 piges cette année, mais ce n’est pas une raison pour manquer le coup. Surtout que là il y avait un sacrément bon morceau de moto au programme.

Si en Alsace rouler sereinement est une sinécure, il reste heureusement des régions où il fait bon randonner et où la cohabitation fonctionne. Forts de ce constat et avec un guide au top, nous sommes partis à 10 motos pour un trip de plus de 120 bornes à 99% TT.

Pour répondre à la majorité d’autrichiennes oranges ou bleues, deux Yam étaient présentes. Coté 2T on avait un large panel de la 125 à la 300 en passant par les 200 et 250, moins de variété coté 4T avec les vieux en 250 et le jeune en 350.

Impossible bien sur de vous décrire par le menu tous les moments sympas. Il y a bien sur eu de la rigolage, du froid, de la neige, un peu de grésil, un super apéro, un très bon repas, des traces à n’en plus finir, encore pas mal de rigolade et un retour avant la nuit.

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Par moment la chaleur s’échappait des casques et les pauses étaient méritées. Vivement la prochaine sortie.

Voici quelques images pour vous faire partager cette journée.

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Pour la 5ème édition de l’enduro des 2 Forts à Salins les Bains le MC Andelot en montagne avait fort à faire avec une canicule généralisée et plus de 40°C annoncés sur le dimanche. Au programme liaisons simplifiées, spéciales raccourcies et mise à disposition d’eau pour les pilotes.

Arrivés le samedi sur place pour théoriquement reconnaitre les spéciales, nous n’avons décollé du camping et de sa piscine que pour les vérifications administratives et organiser notre ravitaillement du soir. Il faisait décidément trop chaud pour trouver la motivation de marcher quelques km sous le soleil. C’était déjà bien compliqué pour Nico de réussir à faire correspondre les immatriculations entre ses différents papiers.

Après une soirée festive puis une nuit courte (merci les voisins pour la musique et l’animation 🙁 ) nous partons pour le CT où Pattes nous fait la seconde montée de stress avec un phare avant récalcitrant.

Les premiers partent pendant que nous profitons de derniers moments de frais à l’ombre pour se mettre en tenue, notre départ est prévu à 9h52 et je suis déjà couvert de sueur. Les motos sont en place, les secondes s’égrainent et notre départ est donné. J’arrive à rentrer assez rapidement dans la course avec un bon lièvre qui donne le rythme, j’essaie de boire mais le débit d’eau est vraiment réduit, le tube est pincé et ne veut pas rester en position. Pas de solution dans l’immédiat, j’arrive quand même à boire un peu et garde le même rythme.

La spéciale 1 est une ligne en sous-bois, bonne nouvelle pour le soleil mais sans reconnaissance c’est forcément la prudence qui l’emporte. Thierry est parti dans ma roue et je vais cravacher pour ne lui laisser que 12 secondes dans l’affaire.

En sortant de la spéciale je prends le temps de bricoler un peu le tube de la poche à eau mais il ne reste pas ouvert, je dois pomper comme un fou pour boire peu et chaud, pas top.

De retour en liaison je peine à trouver un rythme, cela fait décidément trop longtemps que je n’ai plus roulé en condition de courses. Heureusement qu’il n’y a pas de grosses difficultés et je profite des trop rares bouchons pour boire. J’arrive à la SP2 avec seulement 12 minutes d’avances sur mon temps de pointage, ne connaissant pas du tout la spéciale ni le temps nécessaire. J’y passe plus de 10 minutes, je m’effondre totalement et n’arrive pas à contenir Thierry qui me prends 22 secondes dans l’affaire.

J’arrive au ravitaillement quelques secondes avant mon temps de pointage initial, complètement vidé et sans aucune lucidité. Je joue donc la sécurité en prenant le temps de boire beaucoup et manger un peu. Emilie et Georges sont aux petits soins pour moi, j’arrive à manger un peu mais rien ne descend vraiment. Avec du scotch américain j’arrive à maintenir ouvert le tube de la poche à eau.

Patrick arrive et ravitaillement tranquillement. À partir de maintenant nous allons rouler ensemble. Aucune trace de Pattes qui est encore dans la liaison.

Nous pointons et c’est reparti pour la liaison, au début c’est parfait et j’ouvre la trace sereinement en trouvant un rythme cool, mais rapidement c’est la cata, je n’arrive plus à gérer la moto, je loupe les traces et surtout je roule n’importe comment. Je profite d’un écart pour reprendre mon souffle quelques minutes en attendant Patrick et le laisse ouvrir la trace. C’est bien grâce à lui que j’arrive entier à la spéciale 3.

Ce sera le seul vrai bon moment de moto de toute cette journée, une spéciale superbe tracée dans du pré à vaches, c’est un régal d’y rouler et surtout c’est bien adapté au pilotage à vue. En prime un soucis informatique nous force à faire une bonne pause avant d’entrer dans la spéciale. J’y laisse mes dernières forces, en sortant à l’agonie et n’ayant d’autre solution que de m’allonger temps à l’ombre des arbres.

Toujours guidé par Patrick nous terminons notre tour et s’en sera fini pour nous. L’abandon est un résultat que l’on souhaite toujours éviter, mais la raison doit parfois être la plus forte.

Nous retrouvons Pattes  tranquillement allongé à l’ombre du camion, il a lâché l’affaire un peu avant la SP2 et s’est trouvé un compère d’infortune pour rentrer entier au parc.

Ce n’est qu’après de longues minutes de repos, beaucoup d’eau et un peu de fraicheur que nous trouvons la force d’aller manger un peu. Nico arrive, il a lui aussi pas mal de retard mais il a terminé son tour. C’est ensuite au tour de notre assistance d’arriver, nous annonçant que Ludo et Pat (c’est compliqué il y a 3 Patrick’s dans la bande) sont toujours en course et forcent pour terminer. Ludo arrive content et c’est enfin au tour de Pat d’arriver au milieu des Inters Suisses. Le groupe est au complet et les aucune blessure à déplorer.

Grand bravo à Nico, Ludo et Pat (qui ne fait de l’enduro que depuis quelques semaines) pour avoir bouclé leur tour de circuit. Ils ont été déterminés et prudents.

Maintenant place aux images avec une petite sélection de liaisons.

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Et la spéciale 3.

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Maintenant il faut reprendre la forme, perdre pas mal de mauvaises habitudes et continuer à rouler pour se faire plaisir. Même si le bilan est bien terne coté moto, il est sacrément positif niveau humain avec une assistance au top, des potes qui gardent le sourire dans toutes les circonstances, le plaisir de revoir du monde et surtout une assistance au top niveau ! Merci les potes, un weekend avec vous, c’était un super cadeau d’anniversaire.