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Mars est bien entamé et tient toutes ses promesses à matière de giboulées et de météo capricieuse, le printemps est arrivé mais le froid reste mordant et il n’est pas rare de trouver de la neige lors des sorties qui grimpent un peu.

Sans entrer dans le détail, nous sommes passés en quelques jours de tours de VTT printanier à du gravel franchement frisquet, de la terre bien adhérente à la boue collante, du soleil à la neige glaciale avec ses plaques de verglas.

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Cet hiver a été bien étrange coté météo. Si effectivement quelques chutes de neige sont venues blanchir les paysages et les montagnes, la plaine et les Vosges proches sont restés accessibles aux vélos.

Nous en avons profité largement et même remisé les tenues hivernales. Dimanche une sortie sous la bruine m’a bien rappelé l’adage « En avril ne te découvre pas d’un fil ».

Parti avec 9° au compteur la température baisse vite et c’est avec 1° que je bascule vers la descente. Les flocons ont remplacé les gouttes mais ne tiennent pas au sol.

Avec le froid nous avons également eu droit au retour du vent et les arbres mis en travers de nombreux chemins.

Encore un chemin compliqué 😉
Sur la crete

Forcément ça devient compliqué de rouler à la recherche du chrono, alors on en profite pour récupérer et rouler à la cool.

Au passage j’en ai profité pour essayer la fonction alerte d’urgence du Garmin Edge 820. Finalement c’est pas évident de réussir à annuler l’alerte si on remonte trop vite sur le vélo…

Au départ ce devait être une petite sortie pour se changer les idées…

Parti sous le soleil d’hiver avec un magnifique ciel bleu, je tombe rapidement la veste et profite du dégel pour jouer à glisser un peu.

Vue sur le HK

Arrivé au Schaentzel, après une petite pause je décide de pousser vers le refuge Rotzel.

Pause au soleil

Malheureusement les singles sont chargés de neige et de boue et les grands chemins un peu trop glacés à mon goût. Et le contournement est fermé par un panneau chasse peu rassurant 🙁

Une chasse en semaine, un oubli ou une « fermeture » abusive ?

Une plaque de glace se glisse sous la roue avant et m’offre ma première boite de l’année.

Ça glisse

Retour vers le Schaentzel, j’en profite pour grignoter un peu et pour remettre la veste car les températures chutent et le soleil se cache derrière les arbres.

La descente vers Kintzheim est joueuse malgré les travaux forestiers qui ont laissé pas mal de branches en travers et de belles ornières. Le sol à l’ombre est encore bien gelé mais ça grippe mieux qu’en haut.

Après un passage par l’étang de pêche je retourne vers la maison. C’est en voulant prendre une dernière photo que je me rend compte que je n’ai plus le téléphone portable dans la poche qui est restée ouverte…

Donc demi tour…. Les descentes amusantes sont maintenant des montées qui tirent dans les jambes. Je roule avec un oeil sur les bords du chemin à la recherche du téléphone.

C’est en arrivant au Schaentzel (pour la 3ème fois de la journée) que je retrouve le téléphone. Je l’avais sorti de la poche au moment de remettre la veste. Quand on a pas de tête on a des jambes.

Je redescend vers la maison par un trajet un peu plus court et j’arrive peu avant la tombée de la nuit.

Notes pour plus tard :
– toujours vérifier ses affaires avant de quitter un point de pause.
– même en partant en début d’après-midi, laisser la lampe dans le sac.

https://www.relive.cc/view/g29962924159

Bien habitué à la neige en moto, les sensations lors de la dernière sortie vtt étaient d’autant plus frustrantes.

Après une soirée agitée à l’interclub de l’ABC Chatenois, nous partons pour un petit tour histoire de conclure la semaine en beauté.

Départ dans le froid, mais bien vite la pente aide à se réchauffer. Malheureusement nous avons bien vite l’impression d’être collés au sol, avec une montée qui passe de ludique à interminable. Le sol est gelé et recouvert d’une couche de neige lourde. Les sensations de roulage sont entre la boue et le sable avec en prime la sensation de glissade sur quelques plaques de glace cachées.

Première pause photo pour souffler un peu.

La pause photo
La pause photo

Au sommet de la première montée, alors qu’on prévoyait initialement un plus grand tour, nous décidons unanimement de limiter la casse. Après une nouvelle pause photo pour profiter de la vue magnifique, nous redescendons par la DH Cailloux.

Rocky’s devant l’Ortenbourg
Vue sur le HK.
Vue sur le HK.

Pour mon second passage sur cette trace c’est toujours autant de plaisir, même si quelques plaques de glace n’aident pas à la confiance et au lâchage de freins. Il faut oser chercher les cotés pour trouver du grip sur le sentier bien tassé par les marcheurs.

Une dernière photo en bas et on rentre tranquillement avec toujours cette sensation de lourdeur dans les jambes qui peine à disparaitre.

J’en ai profité pour ressortir la GoPro de son hibernation. Mise en place que la boucle du sac et hop ça donne un petit montage souvenir.

https://www.relive.cc/view/g29495741393

La neige et le froid sont arrivés et semblent décidés à rester quelques jours sur nos contrées. C’est l’occasion de sortir un peu les motos pour jouer à chercher l’adhérence.

Les chemins sont couverts d’une fine couche et l’adhérence globale est correcte. En fait ce n’est pas tant la neige que la couche gelée qui rend les traces aléatoires.

En s’engouffrant dans un chemin peu fréquenté on constate que les derniers coups de vent ont sacrément encombré les passages. Après quelques minutes le froid est oublié et on commence à bien suer.

Le gibier est nombreux et avec l’approche de la nuit il se fait de moins en moins peureux.

La nuit est tombée et les lampes sont de sortie. Après un peu de bûcheronnage pour libérer un chemin en prévision des prochains passages en vélo, nous faisons notre premier demi-tour au pied d’une grimpette totalement glacée où il est impossible de tenir sur ses pieds. L’alternative est également bouchée. Nos motivation n’étant pas à la hauteur de troncs et branches, nous remontons notre trace sur quelques km.

La nuit est bien noire maintenant et le sol gelé nous force à jouer finement pour arriver en haut des montées même peu techniques. Le pneu arrière qui avait été inauguré pour la VDLC 2018 est vraiment en fin de vie dans ces conditions.

Le retour vers la maison se fait par de petits chemins sympathiques, toujours aussi surprenants à la lumière des lampes.

Bilan positif avec cette reprise en main, même si la vitesse moyenne a finalement été inférieure à celle de la dernière sortie VTT…

Après une soirée usante au badminton on enchaine pour une après-midi de roulage entre neige et terre humide.

Au passage c’est l’occasion de roder le nouveau joujou, un Rocky Mountain en 29″ qui vient à point pour la saison avec ses bons gros pneus et son grip de fou.

Le froid du départ est rapidement vaincu par la pente et on évolue vers le Hahnenberg dans un doux micro-climat. Les matchs de la veille sont bien présents dans les jambes mais le plaisir de rouler est plus fort.

Les rares marcheurs croisés sont souriants et la discussion cordiale, la vue du sommet manque un peu de profondeur…

Vue sur Chatenois depuis le Hahnenberg

Première descente et donc rodage de freins. La neige impose la prudence mais rapidement je lâche les freins et cherche à découvrir le vélo.

Le grip est étrangement assez présent, j’ose lâcher les freins et chercher à jouer dans les épingles.

A peine en bas de la première descente nous décidons de remonter pour reprendre notre dose. En roulant tranquillement j’en profite pour jouer avec les modes de l’amortisseur, contrairement à mes attentes, sur les montées mêmes roulantes le vélo semble moins fatiguant en mode ouvert. Je teste la position fermée sur un coup de cul, mais il faut des jambes pour en profiter.

C’est reparti pour la descente, le jour touche à sa fin et on hésite même à sortir les lampes pour voir entre les sapins.

Arrivée en bas avec le sourire et de bonnes sensations. Vivement la prochaine, je commence à être accro.

Petit aparté « performance », j’avais déjà pratiqué ces descentes sur le sec avec mon fidèle Genius que j’avais bien en main. Mais malgré la neige et le sol humide j’ai amélioré tous mes temps avec le nouveau vélo au premier essai…

Bon début d’année avec un tour vers le Taennchel. Départ à la cool sous quelques flocons avec Christophe.

Nous avançons doucement mais surement en profitant d’une météo finalement clémente avec une température proche du zéro et peu de vent.

La vue des châteaux est toujours aussi impressionnante.

Une petite erreur de navigation nous fait grimper dans le dur avant d’arriver au cerisier noir et de monter vers l’abri du Taennchel puis de continuer le beau single vers le Rocher de la Paix d’Udine.

Arrivés au Rocher de la Garde sous une neige rendant les racines carrément aléatoires nous basculons dans la pente pour retrouver le cerisier noir puis les 3 chateaux avec la DH « Facile » puis le retour super ludique vers Ribeauvillé.

Bilan 18 km et 800 D+. Vivement la prochaine, avec ou sans moteur.

La météo hivernale est enfin là, un beau manteau couvre les bois et montagnes. L’envie de rouler est forte mais les contraintes nombreuses. 

La neige qui ne tombe plus, quelques heures de dispo en fin de journée et un pote qui a été gâté à Noël avec une belle lampe performante.

C’est les ingrédients d’une bonne sortie bien glissante qui s’est terminée à la lampe. Un programme soft mais rendu physique par la neige fraiche qui par endroits couvrait une belle couche de glace ou de terre gelée.

En roulant dans ces conditions on redécouvre des passages habituellement monotones. Le grand chemin serpentant dans les bois devient un énorme moment de rigolage avec la glisse et la féérie de la neige scintillant sous les lampes.

Malgré les craintes et les annonces alarmistes de la météo, nous n’avons pas eu froid…

Vivement la prochaine avec mon nouveau camarade de jeu pour les roulages nocturnes.