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Seconde course de la saison, l’enduro des Monts de Vologne est pour bientôt.

De tous les cotés les motos sont en cours de préparation, entre les coupeurs / soudeurs, ceux qui chassent la fuite et les autres plus occupés à préparé l’apéro de samedi soir, il y a pas forcément beaucoup de monde concentré sur le travail cette semaine.

En tout cas les indicateurs sont au vert avec une météo qui annonce même du soleil sur les Vosges et un point de ravitaillement unique qui va sacrément simplifier la vie des pilotes et assistants.

Petits changements sur la météo qui va vers du mieux. Nous devrions éviter de rouler sous la pluie, mais impossible par contre d’espérer rouler sur du sec. 

L’assistance est organisée, hier soir c’était atelier pneus à la maison avec deux changement sur TUbliss et une paire en bib.

Tout le groupe sera en pneus neufs, je vais m’arranger pour suivre le mouvement dès que j’ai reçu de quoi remonter la moto. 
Coté moto je suis largement dans les temps, il ne reste plus qu’à vidanger et la remonter (plastiques / pneus / filtres). 

Coté numéro également un petit changement (#247), j’ai obtenu de l’organisation un échange, nous avons donc des numéros qui se suivent.

Pour rappel, dans le groupe on trouve Damien (#249) qui roule très rarement en enduro et n’a aucune expérience la course en dehors de Faulx 2015.
Nicolas (#250) un « jeune » rouleur beaucoup plus régulier, toujours partant pour des sorties techniques voir hard, inscrit sur de nombreuses autres courses de la saison 2018.
Patrick (#248), un « ancien » avec une expérience plus étoffée, plusieurs VDLC, quelques enduros de ligue et qui après une longue pause revient ponctuellement entre les banderoles.

L’objectif avoué est de finir, idéalement dans les temps, mais surtout en profitant au maximum de cette course unique dans la région, dont la qualité est toujours présente.

Le soleil est toujours présent et le changement d’heure a bien des avantages pour nous pratiquants de plein air. Grâce aux technologies si pratiques pour prendre et garder le contact, plutôt que de rouler en ordre dispersé nous nous regroupons dans la roue de Ludo pour une rando variée.

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Avant même le départ, premier contact avec les chasseurs locaux qui ont bien délimité leur espace de jeu avec les panneaux règlementaires. Ils nous expliquent clairement les limites de leur terrain de chasse du jour et nous souhaitent une bonne promenade.

Les 2T sont oranges et les 4T bleus, et malgré le petit groupe il y a un bel échantillon de motos. Le café et les croissants sont là, ainsi que le local pour se changer confortablement. Malgré le soleil qui pointe, c’est avec veste et gants chauds que le départ est donné.

Un peu de piste pour s’éloigner de la zone de chasse et on trouve rapidement une longue grimpette pour s’échauffer.

La suite est tout aussi plaisante avec une bonne montée en technicité des passages. Il y a de la pente dans les deux sens et l’humidité bien présente complique par moment les choses.

Deux ou trois passages nécessitent quelques essais pour que tout le monde arrive au sommet, mais le grip est dantesque et c’est le physique qui comme souvent bride les ardeurs. Rapidement la veste s’allège et les gants passent en mode été. Décidément il ne fait jamais froid longtemps en enduro.

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Après un peu de jardinage passant de la terre meuble aux pierres les plus lisses avec bien sur un peu de boue, nous arrivons sur les chasseurs qui terminent leur matinée. La discussion est plus que sympathique, il faut dire que l’un des chasseurs se promène en moto de trial que d’autres sont d’anciens motards amateurs de gros 2T qui poussent… La conclusion de cette rencontre est pleine de sagesse, « il y a de la place pour tout le monde ».

Nous les laissons rejoindre l’apéro et non sans avoir vérifié qu’ils ne désiraient pas chasser l’après-midi, nous prenons la direction de grimpettes bien techniques situées dans la chasse pour « se finir en beauté ».

L’élan est coupé par un tas de grumes. Ajoutez cela à la fatigue et au manque de roulage, vous comprendrez que cette grimpette est restée infranchissable ce jour là. Heureusement Ludo nous a dégainé une autre option tout aussi amusante et c’est en sueur, les bras tétanisés mais souriants que nous terminons cette sortie.

Vivement la prochaine, mais en attendant place à la raquette de bad pour ne pas totalement s’encrouter.

Si vous avez suivi le truc, je roule depuis avril 2011 en TUbliss à l’avant et décembre 2011 en TUbliss à l’arrière. Je démonte et remonte mon kit complet lors des changements de moto et c’est d’ailleurs à l’occasion du remontage sur la nouvelle moto livrée en chambres que je me suis décidé à faire un récap de ces années d’utilisation sur 3 motos différentes.

Petit rappel, les TUbliss sont des kits permettant de transformer une roue enduro classique en tubeless. Le principe est une membrane gonflable qui se loge dans le fond de la jante et qui par l’intermédiaire d’une chambre à air haute pression vient se plaquer contre les talons du pneu, assurant ainsi tenue du pneu sur la jante et étanchéité. Un gripster spécial contenant une valve permet ensuite de gonfler directement le pneu avec la pression de son choix.

Le budget usure

En 5 saisons j’ai roulé au total 990 heures. 580 heures en 300/2T et 410 heures en 250/4T.

D’après mes comptes sommaires, j’ai passé environ 11 pneus avant et 18 pneus arrière. Je n’ai en effet pas compté le nombre exact de pneus, mais surtout sur la 250/4T les basses pressions de roulage permises ont sacrément limité ma consommation de boudins arrière. C’est également un fait que le terrain local est propice au roulages avec des pneus usés.

Les seules pièces d’usure nécessaire au niveau des tubliss ont été des membranes de rechange. Et encore c’est surtout du à des pincement lors de démontages précipités.

J’ai consommé en plus de éléments livrés avec le kit d’origine, 2 membranes avant, 3 membranes arrière, un jeu de fond de jante et un bidon de préventif anti-crevaison pour un montant d’environ 90 €, soit un peu moins de 20 € par saison.

Le bilan

Coté positif par rapport aux bib’s c’est que sur cette période je n’ai cassé aucun rayons et que j’ai pu garder mes pneus plus longtemps. Par ailleurs, comme en chambres, il n’y a pas de période de rodage, la bonne pression est utilisable immédiatement.

Seul bémol en plus de l’impossibilité de monter efficacement un pneu d’occasion qui a été roulé avec une gripster, c’est la possibilité de crevaison toujours présente en cas déchirure du pneu.

Cela m’est arrivé deux fois, la première avec une barre métallique dans le pneu (merci les chemins Vosgiens). la fuite était limitée grâce au préventif que j’ajoute lors du montage, j’ai donc terminé la journée et réparé le pneu à la maison.

La seconde plus compliquée à nouveau sur une rando plutôt technique terminée à la frontale, j’ai déchiré le coté du pneu sur un bon cm. J’ai continué à rouler sans soucis ni déjanter. Bien sur en course et en spéciales j’aurais du rouler doucement, mais qui aurait vu la différence ?

Pour l’anecdote, sur cette période j’ai occasionnellement roulé en BIB et en chambres, par exemple lors du rodage de ma WR250F actuelle ou parce que je voulais passer des pneus d’occasion… D’ailleurs cela m’a gâché une course dans la boue en bib mousse suite à la casse d’un gripster arrière. Comme quoi, même en bib il arrive de ne pas pouvoir finir une course 🙁

Un dimanche de fin octobre dans le Jura, cela peut aussi se passer sous le soleil et avec des températures clémentes. Tant mieux car nous participions à la dernière manche du Championnat de Franche-Comté d’endurance TT.

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Depuis Faulx j’étais en recherche d’une solution pour ma roue avant, le bib étant assez rapidement écarté, aussi bien pour des raisons de tarif que d’agrément, je me suis donc plongé dans la comparaison entre tireballs et tubliss deux produits importés en France par Yo de WerEurope. Rassuré par ses conseils je me suis donc décidé pour un Tubliss 21 pouces.

Restait le choix du fournisseur, j’ai fait confiance à www.ttshop.fr une boutique internet, tenue par un enduriste régulièrement présent sur internet. Il propose des tarifs placés et une large gamme de produits. Mardi 5 dans la journée la commande est passée, elle est expédiée dans la soirée et le colis est arrivé ce matin 7 avril. Les délais sont impeccables comme l’emballage.

A la lecture du mode d’emploi en français, l’installation semble aisée et sans risques. Je vais m’y atteler ce soir, un pneu neuf ayant même été prévu pour l’occasion.

Voila, c’est monté. En suivant la notice ça va tout seul, le système trouve bien sa place en fond de jante sans forcer du tout. Finalement le plus long a été de faire un trou de 10 bien propre pour le gripster spécial.

Le montage du pneu est un peu étrange au début, car on rentre la jante complètement dans le pneu avant montage, mais je pense qu’avec l’entrainement ça doit aller très bien et très vite. Le principe de la chambre de pression interne est par contre génial pour le positionnement du pneu sur la roue. Même pas de besoin de mettre un coup de pression pour le placer. J’ai gonflé à 800 g vers 18h45, la pression sera vérifié demain soir.

Dans la série préparation la moto a reçu un psb neuf et j’ai redressé les protèges mains qui avaient bien mangé à Faulx. Demain découpe et pose des numéros.

Vivement dimanche.