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La fiabilité des prévisions s’améliore à l’approche du départ, si effectivement comme prévu les températures seront plus basses qu’en ce moment, nous devrions passer entre les goutes et ne pas subir d’orages.

Rappel du trajet gravel :

  • J1 (vendredi) : Mandeure -> Blamont
  • J2 (samedi) : Blamont -> Fessevillers
  • J3 (dimanche) : Fesseviller -> Villers-le-Lac -> Fournet-Blancheroche
  • J4 (lundi) : Fournet-Blancheroche -> Mandeure

Rappel du trajet pédestre

  • J1 (vendredi) : Mandeure -> Blamont
  • J2 (samedi) : Blamont -> Fessevillers
  • J3 (dimanche) : Fesseviller -> Fournet-Blancheroche
  • J4 (lundi) : Fournet-Blancheroche -> Villers-le-Lac

Le jour J approche et la météo des derniers jours laisse rêveur.

Mais à plus long terme, quelle est la perspective ?

Dernière ligne droite pour la « préparation » avant l’enduro de Vagney édition 2018.

L’organisation distille progressivement les informations utiles. 

Il y aura bien deux spéciales avec une spécificité pour la SP1 qui sera utilisée dans les deux sens, avec tirage au sort du sens du samedi lors du briefing pilotes du vendredi soir (19h30) et sens inverse le dimanche.

Il est nécessaire (en théorie) de reconnaitre la spéciale dans les deux sens. L’organisation nous a également communiqué les itinéraires d’accès aux spéciales.

Coté météo l’amélioration des prévisions continue et le dimanche devrait être épargné par les pluies.
Il reste la grosse question des orages pour samedi mais rouler au moins un jour au sec c’est déjà bien.

Comme vous pouvez le constater c’est comme souvent le grand écart entre les différents sites de prévision météo. Difficile de savoir avec certitude ce qu’il va se passer dans les « montagnes », surtout en matière d’orages.

La préparation de Vagney continue, la moto est intégralement remontée avec filtres propres et les vérifications d’usage.

Je vais repartir avec les pneus qui ont commencé la saison, j’espère ne pas trop être pénalisé, mais je fais confiance à la bonne tenue des Metzeler Six-Days qui est de toutes façons bien moins aléatoire que ma « technique de pilotage ».

Si comme moi vous gardez un oeil sur les prévisions météo vous avez du constater que l’évolution est plutôt bonne. Bien sur le samedi restera arrosé mais on peut rêver de reconnaissances sèches et d’un dimanche favorable.

Coté informations utiles on a maintenant le plan des parkings et la localisation des CH.

Et grâce à Lionel quelques images pour se préparer mentalement à la spéciale de Rochesson qui vaudra le déplacement (et le temps passé en reconnaissance).

Dans moins d’une semaine nous allons retrouver les terres vosgiennes et les banderoles pour l’Enduro des Hautes Vosges organisé à Vagney et dans les environs.

Au programme deux jours de course comptant pour le Championnat Grand Est d’enduro 2018.

Pour le moment la météo s’annonce perturbée avec de très fortes probabilité de précipitations en milieu de semaine mais surtout le samedi.

Déjà que les traces du coin sont compliquées sur le sec, ça annonce de bonnes suées pour tenir deux tours sur les deux jours.

Coté organisation on nous annonce un point de ravitaillement unique à Vagney, ce qui va faciliter le travail des assistances. Il y aura également deux spéciales.

Salives et Loisirs Off Road, décidément des incontournables pour la pratique de l’Enduro.

Souvent l’idée d’un stage émerge mais la concrétisation est parfois pénible, surtout quand il s’agit de composer avec les agendas et les niveaux hétérogènes. C’est finalement via internet et grâce à la détermination de Nico que le groupe s’est constitué. Notre objectif du moment était de progresser un peu, de prendre beaucoup de plaisir à rouler et de se retrouver entre potes. La solution du stage sur mesure avec Romuald est idéale pour cela. Nous avons profité de ses conseils toute la journée du samedi avec du travail sur toutes les bases de l’enduro moderne.

Virages à plat, troncs, freinages, compressions, montées, pierres, racines, sauts, etc… dans l’ordre et le désordre avec des consignes adaptées à tous et un oeil acéré pour détecter les erreurs. Pour les erreurs l’avantage avec nous c’est qu’il y avait de la quantité et de la diversité…

Mais dans le détail ça donne quoi ?
Ben oui il est où le CR de 3 pages ?

Arrivée le vendredi soir à Salives en ordre dispersé en fonction des horaires de départs et des péripéties diverses. Patoche et moi sommes les premiers sur place, Damien arrive avec les Nicos et Valentin mais surtout avec la tireuse directement en température. On peut tester ça avec une part de tarte aux pommes en attendant les Vosgiens retardés par un remontage d’Husaberg tardif mais efficace.

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Samedi matin, grand soleil sur la Bourgogne et grosse volonté de rouler. Après un rapide échauffement sur de la ligne soft, Romuald nous indique une trace de référence et nous demande de rouler pour voir nos défauts sur quelques tours. En fait un seul tour est suffisant…

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Le boulot commence par la base pourtant si compliquée du virage à plat.

Les explications sont limpides et les consignes applicables. Le freinage de trappeur sur la terre est toujours aussi jouissif et il y a du disque qui couine dans tous les sens et des roues qui bloquent.

On passe ensuite aux compressions détentes pour passer pneus puis troncs de plus en plus gros en finissant par le fameux baobab de l’Enduro Top.

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Une dernière descente dans le sable impose le respect avec les ornière profondes, mais finalement avec la bonne position et un poil de confiance cela passe très bien dans les deux sens. Maintenant direction la pause pour le repas concocté par le Chef Nicolas.

L’après-midi direction une spéciale en ligne avec quelques passages savoureux et du travail sur un virage en appui. On rigole bien et l’ambiance est au top.

Cela se poursuit par un des grimpettes de tous types, avec ou sans pierres / racines / feuilles. Les exercices et les conseils sont au top, j’ai particulièrement été épaté par les montées à vitesse très réduite ou les départs dans la pente.

De retour sur le terrain on bosse un peu les sauts avant de finir la journée par une mousse bien méritée et une côte de boeuf.

Une bonne nuit et demain on retourne rouler en mode rando.

Voici la vidéo en version longue pour les plus patients.

 

La météo reste au beau pour ce week-end. Ce sera plus poussière que boue, mais on n’est jamais à l’abri d’une surprise de dernière minute.

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Samedi 20 août 2016 nous arrivons sous la pluie entre Gonsans et Naisey-les-Granges sur le village enduro mis en place par le MotoClub Besançon Saône. Le parc est bien gras avec un accès creusé d’ornières.
Par prudence nous laissons la camionnette sur le dur et direction les contrôles. Au vu de la terre collante nous décidons de faire le technique le dimanche matin, évitant de charger les motos de boue dès le samedi.
Buvette, contrôles, parc coureur, départ, pointages et spéciales sont situés idéalement sur ce site unique, avec tout à portée de marche. Ce sera un régal pour spectateurs, assistances et pilotes.

La SP1 commence par du champ à la terre collante, continue sur un petit terrain de cross très glissant (j’arrive même à tomber à pied lors de la reconnaissante). De petits passages étroits en sous-bois et cela termine par un retour dans le champ. Le samedi la terre est collante et les chaussures sont lourdes.

Au tour de la SP2, une belle succession de virages dans un champ sans fin. En prime l’escargot et quelques pierres traitres. Ce sera une spéciale qui va se creuser un peu mais avec un gros grip si le temps reste au sec le dimanche.

Dimanche 21 août 2016 au matin, la rentrée dans le parc est facile, il y a de la place pour tout le monde. On se regroupe avec d’autres alsaciens pas loin de la buvette… Contrôle technique sans stress et retour au stand pour attendre le départ. Nous avons 7 heures de moto au programme avec 2 tours et 4 passages en spéciales. Le ciel est un peu chargé mais si la météo est fiable il ne devrait pas pleuvoir de toute la journée. Nico en profite pour changer ses poignées baladeuses non sans mal.

Charlymoto racing, enduro… #wrf #enduro #wr250f

Une photo publiée par @scotche le

Départ pour le premier CH1, nous sommes par lignes de 3 pilotes, Nico part une minute après moi. Le terrain est bien humide et dès les premières pierres blanches les souvenirs de glissades douloureuses reviennent. Je roule donc en mode cool ne remontant que peu de pilotes. Il n’y a pas de difficultés dans le premier CH, j’arrive donc avec plus de 45 minutes de marge à l’entrée de la SP1. Je prends donc le temps de bien nettoyer les lunettes avant de m’élancer.

Le tracé dans le champ est parfait, mais je n’ose pas me lâcher sur le terrain de cross, il faut dire que croiser l’ambulance quand tu roules en spéciales c’est pas idéal pour la concentration et la motivation. A la fin du terrain de cross mon compère de liaison me remonte et je m’écarte pour ne pas le bouchonner dans le sous-bois. On termine la spéciale à bloc en conservant le même écart.

Plein, grignotage, changement de masque car nous avons eu un peu de pluie sur le premier secteur et je me pose un peu en attendant Nico. Il arrive bien dans les temps et nous pouvons enchainer.

Les potes en L1 nous ont annoncé un CH2 plus technique et c’est vrai dès le début. Si c’est toujours globalement roulant il y a quelques passages où cela bouchonne. Heureusement la motricité de la WRF fait merveille et c’est sans encombres que j’arrive avec à nouveau plus de 40 minutes d’avance à la SP2.

Les traces sont bien marquées mais pas d’ornières traitres, c’est un plaisir d’envoyer dans les grandes courbes et je joue avec les appuis, certes c’est totalement inefficace mais que c’est amusant. Je tarde un peu à doubler un pilote car je ne suis pas incisif ni agressif mais la petite 250 finit par prendre l’avantage sur la grosse moto.

C’est avec une nouvelle confortable avance que je rejoint le parc. La moto est au poil et la conso est ridicule. Je grignote en attendant Nico et il arrive avec le sourire. Pour lui c’est bricolage de camelbak, plein d’air et hop on attaque le second tour.

Au vu des marges du premier tour je roule cool en essayant d’être le plus propre et détendu possible.

De retour dans la SP1, le grip est terrible et je m’amuse comme un fou. Cette-fois ci je conserve ma marge avec les autres pilotes mais réussi à me planter lamentablement dans le dernier secteur 🙁 J’améliore tout de même mon temps du premier tour (ce n’était pas bien dur).

Dernier ravitaillement et c’est parti pour le CH2. J’ai un peu de mal à rester concentré en roulant cool, parfois même trop cool. comme par exemple quand j’attaque une petite marche technique en 4ème… Et là même le couple du 4t ne peut rien contre le calage. Je vais d’ailleurs me faire avoir quelques fois dans ce tour sur des secteurs faciles car la concentration n’était plus là. Je tords même ma pédale de frein au passage 🙁

Heureusement dans les rares passages techniques je m’applique pour ne pas suer sans raisons.

C’est donc un peu reposé mais avec les bras qui piquent un peu que j’attaque la SP2. Je m’amuse comme un fou mais enchaine les erreurs, sans chute mais avec le frein arrière compliqué à doser je sors régulièrement des appuis ou au contraire je prends appui sur du mou. Le temps du second tour sera donc moins bon que celui du premier.

Je récupère Nico en sortie de spéciale et nous pointons dans les temps pour ce dernier CH de la journée.

Bilan plus que positif avec une bonne grosse journée de moto, des organisateurs au top, un tracé bien adapté aux aléas climatiques, des bénévoles efficaces et souriants et des pilotes contents.

Nico qui découvrait l’enduro en course a réussi largement son chalenge qui consistait à finir puisqu’il termine les deux tours dans les temps et sans bobo.

Enduro des Cornets 2016 terminé. Super journée, bravo à Nico pour sa première.

Une photo publiée par @scotche le

La buvette est prise d’assaut mais la tradition est respectée avec la bière merguez de fin de course.

Aujourd’hui le soleil est présent mais le panorama se limite aux multitudes de lignes de code et à la machine à café.

Un coup de fil et hop la session est organisée pour une fin de journée un peu active. Ça commence par une livraison de Pinot Noir rosé à domicile, puis par le doux bruit du 4T en approche.

Ce soir ce sera full 250 4T sur les chemins. Nous enchainons les sections techniques et constatons que les dernières intempéries n’ont pas été sans effet. Plusieurs fois nous devons prendre un peu de temps pour dégager les branches tombées en travers des chemins. Comme ça ce sera moins pénible la prochaine fois qu’un vtt ou un marcheur passera par là.

L’arrivée sur un sommet est l’occasion d’une petite pause philosophique. En profitant ainsi du soleil déclinant et de la vue sur la nature si verte, nous sommes tout simplement heureux de ce moment. Bon hop, on est surtout là pour rouler. Direction la maison avec quelques sueurs supplémentaires.

Au compteur 1h28 pour 46km et 1670D+. Heureusement qu’on avait les moteurs.

Conclusion de la sortie par la mousse de rigueur et un repas partagé en racontant les aventures passées et surtout en planifiant les prochaines.

La vie est belle, il faut en profiter !

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Après une édition 2014 réussie, la section moto de la Bressaude remet le couvert pour 2015 en apportant pas mal de modifications. Tout semble aller dans le bon sens avec maintenant deux spéciales différentes, plus de liaison et une différenciation du nombre de tours en fonction de la catégorie : MX et L1 5 tours, L2, féminines et vétérans 4 tours, L3 et 50cc 3 tours.

Le circuit est une boucle de 11 km (l’organisation annonce un temps de 40 min environ) avec 3 CH. Il se compose de 7 km de liaison, une première spéciale « MXTrême » (Mi franchissement, Mi cross) et la seconde spéciale de Grosse-Pierre modifiée, plus roulante qu’en 2014.

Comme toujours dans les Vosges, la météo constitue une variable de taille. Impossible ou presque de connaitre avec fiabilité les conditions en montagne 5 jours avant, mais les tendances sont sympathiques avec une possibilité de beau temps sur dimanche. Par contre attention à l’adhérence, car de grosses quantités d’eau sont attendues vendredi et samedi matin. Il ne faudra donc pas compter sur un terrain sec…

Coté pilotes, nous sommes deux inscrits du MCCA en vétérans sur un total provisoire de 128 pilotes, soit le double de l’année dernière.