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Le GRAXX est arrivé monté par Origine avec des pneus Continental Trail Speed en 35mm. Très polyvalents, bien roulants et finalement adaptés à quasiment toutes les situations rencontrées.

Néanmoins dans quelques circonstances je me suis mis à désirer plus de grip et un peu plus de confort pour supporter mes trajectoires aléatoires et accessoirement un peu de charge pour des sorties en itinérance. L’envie de nouveaux pneus s’est donc imposée et après de long errements à la recherche de conseils et recommandations je pense avoir trouver la réponse à mes multiples critères.

J’ai donc monté des Hutchinson Touareg en 700×40.

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et cela sent bon pour trouver une configuration qui me convient.

Coté Griffus, la bonne tendance se confirme et ils sont passés sur plusieurs de mes traces de référence. Il ne leur manque plus qu’une sortie humide (la météo me dit que c’est pour bientôt) et éventuellement un coup de gros bike-park pour avoir fait le tour de mes besoins.

Il ont maintenant 90 km et 3200 D+ dans les carcasses et sont comme neufs.

Les sensations au roulage sont bien sécurisantes et même sur les grosses pierres de notre « DH Cailloux » ils sont restés efficaces.

Je vais continuer de collecter des infos car ces pneus vont rester en place pour la prochaine course dans les Vosges.

Coté pédales c’est du bon également. Après le test de différents modèles prêtés par le magasin MN Bike à Chatenois, j’ai craqué pour des Look X-Track EN-RAGE Plus. Je retrouve donc la facilité de clipsage que j’avais apprécié sur les EN-RAGE classique avec l’ajout d’une plateforme et de picots qui me seront utiles dans les passages où je ne suis pas encore assez confiant pour passer pieds attachés.

Accessoirement, j’ai profité d’un peu de temps libre sur le week-end pour passer le vélo de Léo en tubeless, raccourcir un poil ma durite de frein arrière et purger les TRP. Je ne compte pas le temps de mécanique sur les BMX et le vélotaf de madame, sinon je vais avoir l’impression de n’avoir rien fait d’autre 😉

Le jour du départ est arrivé, les prévisions météo sont encore améliorées, à croire qu’on va finir en tong sur une plage de Lorraine.

Coté mécanique tout est bouclé, la moto est en mode racing avec kit déco, pneus neufs et bib mousses.

Petits changements sur la météo qui va vers du mieux. Nous devrions éviter de rouler sous la pluie, mais impossible par contre d’espérer rouler sur du sec. 

L’assistance est organisée, hier soir c’était atelier pneus à la maison avec deux changement sur TUbliss et une paire en bib.

Tout le groupe sera en pneus neufs, je vais m’arranger pour suivre le mouvement dès que j’ai reçu de quoi remonter la moto. 
Coté moto je suis largement dans les temps, il ne reste plus qu’à vidanger et la remonter (plastiques / pneus / filtres). 

Coté numéro également un petit changement (#247), j’ai obtenu de l’organisation un échange, nous avons donc des numéros qui se suivent.

Pour rappel, dans le groupe on trouve Damien (#249) qui roule très rarement en enduro et n’a aucune expérience la course en dehors de Faulx 2015.
Nicolas (#250) un « jeune » rouleur beaucoup plus régulier, toujours partant pour des sorties techniques voir hard, inscrit sur de nombreuses autres courses de la saison 2018.
Patrick (#248), un « ancien » avec une expérience plus étoffée, plusieurs VDLC, quelques enduros de ligue et qui après une longue pause revient ponctuellement entre les banderoles.

L’objectif avoué est de finir, idéalement dans les temps, mais surtout en profitant au maximum de cette course unique dans la région, dont la qualité est toujours présente.

Si vous avez suivi le truc, je roule depuis avril 2011 en TUbliss à l’avant et décembre 2011 en TUbliss à l’arrière. Je démonte et remonte mon kit complet lors des changements de moto et c’est d’ailleurs à l’occasion du remontage sur la nouvelle moto livrée en chambres que je me suis décidé à faire un récap de ces années d’utilisation sur 3 motos différentes.

Petit rappel, les TUbliss sont des kits permettant de transformer une roue enduro classique en tubeless. Le principe est une membrane gonflable qui se loge dans le fond de la jante et qui par l’intermédiaire d’une chambre à air haute pression vient se plaquer contre les talons du pneu, assurant ainsi tenue du pneu sur la jante et étanchéité. Un gripster spécial contenant une valve permet ensuite de gonfler directement le pneu avec la pression de son choix.

Le budget usure

En 5 saisons j’ai roulé au total 990 heures. 580 heures en 300/2T et 410 heures en 250/4T.

D’après mes comptes sommaires, j’ai passé environ 11 pneus avant et 18 pneus arrière. Je n’ai en effet pas compté le nombre exact de pneus, mais surtout sur la 250/4T les basses pressions de roulage permises ont sacrément limité ma consommation de boudins arrière. C’est également un fait que le terrain local est propice au roulages avec des pneus usés.

Les seules pièces d’usure nécessaire au niveau des tubliss ont été des membranes de rechange. Et encore c’est surtout du à des pincement lors de démontages précipités.

J’ai consommé en plus de éléments livrés avec le kit d’origine, 2 membranes avant, 3 membranes arrière, un jeu de fond de jante et un bidon de préventif anti-crevaison pour un montant d’environ 90 €, soit un peu moins de 20 € par saison.

Le bilan

Coté positif par rapport aux bib’s c’est que sur cette période je n’ai cassé aucun rayons et que j’ai pu garder mes pneus plus longtemps. Par ailleurs, comme en chambres, il n’y a pas de période de rodage, la bonne pression est utilisable immédiatement.

Seul bémol en plus de l’impossibilité de monter efficacement un pneu d’occasion qui a été roulé avec une gripster, c’est la possibilité de crevaison toujours présente en cas déchirure du pneu.

Cela m’est arrivé deux fois, la première avec une barre métallique dans le pneu (merci les chemins Vosgiens). la fuite était limitée grâce au préventif que j’ajoute lors du montage, j’ai donc terminé la journée et réparé le pneu à la maison.

La seconde plus compliquée à nouveau sur une rando plutôt technique terminée à la frontale, j’ai déchiré le coté du pneu sur un bon cm. J’ai continué à rouler sans soucis ni déjanter. Bien sur en course et en spéciales j’aurais du rouler doucement, mais qui aurait vu la différence ?

Pour l’anecdote, sur cette période j’ai occasionnellement roulé en BIB et en chambres, par exemple lors du rodage de ma WR250F actuelle ou parce que je voulais passer des pneus d’occasion… D’ailleurs cela m’a gâché une course dans la boue en bib mousse suite à la casse d’un gripster arrière. Comme quoi, même en bib il arrive de ne pas pouvoir finir une course 🙁

Depuis Faulx j’étais en recherche d’une solution pour ma roue avant, le bib étant assez rapidement écarté, aussi bien pour des raisons de tarif que d’agrément, je me suis donc plongé dans la comparaison entre tireballs et tubliss deux produits importés en France par Yo de WerEurope. Rassuré par ses conseils je me suis donc décidé pour un Tubliss 21 pouces.

Restait le choix du fournisseur, j’ai fait confiance à www.ttshop.fr une boutique internet, tenue par un enduriste régulièrement présent sur internet. Il propose des tarifs placés et une large gamme de produits. Mardi 5 dans la journée la commande est passée, elle est expédiée dans la soirée et le colis est arrivé ce matin 7 avril. Les délais sont impeccables comme l’emballage.

A la lecture du mode d’emploi en français, l’installation semble aisée et sans risques. Je vais m’y atteler ce soir, un pneu neuf ayant même été prévu pour l’occasion.

Voila, c’est monté. En suivant la notice ça va tout seul, le système trouve bien sa place en fond de jante sans forcer du tout. Finalement le plus long a été de faire un trou de 10 bien propre pour le gripster spécial.

Le montage du pneu est un peu étrange au début, car on rentre la jante complètement dans le pneu avant montage, mais je pense qu’avec l’entrainement ça doit aller très bien et très vite. Le principe de la chambre de pression interne est par contre génial pour le positionnement du pneu sur la roue. Même pas de besoin de mettre un coup de pression pour le placer. J’ai gonflé à 800 g vers 18h45, la pression sera vérifié demain soir.

Dans la série préparation la moto a reçu un psb neuf et j’ai redressé les protèges mains qui avaient bien mangé à Faulx. Demain découpe et pose des numéros.

Vivement dimanche.

Décidément ce début de saison est chargé, deux semaines après Faulx nous repartons pour une course dans les Vosges, organisée par le MotoClub de Granges sur Vologne : l’enduro des monts de Vologne 2011.

Au programme de cet enduro comptant non seulement pour la ligue mais également pour le championnat de France de moto anciennes, des tours de 100 km environ avec deux spéciales à chaque tour. D’après les diverses indiscrétions, il y aura des spéciales assez techniques avec le remplacement de la banderollée dans le grand champ par une « ligne » avec des passages extreme plus proche du village.

Un CH serré d’une vingtaine de minutes est également annoncé, nous en saurons plus samedi.

La préparation du pilote est à l’arrêt complet, je m’occupe de la consolidation des os après les cabrioles de Faulx.

Niveau moto il y a un peu de travail avec le changement des roulements de roue av qui n’ont pas aimé le roulage avec le bib usé, un psb à monter, la laine de roche à changer et une solution à choisir pour le gonflage du pneu avant. Je ne suis toujours pas décidé entre reprendre des tireballs, passer au tubliss ou revenir au bib.

Un rapide check-up de la moto après Faulx m’a conforté dans mon choix de la 300. Pas de casse à déplorer et un entretien facile et relativement économique.

Nos numéros :  244 (Dangelfan) / 246 (Fredo) / 247

Nous y retrouverons bien sur les enduristes alsaciens.

Depuis mon passage à la 300 j’ai abandonné les bib mousse pour passer aux Tireball’s. L’achat initial a été fait en février 2008 et pendant 3 saisons elles m’ont donné entière satisfaction.

Dernièrement avec notre orientation plus franchissement et aussi par flemme j’ai tiré mon pneu avant bien au delà des limites classiques d’usure, en conséquence la pression interne des balles s’est réduite et lors du démontage le résultat a été catastrophique. Environ 10 balles de la roue avant étaient percées et les balles de la roue arrière étaient intactes.

En vue du stage j’ai remonté en urgence un vieux bib à l’avant et les balles arrières avec une pression pour le gras. Tout c’est bien passé.

Par contre dimanche, l’endurance de 6 heures s’est courue sur le sec et pas mal de passages tapaient fort, entre les pierres des montées, le terrain de cross et les traverses de chemin de fer, je retrouve un gros poc dans la jante avant et un carnage dans la roue arrière : 11 balles explosées.

Loin de moi l’idée de rejeter la faute sur les balles, j’ai surtout été négligeant dans ma préparation en laissant une pression adaptée au franchissement pour faire une course d’endurance sur le sec. Mon « pilotage » pas particulièrement fin n’a pas aidé non plus.

Donc si vous êtes tentés par les balles et que vous roulez en endurance ou sur des sols très variés, il faut penser à respecter les consignes d’utilisation. Dans ces conditions c’est un produit génial, donnant une sensation de pilotage très proche des chambres classiques tout en préservant vos roues et en vous garantissant de terminer la course ! Oui, même avec 11 balles percées dans la roue AR de la 300 j’ai pu sans soucis terminer ma journée alors que les crevaisons étaient légion parmi les adeptes des chambres renforcées.

C’est décidé je passe commande de balles de remplacement et continue avec ce système, les prochaines endurances ne sont pas avant septembre j’ai donc de la marge.