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Pendant que les copains les plus courageux sont partis rouler à La Semoy on s’est fait une petite sortie de préparation entre potes.

Une bonne longue montée, super variée et avec de belles traces qui aident à faire passer la douleur de la pente. Ensuite un superbe point de vue qui porte bien son nom.

J’ouvre la descente avec une première alerte sans conséquence dans les roches. Xavier prend le lead pour me montrer ses traces mais doit passer par la case crevaison / réparation au pied du site d’escalade.

On attaque à nouveau, avec un rythme sacrément élevé, malheureusement je juge mal une trajectoire et prend une ornière bien profonde et sale qui me jette au sol à 40 km/h….

Je reste un peu sonné par l’impact mais heureusement à part quelques griffes sur la peau et le vélo pas de casse. Le casque à bien tapé, j’entends encore le bruit de l’impact.

Après une petite pause bien nécessaire on termine la descente et on reprend le D+ pour aller chercher une crête si ludique.

Les herbes hautes et le souvenir de l’impact aident pas. Je descend donc en mode rando sans oser lâcher les freins.

Retour à la cool mais un peu dans le gaz quand même. Il va falloir se calmer pour les prochaines.

On profite de la journée internationale du travail pour aller suer chez nos voisins allemand et découvrir les superbes trails tracés par l’association Mountainbike Freiburg e.V.

Le soleil est présent, les températures sont au top et heureusement, car la motivation va être mise à rude épreuve…

On commence par une longue et rude montée vers le départ du Canadian Trail, en théorie la montée est annoncée pour 30 minutes mais avec notre condition « au top » il nous faut 45 minutes pour rejoindre le départ de la section 2. La section 1 étant une montée bien technique que l’on va passer à pied.

La piste est annoncée comme rouge, on l’aborde en mode découverte car c’est la première fois que j’y pose les roues. Les sections sont bien shapées avec un flow assez évident à trouver. De temps en temps des panneaux bleus ou noirs indiquent des passages plus techniques ou des échappatoires.

Les traces sont franchement ludiques et quelques sauts ponctuent le tout pour ajouter du piquant au flow. Dans la section 3, on remonte même plusieurs fois pour profiter d’un spot qui offre un beau saut bien safe.

C’est donc après 25 minutes de plaisir que nous arrivons en bas (pour info le KOM est à 7 minutes pour l’enchainement total…).

Après un petit casse croute bien nécessaire on traverse un peu de ville pour rejoindre la montée vers la Borderline. On monte tranquillement en profitant de la magie de la foret et des paysages verdoyants.

La trace est beaucoup plus cassante et je suis bien moins à l’aise. Les racines ressortent et je du mal à trouver le flow nécessaire. La sanction est rude avec un bel OTB entre pierres et racines.

Je suis bien choqué, le guidon à tourné et j’ai du mal à reprendre mes esprits. Un nougat, un compote et deux coups de clé plus tard je reprends la descente en mode survie 🙁

Impossible ou presque de lâcher les freins et je me traine lamentablement. Au fil de la descente les douleurs du coude s’estompent mais je n’arrive plus à tenir le guidon, c’est avec soulagement que je vois arriver la fin de la piste.

Même pendant le retour en ville sur le bitume j’ai mal à la main, ça s’annonce pénible pour la suite. On charge tranquillement et hop direction la maison après cette belle sortie.

Merci à Toff pour m’avoir fait découvrir ce spot plein de promesses, je suis impatient d’y retourner. Et accessoirement merci pour la photo que j’ai pompé 😉

Coté chiffres : 24 km et 948 D+ en un peu moins de 3 heures.

Une nouvelle sortie pour la reprise. Et surtout ce moment délicat où j’ai décidé de refaire la descente qui fut fatale au genou.

Sur des oeufs du début à la fin avec une grosse marge de sécurité, mais c’est fait. En prime on a enchainé sur la montée.

Pour le reste de la sortie à noter une météo au top avec fraicheur mais soleil, un grip un peu précaire, des promeneurs souriants avec qui il est possible de discuter sereinement.

Le retour s’est fait juste avant la nuit avec du dénivelé dans tous les sens et de bonnes suées.

PS. désolé pour la cadrage de la vidéo, la caméra étant restée en sommeil quelques temps je ne suis pas parti avec les bons réglages (et j’ai préféré rouler au lieu de corriger ça).

Premiers tours de roues en mode rééducation dans le cabinet de kiné.

Forcement coté paysage cela manque fortement de variété, mais c’est encore une étape de franchie et si tout va bien le feu vert pour rouler à l’extérieur va tomber d’un jour à l’autre.

Maintenant direction l’atelier pour monter le vélo en pédales plates, la gestion des cales étant impossible pour le moment.

La reprise de l’enduro c’est pas pour tout de suite.

Première sortie sur invitation avec la nouvelle moto. Un bon tour avec les potes dans un secteur que je ne connais que trop peu.

Avec un petit groupe ça roule bien, on s’adapte bien sur aux limites de l’éclairage et de la navigation nocturne. Les grimpettes sont longues, il y a du dénivelé dans les deux sens. Le temps est franchement clément et nous profitons également de la vue sur les illuminations des villes et stations de ski. Tout va plutôt bien, l’éclairage adapté sur la WR250F se montre performant et la frontale en complément malgré sa puissance moindre fait très bien son office avec un faisceau large et uniforme.

On jardine un peu, il faut même parfois mettre pied à terre mais le sourire est là. Le petit 4T n’est pas forcément à son aise, mais c’est de toutes façons le pilote qui limite clairement l’ensemble. Dans une grimpette un peu technique, interrompue par un arbre couché, je me plante en partant trop tôt derrière Sergio qui lui même attends que Thomas libère le passage. Impossible de repartir et je n’ai pas envie de forcer sur la moto et je ne suis pas assez lucide pour voir la trace secondaire que Sergio a trouvé, donc demi-tour et nouvelle tentative avec plus de vitesse et surtout une piste dégagée. Tout va bien, mais avec la nuit j’évalue mal la distance qui me sépare de l’arbre et j’arrive trop vite… Je m’envole sur les pierres en freinant et tape le guidon contre l’arbre et je me récupère violemment sur le pied.

Dur de poser le pied, mais il faut redescendre, redresser les pontets qui ont un peu bougé. Les autres redescendent, de toutes façons la montée était un cul de sac et je n’ai plus l’envie de la retenter.

Il suffit de serrer les dents pour finir la sortie et nous arrivons à bon port après une autre bonne dose de grimpettes et descentes sans fin.

A mesure que la cheville se repose la douleur se manifeste. Je suis bon pour rentrer doucement et laisser la moto dormir dans la camionnette.

Bilan, pas de casse sur la moto, j’ai dépassé les 200 Km au compteur et avec cette sortie je peux considérer que le rodage est fini. Il ne me manque plus qu’une petite session cross pour avoir testé la moto sur la majorité des terrains que j’affectionne. Mais pour le moment, aircast et massages sont mes alliés, ainsi que quelques bons bouquins car je vais être privé de badminton et de moto pour quelques jours.

J’ai profité de la sortie neige du motoclub depuis la buvette. Les participants se sont bien amusé, malgré la neige collante. Ils ont échappé aux averses et sont tous rentrés ravis et fatigués.

Après une longue période d’inactivité la reprise du trial s’annonçait compliquée, mais je ne pensais pas finir la sortie dans cet état.

Tout commence par un peu de mécanique pour remettre la moto en route puis direction les premières zones. Le sol est gorgé d’eau et les pierres roulantes sont pénibles à aborder.

On change de secteur pour trouver un sol plus porteur et s’éloigner des chasseurs en vadrouille. JM me montre une belle zone typée S3 variée et longue, trou avec racines, passage entre des arbres, virage dans les feuilles avant une grimpette raide, demi-tour sur racines et descente en virage, passage dans un trou entre des parpaings, remontée avec virage en dévers gras pour retourner entre des arbres avant d’attaquer une marche entre les racines en fin de montée. Du tout bon pour bosser les positions et chercher la fluidité.

Le premier passage est pas trop mal, avec malheureusement des pieds posés dans le dévers et une marche franchement aléatoire. Attaquer le passage du dévers en première n’était pas la meilleure des idées. Je retourne dans la zone et pense bien à aborder le dévers en seconde. Malheureusement je suis mal positionné sur la moto et un coup de gaz malencontreux me déséquilibre et je bascule dans le trou.

Impact dans les parpaings et réception de la moto sur le dos (pour ne pas trop l’abimer…). Je suis coincé sous la moto et JM me délivre. Je suis bien sonné mais sans bobo apparent.

La moto est peu marquée, avec quelques éraflures sur les autocollants, un impact sans conséquence sur le bas de la fourche. Le plus pénible est la gaine de gaz écrasée par impact entre le guidon et les pierres, la poignée est dure et les gaz ne reviennent pas.

Je reprend mes esprits pendant que JM passe la zone tout en finesse et joue sur les marches. Puis on joue la sécurité et on rentre par la route après seulement deux heures de moto.

Après un peu de repos le bilan est heureusement léger, des contusions, un trou peu profond dans le coude. Les pièces nécessaires à la remise en route de la moto sont déjà commandées, il ne reste plus qu’à patienter un peu avant de rouler.

 

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