Réveil matinal et douloureux. La pluie a humidifié la région pendant la nuit. Petit déjeuner rapide et direction Faulx pour un départ vers 8h45, avec l’heure d’été ça fait tôt…
Le premier CH est assez usant avec une reprise de pas mal de passages du circuit de la veille. Les douleurs sont bien présentes et c’est dur de garder la moto en ligne. On arrive sur la première spéciale encore humide. En regardant les autres rouler dans la spéciale on voit bien que l’adhérence est précaire. Je laisser Rodolphe puis Fredo s’élancer, histoire d’éviter de les bouchonner.
Dès l’entrée dans la spéciale ça se confirme, impossible ou presque de tirer sur le guidon pour passer les trous, chaque choc est un calvaire mais en enroulant la spéciale ça reste faisable. Deux potes me dépassent et je termine en douceur la spéciale. La suite de la liaison permet de digérer les chocs et avec la montée en température les douleurs s’estompent.
Le reste de la journée sera très plaisant avec des spéciales magnifiques, particulièrement celle de Delme. Il y a moyen de s’y amuser c’était rageant de n’y faire qu’un seul tour. Plus on roule mieux ça va.
La liaison devient très roulante et on reste groupés. Les CH s’enchaînent et à part Fredo qui oublie de regarder les flèches aucun incident notable.
Dans l’avant dernier CH, je bifurque vers une section hard alors que les autres continuent vers le soft, cette section était longue et usante. En retrouvant la trace principale je pense avoir perdu pas mal de temps et je roule à bonne vitesse pour rejoindre l’assistance. A ma grande surprise j’y arrive avant tout le monde, même Riri n’est pas là. Le temps de faire le plein je vais faire le tour des potes pour prendre des nouvelles. Riri arrive en catastrophe au ch, encore dans les temps mais limite, on fait le plein et hop il va pointer. Rodolphe et Fredo arrivent ensuite, ils s’étaient arrêtés pour dépanner Riri en panne de batterie sur sa 310. Heureusement la batterie de la 300 de Rodolphe a redonné vie à l’Hva. Ils ont ensuite roulé à bloc pour rejoindre le CH dans les temps.
La ligne arrive, on y rentre prudemment puis avec le temps la confiance arrive et la vitesse augmente, ça sort sans chute et avec le sourire.
Dans le dernier morceau de liaison on retrouve Riri stoppé sur le coté, à nouveau moto en panne. Après moults bricolages impossible de lui faire parcourir plus de 500 mètres. On est au fond des bois et heureusement les potes envoient un marshal. La Hva finira donc la course avec une batterie de Yam.
On reste avec Riri pour s’assurer qu’il arrive à la spéciale et surtout au dernier CH.
La dernière spéciale est bien particulière, tracée pour les spectateurs, elle se compose d’obstacles en tous genres. Trous, sauts, troncs, buses, plaques de béton et pierrier. Il faut surtout s’en sortir sans bloquer, objectif atteint. On pointe donc largement dans les temps malgré les minutes passées au coté de Riri et de sa tronçonneuse.
L’arrivée est là, avec la restitution du dossard et du transpondeur pour le retour en convoi à Faulx.
Chargement des motos et direction le casse croûte, où l’on papote un peu avec Jacquard et les autres.
Retour à la maison de bonne heure et sous le soleil.
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