Le weekend arrive sous le soleil. Avec lui la perspective d’un bon coup de moto dans les Vosges. La préparation un peu laborieuse entre les choix techniques, la livraison des pieces et la condition physique en berne, laisse maintenant la place a l’excitation d’avant course. Le programme de samedi chargé sera une bonne mise en jambe.

Départ de la maison après 18h, mais grâce à la patience des contrôleurs de l’administratif et du technique j’arrive à rentrer la moto au parc après une petite frayeur (pas de carte grise dans le porte feuille, heureusement elle était dans le sac à dos).

Après avoir causé quelques minutes avec des potes de passage et admiré le nouveau kit déco de la 200 de Philippe, direction le repas qui fut animé avec des bretons amateurs d’anciennes et de pizza rosé.

Nuit fraiche et pas idéale dans le J5. Le réveil fut matinal j’en ai profité pour jeter un oeil à la spéciale 2 qui était annoncée avec une zone hard. C’était en fait un tas de grumes assez impressionnant et qui donna lieu à de belles figures.

8h, Fredo arrive, suivi de Georges et de Phil (Dangelfan). Nous prenons le départ à 8h57 sous le soleil.
Dès le premier ch le ton est donné, ce sera un enduro usant et qui tappe dans les bras. Il reste même de beaux bourbiers où ça jardine un peu. J’arrive seul à l’entrée de la SP1 que je n’ai pas reconnue. Jacquard est occupé je me lance sans le saluer. La spéciale est annoncée proche de celle de l’édition précédente, toute en virages et bosses naturelles typiques de prés vosgiens. Première vraie alerte de douleur à la réception d’un saut en descente, le choc remonte dans les côtes et me coupe le souffle. La spéciale est sympa mais je n’arrive pas à me décoincer. Je double deux pilotes et me fait dépasser à mon tour dans la grimpette de fin où je n’ose ouvrir en grand. Petite pause en sortie de spéciale, Phil arrive mais pas de trace de Frédo. L’heure tourne on reprends donc la liaison à bon rythme pour arriver au CH avec moins de 10 minutes d’avance. Frédo est déjà là, il a loupé des flèches et donc une partie du circuit et la SP1. Il décide tout de continuer tout de même histoire de profiter du roulage.

Le CH2 est assez dur, parsemé de grimpettes avec des pilotes en perdition, dans une descente j’élargi trop ma trace pour éviter un pilote planté et tape un rocher avec la couronne, bilan chaine déraillée et surtout coincée entre le pignon et le bras oscillant. Impossible de repartir je suis bon pour une séance de mécanique avec l’aide d’un enduriste local venu voir la course. Il va même chez lui chercher les outils nécessaires et au bout de 30 minutes je reprends la course. Arrivée au CH2 avec 29 minutes de retard.

Plein de hargne je me lance dans le CH serré, je suis seul et ça roule très bien. je trouve même le temps d’aider des pilotes du club de Faulx qui n’avaient pas de clé de 27. La fin du ch est prise à bloc, je passe les flaques en force et avec pas mal de chance.
Bilan j’arrive au CH avec presque une minute d’avance, un poil de patiente et je pointe. Pas d’assistance, il faut dire qu’avec mon bricolage du ch précédent j’ai toujours 29 minutes de retard. Georges arrive, il a reçu mon sms envoyé pendant le bricolage, il me donne des nouvelles des autres et j’y retourne.

Le CH4 sera une galère pour moi, j’ai trop donné dans le serré et à chaque choc la douleur remonte dans les côtes. J’en ai des nausées et je réduit la cadence au minimum, mais même dans ces conditions c’est dur de rouler. Les dernières grimpettes finissent le travail et je suis à bout. Je donne un coup de main à un jeune en 50 qui galère bien dans les racines en montée.

A l’entrée de la SP2 j’ai déjà décidé de m’arrêter à la fin de ce tour. J’y lache donc toutes mes forces, les troncs passent nickel mais je me plante dans un virage en dévers bien mou, heureusement la moto ne cale pas et je limite la perte de temps. Quelques virages, un petit saut, encore des virages et des monticules de galets, deux lignes droites où le freinage est vraiment limite, un pierrier et hop la spéciale est finie.

On fait un dernier petit tour dans les bois avant de rejoindre le parc d’assistance du dernier CH.
J’y annonce à Georges que c’est fini pour moi. Les autres sont toujours en course je vais donc les voir au CH1 par la route puis rejoint le site de la SP2 pour y voir passer des pilotes de tous nivaux.

Maintenant l’enduro est fini, j’ai un gout amer dans la bouche et la pression rituelle ne parvint pas à effacer la déception de l’abandon. J’ai été probablement présomptueux en venant rouler sur cet enduro sans être au top de ma forme. Regardons quand même le coté positif avec une bonne journée passée avec les potes, Phil qui termine son premier enduro en L2, Frédo qui boucle aussi ses deux tours même si sa bourde du matin le condamne à la mise hors course et l’assistance au top de Georges.

Un peu de repos avant les prochaines sorties, également un peu de mécanique, les impacts ont été nombreux.

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