Un dimanche de fin octobre dans le Jura, cela peut aussi se passer sous le soleil et avec des températures clémentes. Tant mieux car nous participions à la dernière manche du Championnat de Franche-Comté d’endurance TT.

Après quelques déconvenues ces dernières semaines, telles qu’une annulation d’endurance et une panne la veille d’une course, nous étions impatients de rouler à nouveau en conditions de course.

Pas d’objectif de performance pour cette course ne comptant pas pour notre championnat mais juste une grosse envie de s’amuser. Et c’est tant mieux car les organisateurs de cette course avaient réuni tous les ingrédients pour une journée réussie. Un beau circuit assez varié, un parc pilote accessible et un plateau de pilotes conséquent.

Réveil à 6h, les batteries ne sont pas rechargées faute à une soirée prolongée dans le Doubs. Les cousins sont accueillants et dans la bonne ambiance dur de se coucher tôt. Départ pour Sermange sous la brume après avoir gratté le gel sur les vitres. Arrivée sur le parc coureur vers 7h20, l’herbe est glacée et le sol bien humide. Cela promet de bonnes glissades.

Fredo arrive avec Vincent, nous prenons la direction des contrôles avant d’installer notre stand minimaliste : deux tapis environnementaux, deux lèves-motos et les affaires posées sur la remorque.

Le tour de reconnaissance arrive, c’est parti pour la découverte du circuit en partant des stands.

Sous bois

Un petit bout de prairie nous conduit sur ce qui ressemble à un terrain de cross, pas mal de bosses parfois techniques et des virages relevés. Les portions de prairie sont glissants et les pneus se chargent vite. Les tables, doubles ou autres trucs de crosseux sont passés au ralenti. On arrive ensuite dans un sous-bois à racines avec une terre collante et glissante, il faut y doser freinage et accélération pour rester sur les roues. Une mini grimpette avec quelques racines traites posera problème à quelques pilotes. Puis retour dans une belle prairie avec dévers et virages où l’adhérence est très précaire, nous repassons un peu en sous-bois avant de remonter par de la prairie vers un immense champ de maïs récolté. Les virages s’enchainent sans fin et dès les premiers passages des ornières se forment. Le pointage et l’entrée des stands sont placés en sortie du champ en question. Le circuit fait environ 10km d’après le compteur.

Avec l’arrivée du soleil les températures deviennent carrément agréables. Et si la veste et les gants hivernaux furent nécessaire pour le tour de reconnaissance, ils resterons sur la remorque pour la suite de la course.

Fredo est de corvée pour le départ, je suis trop vaseux pour le faire…

Les pilotes se positionnent sur la ligne droite opposée aux stands, dans le champ de maïs, pour le premier tour la partie cross / prairie / bois est shuntée, cela permet au paquet de pilotes de s’étaler pour rentrer en sécurité dans les parties plus techniques.

Nous avons décidé de faire des relais de 45 minutes. Mais dès le premier tour grosse panique, Fredo est bloqué avec du fil de fer coincé dans la roue. Il va perdre plusieurs minutes à réparer tout cela.

Fredo

Il boucle tout de même ses trois tours et rentre au stand pour me laisser partir. Je ne vais pas détailler mon relai, mais c’était globalement glissant, j’ai passé la partie cross comme une limace avec comme principal objectif de ne pas tomber, le sous-bois passait assez bien et le champ de maïs séchait à vue d’oeil.

Nous avons réussi à garder le rythme des relais à 45 minutes, avec 3 tours à chaque fois. Au fil de la journée le sol devenait de plus en plus sec et l’adhérence était parfaite, il fallait par contre rester vigilant lors des transitions entre ombre et lumière, car les parties à l’ombre sont restées glissantes toute la journée.

Vincent et le transpondeur

Au jeu du chrono nous sommes restés stables avec une moyenne de 15 minutes par tour, seuls le fil de fer de début de course, le support de transpondeur récalcitrant (merci Vincent pour ta patience) et un manque de vigilance de ma part ont ralenti notre journée. Nous y avons « perdu » deux tours, mais la libération du drapeau à damier était bien réelle.

Les pilotes et les motos sont entiers, nous avons un peu vu les potes et la rituelle bière – merguez de fin de course était au rendez-vous. Aucune idée du classement, mais nous sommes quand même contents et n’attendons que la prochaine à Bartenheim le dimanche 13 novembre 2011.

Merci encore à Vincent pour son assistance et sa présence et surtout à Fredo pour le transport de la moto, la vidange de fourche et l’aide sur la moto. Il fait du très bon boulot et c’est grâce à lui que j’ai pu rouler sereinement toute la journée.

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