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Après un week-end à la météo idéale et aux activités variées, on se lance tardivement sur les chemins. Au programme un peu de transpiration et du vidage de tête.

Départ cool, ça grimpe et ça descend bien. On croise un gros groupe de chasseurs en pleine pause. Même si la chasse est fermée ils sont présents.

Il en est de même pour les coupes et les arbres au sol. Il faut souvent ruser pour trouver une trace, mais finalement on rigole d’autant plus.

Le petit groupe permet de jardiner pour retrouver des traces un peu mises en sommeil. Cela donne des idées et des options pour les futures boucles.

Les premières gouttes apportent un peu de fraicheur, elles sont rapidement rejointes par l’orage très proche et le déluge arrive en même temps que les éclairs. Avec l’humidité, les branches deviennent soudainement moins sympa à passer.

Encore un changement de programme, car les éclairs approchent, donc par prudence on décide d’éviter les crêtes prévues et prenons la direction du retour sous une douche froide.

Les bottes étanches se remplissent par ruissellement, les masques sont inutilisables et c’est soulagés qu’on passe des vêtements secs avant d’attaquer l’apéro.

Pour changer un peu d’ambiance et de compères la sortie du jour se compose rapidement en ligne. Bien vite il faut clore les invitations pour ne pas se retrouver dans un format incompatible avec la saison.

A coté des habitués deux « nouveaux » tentent l’aventure de la promenade avec dénivelé.

Départ en douceur pour chauffer les organismes et les moteurs. Le ciel est radieux, la température idéale. La nature est somptueuse avec toutes les nuances de vert des jeunes pousses.

Nous sortons rapidement des passages les plus touristiques tout en restant en mode découverte. L’alternance de roulant et de très roulant permet à tout le monde de suivre. Quelques ajustements sont nécessaires principalement dans les pressions de pneus qui sont peu compatibles avec notre pratique de la randonnée.

On tente quelques passages un peu plus technique, mais le manque de pratique conjugué à une petite forme nous conduit à privilégier le soft. Néanmoins quelques coupes perturbent un peu le tracé mais nous profitons tout de même de beaux chemins.

Premier point noir avec la rencontre avec un énergumène aviné désireux d’en découdre et brandissant une hache pendant que son compère cherche la tronçonneuse. Je fais demi-tour pour aller à sa rencontre et tenter en vain une discussion. Nous évitons donc prudemment le secteur, soit-disant privé, bien que le chemin large et en bon état ne soit aucunement signalé comme interdit. Parfois la discussion est impossible.

Sur le chemin du retour, la fatigue perturbant la lucidité, sur une branche traitresse un genou craque. Arrivé sur le chemin le pilote à mauvaise mine et il n’est pas raisonnable de continuer.

Nous prenons donc le chemin du retour par de grandes pistes après un échange de moto imposé par le kick récalcitrant de la GG.

Un peu le moral en berne on se réconforte avec un bel apéro pendant que le diagnostique téléphonique oriente vers une rupture de ligament croisé.

Vivement la prochaine, même si pour certains il faudra d’abord passer par la case opération.
Finalement, malgré les sensations un peu étranges et la difficulté à serrer la moto entre les jambes, je suis bien content de rouler en sécurité avec les orthèses.

Après de fastidieuses recherches et pas mal de bonnes propositions pour des étriers ou des pattes d’occasion, j’ai profité d’un prix canon chez CharlyMoto.fr pour craquer et prendre du neuf.

Résultat une belle pièce taillée dans la masse, mais surtout complète et parfaitement compatible avec ma moto.

J’en ai profité pour commander un second disque, j’ai donc maintenant deux jeux de roues complètes.

Maintenant place au montage et à l’essai de ces belles pièces.

Un week-end qui commençait pourtant bien, tous les ingrédients d’une course réussie étaient réunis.

A commencer par une bonne bande de potes, un peu déchainés mais si sympathiques.

Ensuite une course variée, avec un tracé technique et usant mais avec des temps bien calculés. Deux spéciales de caractère et des bénévoles avec le sourire.

Le premier CH annoncé comme serré à tapé d’entrée dans les bras, reparti seul après un calage dans les racines j’ai réussi à trouver la bonne cadence pour ne pas me cramer mais avoir une bonne marge de pointage.

Second CH plus long avec quelques bouchons et une SP1 sacrément surprenante, un cocktail de hard et de virages dans l’herbe. Faut de reconnaissance je fais de nombreuses erreurs, principalement en me coinçant dans le premier pierrier. La suite va bien et je me réjouissait déjà du second tour.

Quelques points un peu chaud passent très bien, il faut juste composer avec les motos tankées. C’est d’ailleurs en dépassant des pilotes bloqués que je vais taper un peu fort dans un « gravier vosgien ». Plus de frein pendant quelques secondes puis tout revient. 

Troisième CH annoncé plus roulant, et effectivement il est moins compliqué. On arrive à une belle spéciale qui elle aussi va réserver quelques surprises. De la bonne herbe bien grasse, des marches douces dans tous les sens et sur le haut quelques passages où il faut improviser. Quelques motos sont plantées mais rien de bloquant. Autre surprise, l’arrivée sur des troncs bien placés pour couper les élans. La spéciale est longue, très longue. C’est les bras en feu que je termine après une bourre d’anthologie sur les derniers virages avec un 2T énervé que je pousse à la roue pour trouver le passage. Il finira par prendre le risque de trop et me laisser la porte ouverte pour la fin de spéciale.

Petite pause en sortie pour attendre Nico et nous repartons sereinement. Les temps sont larges, je laisse Nico ouvrir, mais sur un chemin large et sans obstacles un gros bruit de claquement à l’avant m’alerte. Je n’ai plus du tout de frein avant. L’étrier s’est détaché de sa patte de support et pend lamentablement au bout de la durite. Stoppé sur le coté du chemin je ne peux que constater les dégâts. La patte est cassée avec le logement d’une des goupilles arraché. Je tente une réparation sur place, mais impossible de faire tenir l’étrier qui se désolidarise du support au moindre freinage. 

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Seule solution démonter l’attache de durite et « fixer » l’étrier au guidon pour qu’il ne tape pas la roue. C’est donc sans frein que je tenter de terminer le CH. A ce moment on prend pleinement conscience de l’importance des freins sur une moto, le moindre virage devient aléatoire. Pour ce qui est des descentes c’est carrément aléatoire, car dès que j’ose trop toucher au frein arrière c’est la glisse assurée. Dans une longue descente où 3 motos sont plantées je passe en mode slalom géant entre eux, sans pouvoir m’arrêter et en hurlant des excuses. C’est soulagé que j’arrive au CH. Après un rapide tour d’horizon et la recherche vaine de solutions viables je décide la mort dans l’âme de jouer la sécurité en ne repartant pas pour un tour complet sans frein avant.

Je charge la moto pendant que les copains continuent de rouler. Mimi un peu barbouillé de la veille et en manque d’énergie me tient compagnie. Pattes qui a par erreur fait deux fois de suite la boucle A stoppe à son tour.

Maintenant à froid c’est l’heure de la recherche de pièces. Nissin ne semblant pas détailler les pattes de support, ce sera donc soit de l’occasion soit une patte adaptable.

A peine rentrés, les motos ne sont même pas encore propres qu’il faut se remettre au travail. 

N’ayant pas emporté de caméra ni sorti le téléphone pour photographier, je vais manque d’images fixes ou qui bougent, mais la tête est pleine de bons souvenirs et c’est bien suffisant.

Pour commencer, la mission initiale est accomplie, nous partions à Faulx en groupe avec comme objectif de terminer ensemble et surtout entiers. Un bug dans notre assistance nous aura permis de constater que les enduristes sont solidaires et généreux. 

Inutile ou presque de s’attarder sur nos résultats, nous avons bien rigolé en spéciales et joué l’entraide en liaison sacrifiant ainsi les temps de pointage.

Coté mécanique, que du bon également avec des motos entières mais un peu chargées de boue quand même.
Sur la Yam je n’ai à déplorer la perte que de vis accessoires, sur la protection de collecteur, la sangle arrière et la boite à air.

On va attaquer le nettoyage en profondeur pour arriver à Granges-sur-Vologne avec des motos opérationnelles.

Gros coup de froid ce week-end, si toute la semaine a bien profité de la météo clémente, le samedi fut plus maussade.

Alors que nous devions rouler en mode liaison avec un bon groupe, la pluie a bloqué quelques frileux sous les couettes.

Nous partons donc à 4 sous une pluie glaciale heureusement vite remplacée par une neige sympathique.

Ça glisse, jardine et bricole même un peu.

Avec le froid on saute la pause repas pour une sortie prolongée. La neige devient de plus en plus profonde mais on continue à cheminer.

C’est bien fatigués et glacés que nous rentrons pour un long apero.

Le lendemain deux compères sont motivés et nous changeons carrément de secteur pour un programme plus roulant.

Toujours autant de neige, des chemins bien glissants et des branches bien basses perturbent la progression.

Ce week-end s’achève dans la bonne humeur, avec une furieuse envie d’y retourner.

Première sortie cross de l’année, et accessoirement première également avec la « nouvelle » WR250F. 

J’étais motivé pour rouler et m’amuser, mais entre les autres activités (ça occupe les enfants…) et le calendrier de chasse, pas question de sortir dans les bois.

Après un appel sur les réseaux sociaux, on se retrouve classiquement à deux avec Patrick. Chargement du bordel dans l’expert et direction le col de Saales au terrain de motocross de Colroy la Grande.

Un terrain toujours accueillant ou après une modeste contribution de 10 € il est possible de s’amuser sur 3 terrains, un grand assez classique mais bien adapté à tous les niveaux, un petit réservé aux petites motos et un terrain « quad » sans bosses mais avec de nombreux virages idéal pour s’échauffer et travailler les courbes « enduro ». En prime il y a quelques traces enduro sur les abords pour s’amuser dans la boue, les racines et quelques pierres.

On commence classiquement par un échauffement sur le petit terrain, mais après à peine 5 tours les bras sont aussi durs que le sol est glissant.

Petite pause est c’est parti pour le grand circuit. Une mini découverte sur 2 tours pour identifier les points glissants et pénibles. Curieusement malgré la boue très présente c’est roulable. Les pluies importantes des derniers jours ont rendu la boue très liquide et si on évite un peu les gros trous et les flaques il y a moyen de s’amuser.

Re pause puis quelques tours sur le petit terrain pour ne pas prendre froid.

Maintenant on attaque à nouveau le grand terrain, c’est glissant à souhait et comme on a envie de bosser la boue on s’amuse à recouper les ornières et à chercher le profond, c’est pas efficace d’un point de vue chrono, mais très formateur coté technique et surtout confiance. Après seulement 3 tours les bras crient et l’épaule recommence à tétaniser. Malgré ça je décide de pousser un peu et après deux autres tours les douleurs deviennent plus supportables. En s’appliquant à rouler le plus souple possible la vitesse permet de surfer sur les gros trous de boue et de bien s’amuser.

Après 35 minutes, soit 12 tours et quelques douches gratuites offertes par les autres pilotes je quitte le circuit.

Une bonne pause de 20 minutes plus tard je retourne faire quelques tours mais la fatigue approche et c’est de plus en plus dur de tenir la moto dans les ornières. Je rentre sagement dans le parc après seulement 4 tours.

Quelques minutes plus tard Patrick qui a été plus régulier arrive à son tour, il a pris un maximum de plaisir en sortant volontairement des traces pour bosser notre gros point faible, LA BOUE.

On charge et direction la maison avec le stop nécessaire à la station de lavage. La boue est très collante, nous passons chacun une bonne dose de jetons pour revoir les couleurs des motos.

Le bilan de cette session est très positif, nous avons réussi à bien nous amuser et à prendre une bonne dose de boue.

Pour ceux qui aiment les chiffres j’ai roulé effectivement 1h29 sur un total de 2h.

  • Une vitesse moyenne de 25,5 km/h
  • Vmax 58,6 km/h
  • Fc moyenne 155 bpm (84% de ma v max)
  • Fc max 191 bpm (103% de ma v max)

Entre les appels des clients, les emails en vrac et tous les flux divers, le meilleur message de la semaine est une invitation à rouler avec des potes.

Le froid matinal ne suffit pas à entamer la bonne humeur, surtout qu’à l’approche du point de rendez-vous le ciel se dévoile enfin. Une petite glissade sur le verglas plus tard le camion est en place. On décharge rapidement et direction café croissants.

Programme frisquet aujourd’hui, les gants, vestes et polaires sont de sortie. Bien heureusement le sol n’est pas trop gelé et l’altitude permet de rouler au-dessus de la brume. Cette sortie est une full petits 4T avec une majorité de vieux sur des 250 et le seul jeune sur sa 350. Le grip est bien là et les montées s’enchainent sans douleurs et avec grand plaisir. On découvre de nouveaux paysages et de nouvelles grimpettes. Coup de coeur particulier pour une longue longue longue grimpette bien variée qui termine dans un champ de roches moussues. Impossible ou presque de prendre de la vitesse et une fois encore la Yam fait merveille avec son couple et sa traction omniprésente.

La fin se la joue jardinage avec ré-ouverture de chemins oubliés. Et en séquence finale un lancé de Yam qui laisse quelques stigmates : durite de radiateur percée à moins de 500 mètres de la maison…

Retour en roue libre, chargement des motos, changement de tenues et hop apéro.

Maintenant place au repos et à la mécanique en prévision des sorties de fin d’année.

 

Le soleil est toujours présent et le changement d’heure a bien des avantages pour nous pratiquants de plein air. Grâce aux technologies si pratiques pour prendre et garder le contact, plutôt que de rouler en ordre dispersé nous nous regroupons dans la roue de Ludo pour une rando variée.

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Avant même le départ, premier contact avec les chasseurs locaux qui ont bien délimité leur espace de jeu avec les panneaux règlementaires. Ils nous expliquent clairement les limites de leur terrain de chasse du jour et nous souhaitent une bonne promenade.

Les 2T sont oranges et les 4T bleus, et malgré le petit groupe il y a un bel échantillon de motos. Le café et les croissants sont là, ainsi que le local pour se changer confortablement. Malgré le soleil qui pointe, c’est avec veste et gants chauds que le départ est donné.

Un peu de piste pour s’éloigner de la zone de chasse et on trouve rapidement une longue grimpette pour s’échauffer.

La suite est tout aussi plaisante avec une bonne montée en technicité des passages. Il y a de la pente dans les deux sens et l’humidité bien présente complique par moment les choses.

Deux ou trois passages nécessitent quelques essais pour que tout le monde arrive au sommet, mais le grip est dantesque et c’est le physique qui comme souvent bride les ardeurs. Rapidement la veste s’allège et les gants passent en mode été. Décidément il ne fait jamais froid longtemps en enduro.

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Après un peu de jardinage passant de la terre meuble aux pierres les plus lisses avec bien sur un peu de boue, nous arrivons sur les chasseurs qui terminent leur matinée. La discussion est plus que sympathique, il faut dire que l’un des chasseurs se promène en moto de trial que d’autres sont d’anciens motards amateurs de gros 2T qui poussent… La conclusion de cette rencontre est pleine de sagesse, « il y a de la place pour tout le monde ».

Nous les laissons rejoindre l’apéro et non sans avoir vérifié qu’ils ne désiraient pas chasser l’après-midi, nous prenons la direction de grimpettes bien techniques situées dans la chasse pour « se finir en beauté ».

L’élan est coupé par un tas de grumes. Ajoutez cela à la fatigue et au manque de roulage, vous comprendrez que cette grimpette est restée infranchissable ce jour là. Heureusement Ludo nous a dégainé une autre option tout aussi amusante et c’est en sueur, les bras tétanisés mais souriants que nous terminons cette sortie.

Vivement la prochaine, mais en attendant place à la raquette de bad pour ne pas totalement s’encrouter.

Salives et Loisirs Off Road, décidément des incontournables pour la pratique de l’Enduro.

Souvent l’idée d’un stage émerge mais la concrétisation est parfois pénible, surtout quand il s’agit de composer avec les agendas et les niveaux hétérogènes. C’est finalement via internet et grâce à la détermination de Nico que le groupe s’est constitué. Notre objectif du moment était de progresser un peu, de prendre beaucoup de plaisir à rouler et de se retrouver entre potes. La solution du stage sur mesure avec Romuald est idéale pour cela. Nous avons profité de ses conseils toute la journée du samedi avec du travail sur toutes les bases de l’enduro moderne.

Virages à plat, troncs, freinages, compressions, montées, pierres, racines, sauts, etc… dans l’ordre et le désordre avec des consignes adaptées à tous et un oeil acéré pour détecter les erreurs. Pour les erreurs l’avantage avec nous c’est qu’il y avait de la quantité et de la diversité…

Mais dans le détail ça donne quoi ?
Ben oui il est où le CR de 3 pages ?

Arrivée le vendredi soir à Salives en ordre dispersé en fonction des horaires de départs et des péripéties diverses. Patoche et moi sommes les premiers sur place, Damien arrive avec les Nicos et Valentin mais surtout avec la tireuse directement en température. On peut tester ça avec une part de tarte aux pommes en attendant les Vosgiens retardés par un remontage d’Husaberg tardif mais efficace.

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Samedi matin, grand soleil sur la Bourgogne et grosse volonté de rouler. Après un rapide échauffement sur de la ligne soft, Romuald nous indique une trace de référence et nous demande de rouler pour voir nos défauts sur quelques tours. En fait un seul tour est suffisant…

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Le boulot commence par la base pourtant si compliquée du virage à plat.

Les explications sont limpides et les consignes applicables. Le freinage de trappeur sur la terre est toujours aussi jouissif et il y a du disque qui couine dans tous les sens et des roues qui bloquent.

On passe ensuite aux compressions détentes pour passer pneus puis troncs de plus en plus gros en finissant par le fameux baobab de l’Enduro Top.

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Une dernière descente dans le sable impose le respect avec les ornière profondes, mais finalement avec la bonne position et un poil de confiance cela passe très bien dans les deux sens. Maintenant direction la pause pour le repas concocté par le Chef Nicolas.

L’après-midi direction une spéciale en ligne avec quelques passages savoureux et du travail sur un virage en appui. On rigole bien et l’ambiance est au top.

Cela se poursuit par un des grimpettes de tous types, avec ou sans pierres / racines / feuilles. Les exercices et les conseils sont au top, j’ai particulièrement été épaté par les montées à vitesse très réduite ou les départs dans la pente.

De retour sur le terrain on bosse un peu les sauts avant de finir la journée par une mousse bien méritée et une côte de boeuf.

Une bonne nuit et demain on retourne rouler en mode rando.

Voici la vidéo en version longue pour les plus patients.