Chouette la chasse est finie. 

Après avoir longtemps déserté les beaux chemins de nos massifs, on reprend tout doucement les bonnes habitudes. 

Pas de battues, plus d’affut ou presque, c’est donc le moment de proposer à quelques « nouveaux » de se joindre à nous.

Départ un peu retardé car des gants sont restés cachés dans les cartons de déménagement. On chauffe doucement les motos, c’est l’occasion de voir en vrai les effets de la courbe moins soft que j’ai jetée dans l’ECU de la Yam. A peine plus vive en bas, mais surtout des mi-régimes bien rageurs. Malgré le grip précaire j’ai presque du mal à reconnaitre ma WR250F qui était devenue si sage avec la programmation spéciale convalescence.

Parce que les grands chemins c’est pénible et que j’ai pas avoir froid on profite d’une descente massacrée par les travaux forestiers pour monter en température. C’est d’autant plus vrai quand j’annonce qu’il faut remonter. Valentin impérial profite de ses belles suspensions fraichement révisées pour me déposer en douceur. Pour les autres les fortunes sont variées. Patrick sans esbroufe monte son petit 4T tout en efficacité. Les 2T hurlent et fument, le 450 creuse et cherche des traces où elles n’existent pas. 

Vers la fin quelques motos trainent au sol et Valentin est ravi de monter la WR450F.

Un peu de chemins clames pour profiter, une jolie grimpette qui résistera à la majorité et hop on retrouve de quoi suer. La neige tombe et le sol est gavé d’eau, pas idéal pour le grip, mais sacrément amusant. J’en profite pour tester un peu la 450 qui est impressionnante. A peine un filet de gaz et hop ça tracte, la moindre rotation de la poignée déleste l’avant et il en faut peu pour prendre de la vitesse. Décidément pas un truc pour moi, je suis trop vieux ou trop sage pour ces conneries.

A l’occasion d’un changement de massif on teste la scie pour dégager un chemin bloqué par la tempête. Puis c’est au tour de la corde de trouver son utilité après une glissade du 450 en bas du chemin, décidément les branches humides en travers de ce chemin provoque souvent des cascades.

Une petite grimpette pour se réchauffer et hop on retrouve les restes d’un chantier forestier pas nettoyé. Les ornières sont énormes, des branches dans tous les sens et un boue bien liquide.

Nous attendrons un peu en haut avec Valentin puis finalement ce sera une option plus soft pour prendre le chemin de la maison. Malheureusement c’est encore un chemin bloqué par les arbres. Ce sera donc un peu plus long et nous rentrons au phare non sans avoir profité quelques instants de ces moments magiques entre chien et loup où les animaux pointent doucement le bout de leur nez.

Une bien belle sortie avec pas mal de bons moments de rigolade, des rencontres sympathiques, pas de casse mécanique ni de pépin physique.

Seul bémol la caméra qui recommence à me jouer des tours avec de très nombreux fichiers corrompus. La carte mémoire toute neuve n’aura pas suffi. Il est temps d’envoyer tout ça au SAV.

Vivement la prochaine.

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