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Quel plaisir de chercher le flow sur une belle trace et de lâcher les freins à la poursuite d’un PR.

Mais parfois il faut rester lucide…

D’abord le contexte : une descente connue que j’ai fait découvrir à mon compère quelques jours plus tôt et où il a déjà failli se bourrer dans un virage aveugle à gauche.

Cette fois ci, il ouvre la piste. Après avoir allumé les frontales on se lance, non sans avoir évoqué les fameux deux virages qu’il faut respecter.

Sans lunettes je dois le laisser filer quand soudain je vois sa lampe qui éclaire dans ma direction. C’est mauvais signe et effectivement il est bien à l’envers.

Arrivé à bloc dans le virage il a bien tenté d’ouvrir une nouvelle trace, mais cela ne passait pas. C’était donc une belle et franche sortie de piste.

Heureusement sur ce coup là c’est un avertissement sans conséquence. Après quelques minutes de bricolage pour redonner de l’étanchéité à son pneu avant on peut repartir.

Après pas mal de temps passé avec un guidon sans moteur, l’envie de sortir la Yam se faisait pressante. En quelques minutes le programme est calé, l’après-midi de travail sera donc courte.

Voyant la nuit tomber, nous partons directement avec les lampes sur le casque. Le combo bons phares et bonnes frontales permet de rouler sereinement.

Avec les coups de vent des derniers jours il y a pas mal de branches voir d’arbres sur les chemins. Le sol est gavé d’eau et couvert de feuilles mortes. 

Il faut y aller en douceur avec les gaz et les freins sous peine de tâter le sol.

Quelques grimpettes résistent à Patoche en manque de roulage et petite forme. Son pneu arrière franchement usé n’aide pas à trouver la motricité dans ces conditions.

Au détour d’un chemin nous tombons sur un panneau annonçant une chasse et changeons donc d’itinéraire.

Après deux bonnes heures c’est le moment de l’apéro. Un Banyuls grand cru de 1992 réjouit nos papilles.

Décidément encore une belle sortie.