Sorties, promenades, randonnées ou entraînements.

Gros coup de froid ce week-end, si toute la semaine a bien profité de la météo clémente, le samedi fut plus maussade.

Alors que nous devions rouler en mode liaison avec un bon groupe, la pluie a bloqué quelques frileux sous les couettes.

Nous partons donc à 4 sous une pluie glaciale heureusement vite remplacée par une neige sympathique.

Ça glisse, jardine et bricole même un peu.

Avec le froid on saute la pause repas pour une sortie prolongée. La neige devient de plus en plus profonde mais on continue à cheminer.

C’est bien fatigués et glacés que nous rentrons pour un long apero.

Le lendemain deux compères sont motivés et nous changeons carrément de secteur pour un programme plus roulant.

Toujours autant de neige, des chemins bien glissants et des branches bien basses perturbent la progression.

Ce week-end s’achève dans la bonne humeur, avec une furieuse envie d’y retourner.

Chouette la chasse est finie. 

Après avoir longtemps déserté les beaux chemins de nos massifs, on reprend tout doucement les bonnes habitudes. 

Pas de battues, plus d’affut ou presque, c’est donc le moment de proposer à quelques « nouveaux » de se joindre à nous.

Départ un peu retardé car des gants sont restés cachés dans les cartons de déménagement. On chauffe doucement les motos, c’est l’occasion de voir en vrai les effets de la courbe moins soft que j’ai jetée dans l’ECU de la Yam. A peine plus vive en bas, mais surtout des mi-régimes bien rageurs. Malgré le grip précaire j’ai presque du mal à reconnaitre ma WR250F qui était devenue si sage avec la programmation spéciale convalescence.

Parce que les grands chemins c’est pénible et que j’ai pas avoir froid on profite d’une descente massacrée par les travaux forestiers pour monter en température. C’est d’autant plus vrai quand j’annonce qu’il faut remonter. Valentin impérial profite de ses belles suspensions fraichement révisées pour me déposer en douceur. Pour les autres les fortunes sont variées. Patrick sans esbroufe monte son petit 4T tout en efficacité. Les 2T hurlent et fument, le 450 creuse et cherche des traces où elles n’existent pas. 

Vers la fin quelques motos trainent au sol et Valentin est ravi de monter la WR450F.

Un peu de chemins clames pour profiter, une jolie grimpette qui résistera à la majorité et hop on retrouve de quoi suer. La neige tombe et le sol est gavé d’eau, pas idéal pour le grip, mais sacrément amusant. J’en profite pour tester un peu la 450 qui est impressionnante. A peine un filet de gaz et hop ça tracte, la moindre rotation de la poignée déleste l’avant et il en faut peu pour prendre de la vitesse. Décidément pas un truc pour moi, je suis trop vieux ou trop sage pour ces conneries.

A l’occasion d’un changement de massif on teste la scie pour dégager un chemin bloqué par la tempête. Puis c’est au tour de la corde de trouver son utilité après une glissade du 450 en bas du chemin, décidément les branches humides en travers de ce chemin provoque souvent des cascades.

Une petite grimpette pour se réchauffer et hop on retrouve les restes d’un chantier forestier pas nettoyé. Les ornières sont énormes, des branches dans tous les sens et un boue bien liquide.

Nous attendrons un peu en haut avec Valentin puis finalement ce sera une option plus soft pour prendre le chemin de la maison. Malheureusement c’est encore un chemin bloqué par les arbres. Ce sera donc un peu plus long et nous rentrons au phare non sans avoir profité quelques instants de ces moments magiques entre chien et loup où les animaux pointent doucement le bout de leur nez.

Une bien belle sortie avec pas mal de bons moments de rigolade, des rencontres sympathiques, pas de casse mécanique ni de pépin physique.

Seul bémol la caméra qui recommence à me jouer des tours avec de très nombreux fichiers corrompus. La carte mémoire toute neuve n’aura pas suffi. Il est temps d’envoyer tout ça au SAV.

Vivement la prochaine.

Première sortie cross de l’année, et accessoirement première également avec la « nouvelle » WR250F. 

J’étais motivé pour rouler et m’amuser, mais entre les autres activités (ça occupe les enfants…) et le calendrier de chasse, pas question de sortir dans les bois.

Après un appel sur les réseaux sociaux, on se retrouve classiquement à deux avec Patrick. Chargement du bordel dans l’expert et direction le col de Saales au terrain de motocross de Colroy la Grande.

Un terrain toujours accueillant ou après une modeste contribution de 10 € il est possible de s’amuser sur 3 terrains, un grand assez classique mais bien adapté à tous les niveaux, un petit réservé aux petites motos et un terrain « quad » sans bosses mais avec de nombreux virages idéal pour s’échauffer et travailler les courbes « enduro ». En prime il y a quelques traces enduro sur les abords pour s’amuser dans la boue, les racines et quelques pierres.

On commence classiquement par un échauffement sur le petit terrain, mais après à peine 5 tours les bras sont aussi durs que le sol est glissant.

Petite pause est c’est parti pour le grand circuit. Une mini découverte sur 2 tours pour identifier les points glissants et pénibles. Curieusement malgré la boue très présente c’est roulable. Les pluies importantes des derniers jours ont rendu la boue très liquide et si on évite un peu les gros trous et les flaques il y a moyen de s’amuser.

Re pause puis quelques tours sur le petit terrain pour ne pas prendre froid.

Maintenant on attaque à nouveau le grand terrain, c’est glissant à souhait et comme on a envie de bosser la boue on s’amuse à recouper les ornières et à chercher le profond, c’est pas efficace d’un point de vue chrono, mais très formateur coté technique et surtout confiance. Après seulement 3 tours les bras crient et l’épaule recommence à tétaniser. Malgré ça je décide de pousser un peu et après deux autres tours les douleurs deviennent plus supportables. En s’appliquant à rouler le plus souple possible la vitesse permet de surfer sur les gros trous de boue et de bien s’amuser.

Après 35 minutes, soit 12 tours et quelques douches gratuites offertes par les autres pilotes je quitte le circuit.

Une bonne pause de 20 minutes plus tard je retourne faire quelques tours mais la fatigue approche et c’est de plus en plus dur de tenir la moto dans les ornières. Je rentre sagement dans le parc après seulement 4 tours.

Quelques minutes plus tard Patrick qui a été plus régulier arrive à son tour, il a pris un maximum de plaisir en sortant volontairement des traces pour bosser notre gros point faible, LA BOUE.

On charge et direction la maison avec le stop nécessaire à la station de lavage. La boue est très collante, nous passons chacun une bonne dose de jetons pour revoir les couleurs des motos.

Le bilan de cette session est très positif, nous avons réussi à bien nous amuser et à prendre une bonne dose de boue.

Pour ceux qui aiment les chiffres j’ai roulé effectivement 1h29 sur un total de 2h.

  • Une vitesse moyenne de 25,5 km/h
  • Vmax 58,6 km/h
  • Fc moyenne 155 bpm (84% de ma v max)
  • Fc max 191 bpm (103% de ma v max)

La dernière sortie de l’année est une tradition, voir même une institution qu’il est bon de respecter pour terminer en beauté.

Cette année ayant été très écourtée coté moto, c’est en plus l’occasion de revoir des potes trop rarement fréquentés ces derniers temps.

Nous partons donc tranquillement de la maison pour lâcher les premiers goutes de sueur après quelques minutes. Le sol est gras et les exploitations forestières incessantes laissent en travers des chemins des branches bien glissantes.

Rapidement la fumée s’échappe des casques et même pour certains des radiateurs. Le ventilateur de la Yam est souvent en action. Les pentes sont raides, l’adhérence précaire et trouver la motricité demande du doigté et de l’énergie. Je dois même laisser mes compères jouer dans une grimpette plus qu’humide le temps de reprendre mon souffle. 

Un grand chemin si agréable habituellement, maintenant défoncé par le débardage nous donne de nouvelles suées. N’ayant plus d’énergie pour rouler efficacement et voyant l’heure avancer, je prends le chemin du retour en basculant sur un nouveau versant. A nouveau les restes d’exploitation nous poussent à improviser mais le groupe homogène avance sans peine. 

Au détour d’un chemin, une belle trace s’ouvre à nous, bien compliquée par son amorce en dévers et le sol peu porteur. Alain fait les premières marques, bientôt suivi par d’autres furieux pendant que je contemple ça d’en bas. Malgré de belles tentatives des autres, c’est finalement Alain qui va poser sa trace le plus proche du sommet marquant ainsi le moment du retour. 

Peu avant la tombée de la nuit nous sortons des bois et rangeons les motos pour nous réfugier au caveau et partager cet apéro royal autant que mérité. 

Encore une année qui se termine sur une note très positive, l’envie de rouler est maintenant féroce et il est loin le temps où je pensais revendre la moto d’enduro pour prendre un VTT à assistance électrique. L’ingrédient essentiel d’une bonne sortie est définitivement à chercher dans la bonne humeur des participants. Vivement les prochaines.

Une nouvelle sortie pour la reprise. Et surtout ce moment délicat où j’ai décidé de refaire la descente qui fut fatale au genou.

Sur des oeufs du début à la fin avec une grosse marge de sécurité, mais c’est fait. En prime on a enchainé sur la montée.

Pour le reste de la sortie à noter une météo au top avec fraicheur mais soleil, un grip un peu précaire, des promeneurs souriants avec qui il est possible de discuter sereinement.

Le retour s’est fait juste avant la nuit avec du dénivelé dans tous les sens et de bonnes suées.

PS. désolé pour la cadrage de la vidéo, la caméra étant restée en sommeil quelques temps je ne suis pas parti avec les bons réglages (et j’ai préféré rouler au lieu de corriger ça).

C’est fait, j’ai repris la moto avec une petite sortie. La météo était très changeante avec une majorité de pluie mais aussi de beaux moments de soleil.

Ça commence doucement sur les chemins bien glissants. La confiance revient rapidement mais j’ai encore un peu d’appréhension sur les dévers raides côté gauche. 

Au détour d’un chantier d’abattage je trouve même un petit tronc pour jouer. 

On continue dans la variété avec quelques grimpettes qui glissent. Vers la fin on contourne une chasse en se perdant sur un chemin jonché de troncs. Ça jardine, ça sue, ça pousse et au final ça passe. 

Le retour se fait au phare, la prochaine fois il faudra prendre les frontales. 

Un outil bien sympa pour retrouver ses sorties.

J’ai profité d’un « petit » tour de VTT pour faire ce test.

Sympa #relive, cela donne envie de partager.

Une publication partagée par Fabien Postif (@scotche) le

Sympa le dimanche matin sur le bitume. Invité par le MC Centre Alsace je me suis joint au groupe pour une petite boucle dans les cols.

La cadence était cool et j’ai réussi à ne pas perdre mon sac de sable qui semble avoir bien apprécié la grande selle de ZRX. Nous avons même eu de la chance avec la météo, malgré la route bien humide et l’air bien frais, aucune averse n’est venue doucher notre enthousiasme.

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Ensuite apéro et barbecue avec une petite initiation trial organisée avec l’aimable collaboration de la mairie du Hohwald.

Pour ceux qui n’ont pas eu l’info, dans le cadre de ses activités régulières le MC Centre Alsace propose une nouvelle initiation trial.

  • Eric et des trialistes du club seront sur le pont pour faire découvrir ces motos originales et amusantes
  • Delphine notre vice-présidente guidera le matin les touristes en moto
  • Nous partagerons un bon repas
  • Les touristes motivés pourront à leur tour tester le trial

Infos et inscriptions : http://www.mccentrealsace.fr/sortie-tourisme-et-trial/

Pour ma part je vais sortir la ZRX sur les routes d’Alsace et pourquoi pas faire tester le trial aux gamins…

J’attendais de moment depuis longtemps, bien trop longtemps. Initialement parti pour une séance de bricolage avec le changement des pneus en vue de la reprise, j’ai craqué après le changement du pneu avant.

Le pneu avant étant dans un état incompatible avec l’usage des TuBliss, il présentait plusieurs fentes dont certaines de plus d’un centimètre rendant l’étanchéité plus qu’aléatoire. Le Metz à donc laissé la place à un Mitas bande verte qui attendait son tour depuis plus d’un an. A peine la roue avant remontée que j’ai estimé d’un regard que l’état du pneu arrière était largement assez bon pour rouler sur les chemins secs du moment, j’ai donc enfilé les ustensiles minimaux du trialiste et je suis parti chevaucher ma belle bleue.

C’est tout simplement génial, même si les sensations sont plus qu’étranges pour le moment. Vivement la prochaine, avec un peu plus de protections et un pote pour être serein. Ça tombe bien, la chasse va bientôt reprendre…