Sorties, promenades, randonnées ou entraînements.

L’ambiance générale et la météo ne sont pas des plus favorables pour les longues sorties dans les bois, mais l’envie de rouler reste présente et pousse à consulter les agendas, calendriers et autres sources d’informations pour établir un programme le plus chargé possible pour 2019.

Bien sur les réalités qu’elles soient organisationnelles, humaines ou financières vont limiter les ambitions, mais ce n’est pas une raison pour arrêter de rêver et se laisser sombrer dans l’inaction.

Les grandes lignes

De la moto bien entendu, sur le bitume et en dehors pour continuer de profiter de bons moments avec les potes et garder ce petit grain de folie qui pousse à s’inscrire sur des courses sans préparation et avec une structure light « à l’ancienne« .

Continuer à sortir les vélos ! En plus des sorties classiques je reprend du plaisir et de l’assurance dans le D-, au point que la participation à une « petite » course d’enduro vtt me tente de plus en plus…

Voyager bien entendu. Pas forcément en moto mais le passage en Islande fin 2018 m’a rappelé à quel point partir à 2 est une expérience pleine de sens et de vie.

En détail coté moto

Rien de fixé. La prise de licence FFM en 2019 n’est de loin pas assurée, entre les courses trop rares et le manque de plaisir à rouler sur terrains de cross, la « rentabilité » est de moins en moins évidente.

Les courses d’enduro moto dans le Grand Est

  • 23 et 24 mars : FR Faulx – Val de Lorraine Classic (54)
  • 31 mars : Enduro des Monts de Vologne (88)
  • 28 avril : Arden moto passion – Enduro (08)
  • 05 mai : Enduro sprint La Bresse (88)
  • 12 mai : Enduro Epernay (51)
  • 26 mai : Enduro du Plateau de Rocroi (08)
  • 23 juin : Enduro de Chaumont (52)
  • 21 juillet : Enduro de Sancey (25)
  • 8 septembre : Enduro de Mazel (55)

A noter plus spécifiquement l’enduro des Monts de Vologne qui est une course incontournable de la région et le retour du team EFC pour l’organisation du légendaire enduro de Sancey. Et pourquoi pas de bonnes surprises du coté de Vagney et Gonsans…

Pas de date mais déjà dans la tête : retourner à Salives pour jouer dans la boue et bouger pour se faire un coup de moto dépaysant avec les potes.

Coté vélo

Aucun programme pour le moment. Continuer à rouler pour prendre de la condition, se faire plaisir et varier les plaisirs.

De la promenade all-mountain, un peu de bike park, chercher des traces et pourquoi pas limer de la spéciale.

Si vous avez lu jusqu’au bout vous pouvez constater que le programme est encore très vague. J’attends avec impatience les dates des diverses organisations vélo et moto pour caler tout ça dans le calendrier familial.

Bon début d’année avec un tour vers le Taennchel. Départ à la cool sous quelques flocons avec Christophe.

Nous avançons doucement mais surement en profitant d’une météo finalement clémente avec une température proche du zéro et peu de vent.

La vue des châteaux est toujours aussi impressionnante.

Une petite erreur de navigation nous fait grimper dans le dur avant d’arriver au cerisier noir et de monter vers l’abri du Taennchel puis de continuer le beau single vers le Rocher de la Paix d’Udine.

Arrivés au Rocher de la Garde sous une neige rendant les racines carrément aléatoires nous basculons dans la pente pour retrouver le cerisier noir puis les 3 chateaux avec la DH « Facile » puis le retour super ludique vers Ribeauvillé.

Bilan 18 km et 800 D+. Vivement la prochaine, avec ou sans moteur.

Une journée calme, du boulot à la maison et tout d’un coup le sms qui tombe « Hello. Ça roule aujourd’hui ? ».

Comment dire non alors que la météo est là et qu’il faut tenter d’éliminer un peu des abus.

Direction Ribeauvillé pour une trace que je ne connais pas.

Après pas mal de temps passé avec un guidon sans moteur, l’envie de sortir la Yam se faisait pressante. En quelques minutes le programme est calé, l’après-midi de travail sera donc courte.

Voyant la nuit tomber, nous partons directement avec les lampes sur le casque. Le combo bons phares et bonnes frontales permet de rouler sereinement.

Avec les coups de vent des derniers jours il y a pas mal de branches voir d’arbres sur les chemins. Le sol est gavé d’eau et couvert de feuilles mortes. 

Il faut y aller en douceur avec les gaz et les freins sous peine de tâter le sol.

Quelques grimpettes résistent à Patoche en manque de roulage et petite forme. Son pneu arrière franchement usé n’aide pas à trouver la motricité dans ces conditions.

Au détour d’un chemin nous tombons sur un panneau annonçant une chasse et changeons donc d’itinéraire.

Après deux bonnes heures c’est le moment de l’apéro. Un Banyuls grand cru de 1992 réjouit nos papilles.

Décidément encore une belle sortie.

Le frais arrive alors que l’envie de rouler se fait pressante, un coup de fil et quelques messages plus tard c’est décidé nous allons rouler ce week-end. Après les classiques atermoiements et excuses en ligne nous serons en petit comité ce qui permettra plus de liberté dans le choix des traces. 

Première dose d’enduro avec un départ en soirée, les chemins globalement roulants sont devenus très meubles sous la canicule.

De nombreux arbres couchés par les vents nous font varier les traces, c’est d’ailleurs comme ça que je vais casser le support de la GoPro…

Souvent pour éviter une coupe qui a bouché le chemin nous devons prendre des options un peu hard mais ça passe bien. Je regrette juste d’avoir laissé la moto en position haute, car les appuis sont aléatoires voir acrobatiques. Cela présage d’une nouvelle séance de réglages de suspensions si je décide de conserver ce basculeur.

Mon compère est fidèle à sa réputation en passant partout, il n’y a qu’une seule grimpette jonchée d’arbres dans la prise d’élan puis défoncée par une ornière très meuble qui lui résistera et nous fera changer d’itinéraire. Sur un dernier contournement on ajoute un peu de porté de moto histoire de bien transpirer. 

Sur le retour c’est l’occasion de tester les phares, car dans les bois sombre la luminosité baisse vite. C’est la première sortie avec l’ampoule Led dans la plaque phare de la KTM, l’éclairage est performant, avec une belle couverture lumineuse. Les frontales restent dans les sacs, car demain on retourne rouler.

Dès l’arrivée à la maison, on charge les motos pour le lendemain et hop à table.

Réveil matinal pique un peu, récupération du compère, café et hop un peu de route pour rejoindre le départ du jour. C’est au lever de soleil que nous partons pour cette deuxième dose du week-end.

Le soleil se lève

Nico est venu renforcer le groupe et nous partons pour ce qui va être une reprise pour lui. Le pauvre à été bloqué plusieurs mois sans moto suite à une rencontre avec une souche farceuse.

Au programme chemins roulants, un peu d’échauffement et surtout remise en confiance. Dans ce secteur moins fréquenté les chemins sont souvent bouchés et les traces sont parfois difficiles à trouver. Mais on grimpe tant que c’est possible même si le sol meuble ne nous facilite pas la tâche. 

Paysage

Après quelques pas pour profiter de la vue, on retourne s’amuser dans quelques grimpettes et on se termine par un poil de jardinage.
La matinée est bien entamée et nous sortons finalement des bois pour un retour au calme.

Bilan très positif pour ces deux sorties, avec des terrains et des traces très variés, un plein consommé, une lampe testée et un Nico de retour avec nous.

La météo du moment est maussade, mais entre deux averses on a trouvé un moment pour se glisser sur les chemins. Et glisser c’était bien le thème du jour, car les branches bien humides rendaient rapidement les trajectoires aléatoires.

Dès le départ une partie du groupe manque à l’appel, tant pis et hop après les messages de rigueur nous prenons la direction des hauteurs. Les températures sont idéales et après les grosses chaleurs c’est un plaisir de pouvoir respirer un peu. Malheureusement nous devons bien vite modifier notre programme, une orange ayant décidé de semer axe et plaquettes.

Heureusement il y a des prévoyants et nous repartons vite dans les bois humides. 

Ça jardine un peu mais transpire beaucoup, la recherche de la motricité avec le sol gorgé des derniers orages est délicate voir aléatoire.

On se termine par une grimpette bien usante et direction l’apéro.

La saison est au top coté météo, mais pour que tout le monde en profite il faut éviter les heures de forte affluence pour laisser de la place sur les chemins.

La bonne idée du guide du jour c’est partir tôt pour profiter du calme et du frais, se poser le temps du lever de soleil, puis retour petit-dej et encore un peu de roulage plus intense avant l’arrivée de la foule dans les bois.

La préparation de la sortie est un peu tendue, car un bon gros trou dans le pneu avant rend la prise de pression aléatoire, le préventif est trop vieux pour faire son effet et j’ai la flemme de démonter le pneu, c’est donc avec une crevaison lente que j’attaque le roulage.

Conformément au programme le roulage nocturne est globalement roulant, c’est le premier test grandeur nature de ma plaque phare maison et le résultat à largement à la hauteur de mes attentes. J’ai à peine utilisé la frontale et il y avait assez de lumière pour faire tourner la caméra.

En évitant de peu un campement sauvage on se pose sur un rocher en attendant le soleil qui est un poil retardé par les nuages bas sur l’Est. Ces moments sont magiques. 

Sans les phares on envisage des traces plus engagées pour le trajet vers la boulangerie, le pneu avant à plat n’aide pas mais on roule doucement donc c’est pas trop dangereux.
Après une bonne collation tout le monde à des forces pour repartir vers un peu de technique.

Le guide trouve de bonnes traces bien équilibrées, ça peine un peu chez les « jeunes » mais tant que l’énergie est là on arrive à passer. Malheureusement la conjonction entre manque de sommeil, chaleur, relevage de motos et petit manque de condition fini par rendre le roulage aléatoire. On rentre donc tranquillement par de grandes pistes pour garder tout le monde entier.

 

Après un week-end à la météo idéale et aux activités variées, on se lance tardivement sur les chemins. Au programme un peu de transpiration et du vidage de tête.

Départ cool, ça grimpe et ça descend bien. On croise un gros groupe de chasseurs en pleine pause. Même si la chasse est fermée ils sont présents.

Il en est de même pour les coupes et les arbres au sol. Il faut souvent ruser pour trouver une trace, mais finalement on rigole d’autant plus.

Le petit groupe permet de jardiner pour retrouver des traces un peu mises en sommeil. Cela donne des idées et des options pour les futures boucles.

Les premières gouttes apportent un peu de fraicheur, elles sont rapidement rejointes par l’orage très proche et le déluge arrive en même temps que les éclairs. Avec l’humidité, les branches deviennent soudainement moins sympa à passer.

Encore un changement de programme, car les éclairs approchent, donc par prudence on décide d’éviter les crêtes prévues et prenons la direction du retour sous une douche froide.

Les bottes étanches se remplissent par ruissellement, les masques sont inutilisables et c’est soulagés qu’on passe des vêtements secs avant d’attaquer l’apéro.

Chouette je m’incruste en dernière minute pour une promenade en terres « étrangères ». Arrivé sur les lieux notre hôte m’annonce la composition du groupe, avec le guide ça va forcément piquer un peu. Je regrette presque la dépense d’énergie dans les simples de la veille.

Départ cool avec du single puis une première montée pour chauffer les bras et voir si les motos fonctionnent. Je perds un peu la trace mais en improvisant le sommet est atteint.

Ensuite c’est de l’alternance entre roulant bien rapide et passages plus pentus et techniques.

Notre guide du jour est épatant, mais ça on le savait déjà. Il nous gratifie de quelques démonstrations sur diverses motos.

Pour rester dans la logique Nico nous gratifie de la panne improbable en perdant sa béquille, sans perdre la vis !!!!!

On contourne les zones touristiques pour être le moins dérangeant vis-à-vis des promeneurs. Les rares rencontres se font avec le sourire.

Le retour est aussi sympathique que le reste, avec la fatigue les motos deviennent de moins en moins contrôlables et nous sommes contents de clore la journée sur un petit apéro bien soft.

Vivement les prochaines sorties.

 

Pour changer un peu d’ambiance et de compères la sortie du jour se compose rapidement en ligne. Bien vite il faut clore les invitations pour ne pas se retrouver dans un format incompatible avec la saison.

A coté des habitués deux « nouveaux » tentent l’aventure de la promenade avec dénivelé.

Départ en douceur pour chauffer les organismes et les moteurs. Le ciel est radieux, la température idéale. La nature est somptueuse avec toutes les nuances de vert des jeunes pousses.

Nous sortons rapidement des passages les plus touristiques tout en restant en mode découverte. L’alternance de roulant et de très roulant permet à tout le monde de suivre. Quelques ajustements sont nécessaires principalement dans les pressions de pneus qui sont peu compatibles avec notre pratique de la randonnée.

On tente quelques passages un peu plus technique, mais le manque de pratique conjugué à une petite forme nous conduit à privilégier le soft. Néanmoins quelques coupes perturbent un peu le tracé mais nous profitons tout de même de beaux chemins.

Premier point noir avec la rencontre avec un énergumène aviné désireux d’en découdre et brandissant une hache pendant que son compère cherche la tronçonneuse. Je fais demi-tour pour aller à sa rencontre et tenter en vain une discussion. Nous évitons donc prudemment le secteur, soit-disant privé, bien que le chemin large et en bon état ne soit aucunement signalé comme interdit. Parfois la discussion est impossible.

Sur le chemin du retour, la fatigue perturbant la lucidité, sur une branche traitresse un genou craque. Arrivé sur le chemin le pilote à mauvaise mine et il n’est pas raisonnable de continuer.

Nous prenons donc le chemin du retour par de grandes pistes après un échange de moto imposé par le kick récalcitrant de la GG.

Un peu le moral en berne on se réconforte avec un bel apéro pendant que le diagnostique téléphonique oriente vers une rupture de ligament croisé.

Vivement la prochaine, même si pour certains il faudra d’abord passer par la case opération.
Finalement, malgré les sensations un peu étranges et la difficulté à serrer la moto entre les jambes, je suis bien content de rouler en sécurité avec les orthèses.