Sorties, promenades, randonnées ou entraînements.

Comment une sortie annoncée roulante peut-elle aussi facilement se transformer en portage de moto ?

Partis pour une rando entre potes, cela commence en douceur mais les coupes de bois laissées au sol, les branches tombées sous le poids de la neige, et le dégel précoce ont compliqué les choses. Un peu têtu sur ce coup là, on a décidé de ne pas changer d’itinéraire… Résultat de bonnes suées, de la rigolade et un peu de franchissement.

Bravo à Nico peu aidé par sa 125 creuse en bas régime et tirant un poil long pour le jardinage. Coté Yam que du bon encore et toujours, la motricité est top, le comportement du chassis est exemplaire. Je m’amuse de plus en plus avec ce joujou.

Place à la video, même si il manque les moments les plus croustillants.

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Sans compter le rapide tour de prise en main en solo, destiné à dégrossir le positionnement des commandes et du guidon, aujourd’hui était venu le moment de la première sortie pour parfaire positions et rodage.

Nico (blablacx) un membre émérite du forum des « Bien Bien Bien » m’accompagnait pour cette occasion.

Je n’ai pas encore pris le temps de monter les TUbliss, c’est donc en chambres d’origine un poil sur-gonflées que nous prenons le départ à la fraiche.
Avec des températures clairement négatives, polaire et gants Néoprène sont de rigueur. Les plaques de glace sont présentes, mais le sol n’est pas gelé en profondeur.

Aujourd’hui c’est roulant, un peu de single et petites grimpettes pour ne pas brusquer la mécanique et faire bosser les suspensions. On se promène tranquillement sur les chemins du coin, profitant du soleil et du ciel bleu. La vue sur le château enneigé est magique.

Mais le pauvre Nico est à la peine avec son pneu bien usé, il galère dans sa recherche de motricité, surtout dans les feuilles humides, avec sa 125.

Première grimpette, avec le sol jonché de branches humides, je manque la prise d’élan et tout de suite le pneu sur-gonflé perd l’adhérence. Je tente néanmoins de monter dans les bas régimes pour jauger le moteur de la nouvelle Yam. Malgré ses montées en régime un peu plus vivaces que l’ancien, il aime bien le mode tracteur et tire la moto en douceur vers le sommet. Pendant que Nico s’occupe de faire une tranchée de drainage… Ma seconde tentative avec une prise d’élan correcte est tout de suite plus efficace.

Un peu de chemin et on attaque une bonne descente dans les pierres humides. Je retrouve le chassis rigide de l’ancienne WRF en plus dur. Les suspensions sont encore d’origine, je me suis contenté de régler la précontrainte. Il faudra très probablement détendre encore un peu l’arrière, enlever un peu d’huile à l’avant voir poser des ressorts plus souples. Mais en tout cas la moto tire bien droit.

Place à une bonne montée, dès le début je me mélange les pinceaux dans le choix des vitesses. Le passage de la boite 5 à la boite 6 n’est pas sans conséquences du l’étagement. Le moteur étant encore en rodage j’ose pas ouvrir en grand, je suis donc bon pour une nouvelle tentative. Même en rodage et dans les mi-régimes, le moteur est définitivement plus fort. Les montées en régime sont bien vives, il faut être un poil plus vigilant qu’avec l’ancienne.

Nico reste en bas, nous contournons donc et c’est l’occasion de tester la maniabilité et le départ dans la pente. Que du bon à nouveau, décidément j’adore cette moto.

Maintenant je cherche un peu plus de pente, mais dans un chemin défoncé par les débardeurs le pneu de Nico ne fait que glisser, on prend donc l’itinéraire bis et ses rochers. Premier jardinage avec la moto, elle se comporte bien, en tout cas largement assez bien pour ma pauvre condition.

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Asphyxié par la clope et le manque de sport Nico est à la peine, on rentre donc tranquillement pour tenir l’objectif horaire.

Le bilan de la sortie est très positif ! Les premières vraies sensations sur la moto sont très bonnes et je suis impatient de voir l’évolution avec un pneu à la bonne pression, des suspensions un peu plus rodées et un pilote moins fatigué. La position est perfectible, j’ai l’impression que le guidon est un peu plus galbé vers l’arrière que sur l’ancienne moto, mais avant de changer je vais d’abord enquiller quelques sorties.

 

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Pour ceux qui m’ont posé la question voici un récap de l’équipement de la moto :

  • plastiques et plaque phare UFO
  • protections de radiateurs AXP
  • sabot AXP
  • protège-mains RTech FLX Alu
  • protections de bras oscillant Polisport
  • silencieux Akrapovič WR250F
  • filtre à air Funnelweb Filter

 

Sortie surprise en cette fin d’année 2015. Même si il n’y a plus de moto d’enduro à la maison, les potes sont tout organisé pour que je puisse profiter d’une sortie du top.

Pour commencer une moto mise à disposition avec la 350 Husaberg, puis deux guides et  un compère en forme.

J’ai donc roulé quelques heures dans pas mal de conditions différentes avec la 350. Cette cylindrée me tentait pas mal et faisait partie des options pour ma prochaine moto d’enduro.

Je suis donc ravi d’avoir pu la tester aussi longtemps, car malgré toutes ses qualités, ce n’est pas une moto pour moi. Le moteur pousse fort, parfois trop et passé le moment de plaisir le physique vient vite à manquer quand il faut enchainer les longues longues grimpettes. Après avoir pris le temps de trouver le mode d’emploi du moteur, c’est par contre un vrai plaisir dans le plus technique (tant que la moto reste sur ses roues).

Le temps d’un petit passage j’ai repris la 250/4T Ktm et instantanément j’ai retrouvé un moteur tolérant et largement assez puissant pour moi.

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Un bon coup de moto avec les potes de Toolenduro.
C’est depuis quelques temps une tradition, une bonne bande de potes, initialement constituée sur Toolenduro se retrouve pour une balade enduro sous le signe de la convivialité et de la rigolade. C’est aussi et surtout l’occasion de revoir les potes qui se disséminent progressivement hors de l’est.

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Cette année le groupe est un peu frappé par les calamités physiques et mécaniques, nous sommes néanmoins 9 motos au départ de cette rando. Le guide en chef n’étant pas là (une tentative louche de Banche Neige pour se retrouver entourée de 8 mecs au fond de bois ?) c’est Nico qui se colle au GPS. Pour ma part ce sera fermeture et par moment un peu de recherche de traces.

Le départ est fastidieux et au rythme on comprend bien que de nombreux participants ne sont pas des randonneurs régulier. On jardine un peu pour trouver les traces, mais le plaisir de rouler est bien là. En prime on profite des points de vue et d’une visite de grotte sacrément impressionnante géologiquement et historiquement.

Pour mériter la pause café on trouve la première grimpette technique de la journée. Le groupe se sépare pour ne pas trop taper dans les organismes, on a encore pas mal de roulage à faire, ce serait idiot de tout casser ici. Bien heureusement nous avons plusieurs GPS dans groupe et tout le monde rejoint la pause café sans encombres.

La matinée se poursuit sur des chemins vraiment sympas et variés, on découvre, on profite et ça roule de mieux en mieux.

Le repas de midi est tiré du sac, enfin tiré du sac version Gismow ! Non content de nous faire l’assistance avec le sourire, il complète nos sandwichs avec mousses, table pliante, nappe, pain frais, terrines variées, mont d’or et bien sur le cubi de Cabernet.

Après la pause c’est reparti sur un bon rythme, on enchaine même pas mal de bornes, sur des chemins toujours aussi variés. Il y a même quelques singles bien techniques qui demandent de la vigilance et tirent dans les bras.

La cadence se maintient et malgré la fatigue qui arrive les dernières grimpettes s’enchainent. On retrouve régulièrement notre traceur qui optimise le guidage GPS avec conseils et indications complémentaires.

Maintenant nous sommes proches de l’arrivée, les plus fatigués rentrent au gite alors qu’on cherche une dernière montée bien technique.

Elle tient toutes ses promesses avec un enchainement de virages qui perturbent la prise d’élan et un passage un peu raide bien limé. Manu obstiné a décidé de ne pas repartir d’en bas, il a bien du déplacer quelques m3 de terre et de pierres…

Comme il n’y a plus de bruits de moteurs, pensant que la grimpette est libre je m’y lance. En sortant du dernier virage, Nico me crie de couper car il y a en fait deux motos dans la trace. C’est trop tard, je tente une autre trace qui finalement passe bien avec un peu de vitesse.

Maintenant on tire les motos qui bloquent le passage et c’est parti pour les deux derniers. Thomas passe bien avec un poil d’aide, mais Damien perd l’équilibre au mauvais endroit et se retrouve sous la moto qui l’asperge de liquide de refroidissement. Heureusement pas trop de casse et pas de bobo. On sort la corde pour monter la moto et après un complément d’eau ou peut rentrer.

Maintenant il fait réellement nuit, les phares des enduros vont vite trouver leurs limites. Nico sort la frontale et je l’imite. Le pauvre Manu sans phare ne fait pas le malin dans les bois. Encore quelques bornes et nous sommes de retour au chaud.

La suite est aussi épique avec abondance d’apéro et spécialités, suivie d’une spécialité à la Gismow arrosée de son Jura.

Le bilan est carrément positif pour cette belle journée. L’année prochaine on va essayer de rouler dans une autre région, mais quelque soit l’endroit, avec une bande comme ça, ce sera forcément bien.

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La dernière semaine de travail tire en longueur, c’est carrément compliqué de jongler entre la motivation qui décroit, les clients compliqués à joindre, les nouvelles lunettes qu’il faut supporter et l’envie de rouler toujours présente malgré la canicule et les chemins envahis de touristes.

A la demande de Nico on trouve quand même le temps de se libérer quelques heures pour rouler, objectif roulage à la cool et vidage de tête.

Le groupe initialement bien pourvu se délite à l’approche de l’échéance, décidément les citadins….

Maxime étant encore en phase d’apprentissage nous commençons par des chemins très roulants avant de trouver un spot idéal pour bosser un peu virages, montées et recherche d’adhérence. Il est volontaire et ça rentre sacrément bien. Histoire de ne pas le cramer tout de suite on reprend les déambulations et adaptons l’itinéraire en fonction de la fréquentation. Les touristes rencontrés sont généralement peu souriants, un comble pour des personnes en vacances. Ils doivent rêver d’une  nature sous cloche réservée à leurs seules vacances.

Heureusement de temps en temps on croise un sourire, mais il faut tomber sur un viticulteur sympathique pour enfin avoir une vraie réponse à nos bonjours.

Pas trop en forme et un peu démotivés par l’absence de Monsieur Pattes nous avons quand même roulé ce matin pour faire honneur aux chemins qui ne demandent que ça.

Que du roulant bien entendu, même si les orages avaient joué les farceurs en parsemant les chemins d’embuches diverses et pas trop variées.
Bref on s’est bien amusé, mais à l’arrivée il n’y avait même pas d’apéro. Décidément dès que le patron n’est pas là c’est tout de suite le bordel !

Sur la vidéo quelques moments croustillants, particulièrement quand Nico a réussi à faire rire toute une troupe de scouts en promenade dans les bois.

Gros coup de coeur pour la sympathie et la courtoisie des rares autres usagés des chemins. Toujours le sourire et des salutations franches, rouler cool et être poli ça paie aussi.

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Il n’y a heureusement pas que les courses pour rouler et après Salins-les-Bains une journée de roulage sans pression était nécessaire pour reprendre contact avec la moto.

Programme cool, avec enduro le matin sous la forme d’une sortie peu technique mais variée. Départ matinal en petit comité pour une promenade sur les chemins. La chaleur et le manque de pluie n’ont pas réussi à assécher tous les passages, nous aurons droit à un passage à gué puis à quelques zones boueuses. Pour le reste, le sol très sec est peu porteur et la recherche d’adhérence devient parfois compliquée. Un bon moment de moto avec tout de même quelques belles grimpettes.

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Après la pause c’est parti pour le trial à l’invitation d’Eric. Il nous conduit sur un des spots dont il a le secret. De la zone dans tous les sens et pour tous les niveaux. Au top pour ma reprise sur les motos de danseuses, je n’avais plus roulé depuis mon crash de début d’année et l’appréhension est encore bien présente.

Mais entre les conseils et la bonne ambiance je prends beaucoup de plaisir à rouler avec la petite moto malgré la fatigue et la chaleur. C’est épatant également de voir la progression de Guy avec sa 125 si agile. Il évolue en souplesse et sera bientôt prêt pour en découdre dans les zones officielles.

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Trouver un bon spot de roulage enduro relève parfois de la galère, il faut avoir un point de départ pratique, penser au repas et aux ravitaillement éventuels s’assurer de l’ouverture des chemins et des autorisations nécessaires. Si en plus on a prévu de « bosser » un peu la technique il faut être sur de pouvoir jardiner sereinement pendant de longues longues minutes sans gêner.

Fort de cette analyse et avec une forte envie de changement, nous avons décidé de profiter de la formule Stage proposée par Eric de Dynamic Moto Passion. Il nous avait déjà guidé lors d’une rando découverte sur plusieurs jours et sa connaissance du terrain n’a d’égal que sa patience et sa pédagogie.

Premier point compliqué : composer un groupe et trouver des dates compatibles. Le niveau sera très hétérogène mais le seul critère de sélection est la bonne humeur des participants.
Nous voila donc partis à 5, du vieux briscard au jeune fougueux.

L’arrivée dans les Vosges provoque toujours un petit pincement au coeur des enduristes avec la remontée des souvenirs des courses et sorties sur ces terres accueillantes. Après les km de bitume, Le bistro du village nous réconforte avec un bon café.

Le départ se fait directement de chez DMP qui met à disposition un grand parking sécurisé à coté d’un atelier bien équipé. Eric fait rapidement connaissance avec les nouveaux et il prend déjà la température pour concocter un programme sur mesure.

Départ sous les nuages pour une première boucle de rando qui permet de jauger les niveaux et chaque passage de difficulté est l’occasion d’une distribution de conseils bien venus. Nous n’avons pas l’habitude des pierres, cela tombe Eric nous concocte des ateliers variés à base de pierres sèches, humides, en montée, en descente avec ou sans élan. Le top pour mettre en application les conseils et toute sécurité.

Histoire de ne pas trop souffrir les ateliers sont entrecoupés de moments de rando. Une micro averse vient nous rappeler que la météo avait prévu un peu de pluie, même pas de quoi mouiller les maillots qui sont de toutes façons plein de sueur.

Retour à la base pour le repas dans un bistro du village, c’est si bon de voir le bon accueil fait aux enduristes. Depuis plus de 30 ans c’est une véritable symbiose qui se fait entre commerce local, activités touristique et enduro. En tout cas si vous avez l’habitude de vous faire assassiner pour un plat du jour en zone urbaine, cela fait plaisir de manger à sa faim avec de la cuisine maison.

Bon c’est bien beau la gastronomie, mais nous somme là pour faire de la moto. Après avoir chaussé les casques humides nous partons dans une nouvelle zone de jeu. Le relief et la végétation changent radicalement et les pierres laissent place aux racines et à la terre bien adhérente.

On bosse les progressions entre les troncs, les sorties de chemins défoncés et même le fameux pied anglais. Pour ne pas être en reste coté rétine nous profitons aussi de paysages magnifiques avec des étangs nichés bien à l’écart de toute civilisation. C’est dur de résister à la tentation d’une sieste au soleil dans l’herbe fraiches, mais il nous reste des troncs à dompter.

Le dernier atelier est l’occasion de belles démonstrations avec passages d’arbres de face, mais surtout en latéral. Pas évident la manip est la générosité des coups de gaz nous a assuré un spectacle de toute beauté.

Avec le jour qui décline, moins fort néanmoins que nos organismes, le moment est venu de retourner à la civilisation. Nous concluons la journée avec une tournée ou deux en terrasse. Tous les visages sont souriants, les motos sont entières mais parfois un peu froissées et c’est avec le sentiment d’avoir bien progressé que nous chargeons les motos pour reprendre la route.

Prochaine étape Salins-Les-Bains et son bel enduro.

 

Mais quelle idée d’aller rouler sur un terrain de cross après avoir passé la soirée et une partie de la nuit à taper dans le volant ?

Il faut chaud quand je décolle de maison et c’est en sueur que je fini de décharger la moto et de me préparer. Le sol est super sec avec des nuages de poussière bien denses.

Heureusement les potes sont là pour rigoler un peu et pousser à rouler.

Même le petit terrain est glissant, on s’amuse donc à faire des enchainements petit terrain, enduro, grand terrain. C’est sympa de mettre un peu la pression sur les autres et de regarder le résultat… Nico en vrac à chaque sortie de virage dès qu’il entend le 4t qui le pousse au cul et Mimi qui tire tout ce qu’il peut de sa 50cc pour ne pas se faire déposer en fin de ligne droite.

En tout cas là où j’ai été le plus faible c’est bien à l’endurance. Peu après 17h j’ai stoppé le jeu et chargé la moto, car je n’avais vraiment plus de jus.

Un grand merci à Ludo qui ne pouvant rouler est quand même passé nous voir avec boissons fraiches et gâteau. Ça c’est du top pote !

Si vous avez envie de rigoler un peu vous aussi, jetez un oeil à la vidéo.

C’est compliqué parfois de rouler sans se prendre la tête à chercher les chemins autorisés et les éventuels pièges. Heureusement toutes les régions d’Europe ne sont pas soumises aux mêmes dictats.

C’est donc avec un guide bien sympathique que nous avons roulé en petit comité. La pluie du matin a rapidement laissé la place à un soleil agréable et seul un petit problème mécanique est venu réduire la taille du groupe après la pause repas.

Nous avons terminé la sortie avec un peu plus de 140 km au compteur et pas mal de belles images dans la tête.

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Seul bémol pour moi car il en faut bien un, une crevaison du pneu arrière. Il faut maintenant réparer et remonter avec du préventif.

Vivement la prochaine.

 

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