Le soleil est toujours présent et le changement d’heure a bien des avantages pour nous pratiquants de plein air. Grâce aux technologies si pratiques pour prendre et garder le contact, plutôt que de rouler en ordre dispersé nous nous regroupons dans la roue de Ludo pour une rando variée.

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Avant même le départ, premier contact avec les chasseurs locaux qui ont bien délimité leur espace de jeu avec les panneaux règlementaires. Ils nous expliquent clairement les limites de leur terrain de chasse du jour et nous souhaitent une bonne promenade.

Les 2T sont oranges et les 4T bleus, et malgré le petit groupe il y a un bel échantillon de motos. Le café et les croissants sont là, ainsi que le local pour se changer confortablement. Malgré le soleil qui pointe, c’est avec veste et gants chauds que le départ est donné.

Un peu de piste pour s’éloigner de la zone de chasse et on trouve rapidement une longue grimpette pour s’échauffer.

https://youtu.be/IjW9AJIVkFE

La suite est tout aussi plaisante avec une bonne montée en technicité des passages. Il y a de la pente dans les deux sens et l’humidité bien présente complique par moment les choses.

Deux ou trois passages nécessitent quelques essais pour que tout le monde arrive au sommet, mais le grip est dantesque et c’est le physique qui comme souvent bride les ardeurs. Rapidement la veste s’allège et les gants passent en mode été. Décidément il ne fait jamais froid longtemps en enduro.

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Après un peu de jardinage passant de la terre meuble aux pierres les plus lisses avec bien sur un peu de boue, nous arrivons sur les chasseurs qui terminent leur matinée. La discussion est plus que sympathique, il faut dire que l’un des chasseurs se promène en moto de trial que d’autres sont d’anciens motards amateurs de gros 2T qui poussent… La conclusion de cette rencontre est pleine de sagesse, « il y a de la place pour tout le monde ».

https://youtu.be/rrEjZ2Njcxs

Nous les laissons rejoindre l’apéro et non sans avoir vérifié qu’ils ne désiraient pas chasser l’après-midi, nous prenons la direction de grimpettes bien techniques situées dans la chasse pour « se finir en beauté ».

L’élan est coupé par un tas de grumes. Ajoutez cela à la fatigue et au manque de roulage, vous comprendrez que cette grimpette est restée infranchissable ce jour là. Heureusement Ludo nous a dégainé une autre option tout aussi amusante et c’est en sueur, les bras tétanisés mais souriants que nous terminons cette sortie.

https://youtu.be/K4t0yz02SgQ

Vivement la prochaine, mais en attendant place à la raquette de bad pour ne pas totalement s’encrouter.

Si vous avez suivi le truc, je roule depuis avril 2011 en TUbliss à l’avant et décembre 2011 en TUbliss à l’arrière. Je démonte et remonte mon kit complet lors des changements de moto et c’est d’ailleurs à l’occasion du remontage sur la nouvelle moto livrée en chambres que je me suis décidé à faire un récap de ces années d’utilisation sur 3 motos différentes.

Petit rappel, les TUbliss sont des kits permettant de transformer une roue enduro classique en tubeless. Le principe est une membrane gonflable qui se loge dans le fond de la jante et qui par l’intermédiaire d’une chambre à air haute pression vient se plaquer contre les talons du pneu, assurant ainsi tenue du pneu sur la jante et étanchéité. Un gripster spécial contenant une valve permet ensuite de gonfler directement le pneu avec la pression de son choix.

Le budget usure

En 5 saisons j’ai roulé au total 990 heures. 580 heures en 300/2T et 410 heures en 250/4T.

D’après mes comptes sommaires, j’ai passé environ 11 pneus avant et 18 pneus arrière. Je n’ai en effet pas compté le nombre exact de pneus, mais surtout sur la 250/4T les basses pressions de roulage permises ont sacrément limité ma consommation de boudins arrière. C’est également un fait que le terrain local est propice au roulages avec des pneus usés.

Les seules pièces d’usure nécessaire au niveau des tubliss ont été des membranes de rechange. Et encore c’est surtout du à des pincement lors de démontages précipités.

J’ai consommé en plus de éléments livrés avec le kit d’origine, 2 membranes avant, 3 membranes arrière, un jeu de fond de jante et un bidon de préventif anti-crevaison pour un montant d’environ 90 €, soit un peu moins de 20 € par saison.

Le bilan

Coté positif par rapport aux bib’s c’est que sur cette période je n’ai cassé aucun rayons et que j’ai pu garder mes pneus plus longtemps. Par ailleurs, comme en chambres, il n’y a pas de période de rodage, la bonne pression est utilisable immédiatement.

Seul bémol en plus de l’impossibilité de monter efficacement un pneu d’occasion qui a été roulé avec une gripster, c’est la possibilité de crevaison toujours présente en cas déchirure du pneu.

Cela m’est arrivé deux fois, la première avec une barre métallique dans le pneu (merci les chemins Vosgiens). la fuite était limitée grâce au préventif que j’ajoute lors du montage, j’ai donc terminé la journée et réparé le pneu à la maison.

La seconde plus compliquée à nouveau sur une rando plutôt technique terminée à la frontale, j’ai déchiré le coté du pneu sur un bon cm. J’ai continué à rouler sans soucis ni déjanter. Bien sur en course et en spéciales j’aurais du rouler doucement, mais qui aurait vu la différence ?

Pour l’anecdote, sur cette période j’ai occasionnellement roulé en BIB et en chambres, par exemple lors du rodage de ma WR250F actuelle ou parce que je voulais passer des pneus d’occasion… D’ailleurs cela m’a gâché une course dans la boue en bib mousse suite à la casse d’un gripster arrière. Comme quoi, même en bib il arrive de ne pas pouvoir finir une course 🙁

Après une bonne nuit dans le gite confortable, le réveil n’est pas trop difficile. L’envie de rouler est toujours là, mais les gestes sont plus mesurés et les plus grands mouvement arrachent des grimaces aux plus anciens.
Heureusement que les « vieux » roulent en 250 4T pour préserver leurs organismes…

Pour l’échauffement direction le terrain, ça roule tranquille mais la transpiration arrive quand même après quelques passages. Nous profitons d’avoir le site pour nous seuls et repassons par les principaux obstacles pour réviser de la veille. L’Unimog et le saut de rivière ne sont pas au programme et sont d’ailleurs fermés.

Après un tour plus rapide entre les arbres, place au mode rando. En puisant dans mes souvenirs des derniers stages on rejoint le single souhaité direction « les sources ». Une belle trace entre les arbres avec peu de dénivelé mais jamais monotone. Le terrain sec donne un grip du tonnerre et tout le monde passe partout.

Cela sue un peu sur les roches et le passage en bordure de rivière apporte une fraicheur appréciable. On roule en mode liaison sans se presser pour rejoindre quelques spots plus techniques et jouer dans les grimpettes. La fatigue est présente et ceux qui n’ont pas la possibilité de rouler régulièrement marquent le pas et jouent la prudence.

Nico arrive à casser un cale pied et il y a du plastique qui souffre. L’heure tourne et l’apéro est proche, Valentin bien en forme nous incite à nous « finir dans de la merde ».
On improvise donc des traces qui sont un peu au dessus de notre niveau pendant que les autres papotent et nous donnent des conseils certes judicieux mais inapplicables 😉
Et enfin c’est dans de la roche truffée de fougères, ronces et autres branches que je laisse mes dernières forces avant de rejoindre le groupe qui est resté sur le chemin…

Après un bon apéro et un ultime repas l’heure est aux compte. L’organisation de Nico a fait merveille et c’est bouclé facilement.

Le rangement est rapide, tout le monde à sa dose de moto et il faut composer avec le trajet et le réveil matinal de lundi.

Nous quittons Loisirs Off-Road, son gite, ses hôtes et son site avec la ferme intention d’y revenir. Pour moins cher qu’un kit déco on a eu une sacrée dose de moto avec des conseils avisés et applicables.

Prochaine étape, revenir avec de la boue pour progresser dans ce domaine si sensible.

Environ 10 minutes de vidéo pour partager un peu nos souvenirs.

Un grand merci principalement à Nico (Blablacx) pour l’organisation. Et bien sur à tous ceux qui ont partagé de week-end : Damien (Meux) pour la tireuse arrivée à température, à Patrick pour les vins variés, Valentin pour la tarte aux pommes du vendredi soir, Nico (Nicosxrider) pour le désinfectant intestinal à la pomme, Ludo, Georges et Mathieu les Vosgiens pour leur bonne humeur et leurs participations diverses.

Salives et Loisirs Off Road, décidément des incontournables pour la pratique de l’Enduro.

Souvent l’idée d’un stage émerge mais la concrétisation est parfois pénible, surtout quand il s’agit de composer avec les agendas et les niveaux hétérogènes. C’est finalement via internet et grâce à la détermination de Nico que le groupe s’est constitué. Notre objectif du moment était de progresser un peu, de prendre beaucoup de plaisir à rouler et de se retrouver entre potes. La solution du stage sur mesure avec Romuald est idéale pour cela. Nous avons profité de ses conseils toute la journée du samedi avec du travail sur toutes les bases de l’enduro moderne.

Virages à plat, troncs, freinages, compressions, montées, pierres, racines, sauts, etc… dans l’ordre et le désordre avec des consignes adaptées à tous et un oeil acéré pour détecter les erreurs. Pour les erreurs l’avantage avec nous c’est qu’il y avait de la quantité et de la diversité…

Mais dans le détail ça donne quoi ?
Ben oui il est où le CR de 3 pages ?

Arrivée le vendredi soir à Salives en ordre dispersé en fonction des horaires de départs et des péripéties diverses. Patoche et moi sommes les premiers sur place, Damien arrive avec les Nicos et Valentin mais surtout avec la tireuse directement en température. On peut tester ça avec une part de tarte aux pommes en attendant les Vosgiens retardés par un remontage d’Husaberg tardif mais efficace.

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Samedi matin, grand soleil sur la Bourgogne et grosse volonté de rouler. Après un rapide échauffement sur de la ligne soft, Romuald nous indique une trace de référence et nous demande de rouler pour voir nos défauts sur quelques tours. En fait un seul tour est suffisant…

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Le boulot commence par la base pourtant si compliquée du virage à plat.

Les explications sont limpides et les consignes applicables. Le freinage de trappeur sur la terre est toujours aussi jouissif et il y a du disque qui couine dans tous les sens et des roues qui bloquent.

On passe ensuite aux compressions détentes pour passer pneus puis troncs de plus en plus gros en finissant par le fameux baobab de l’Enduro Top.

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Une dernière descente dans le sable impose le respect avec les ornière profondes, mais finalement avec la bonne position et un poil de confiance cela passe très bien dans les deux sens. Maintenant direction la pause pour le repas concocté par le Chef Nicolas.

L’après-midi direction une spéciale en ligne avec quelques passages savoureux et du travail sur un virage en appui. On rigole bien et l’ambiance est au top.

Cela se poursuit par un des grimpettes de tous types, avec ou sans pierres / racines / feuilles. Les exercices et les conseils sont au top, j’ai particulièrement été épaté par les montées à vitesse très réduite ou les départs dans la pente.

De retour sur le terrain on bosse un peu les sauts avant de finir la journée par une mousse bien méritée et une côte de boeuf.

Une bonne nuit et demain on retourne rouler en mode rando.

Voici la vidéo en version longue pour les plus patients.

 

La météo reste au beau pour ce week-end. Ce sera plus poussière que boue, mais on n’est jamais à l’abri d’une surprise de dernière minute.

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salives_stage_j-2_dimanche

Samedi place à l’enduro avec un bon stage en perspective à Salives sur les terres de Loisirs-Offroad.

Le groupe est un peu hétérogène certes mais tout le monde sera là pour rigoler et progresser sur les conseils de Romuald.

En prime le dimanche ce sera roulage sur le site et un peu de rando pour les plus motivés.

La météo s’annonce au top, ce n’est pas ce week-end qu’on va progresser dans la boue 😉

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Samedi 20 août 2016 nous arrivons sous la pluie entre Gonsans et Naisey-les-Granges sur le village enduro mis en place par le MotoClub Besançon Saône. Le parc est bien gras avec un accès creusé d’ornières.
Par prudence nous laissons la camionnette sur le dur et direction les contrôles. Au vu de la terre collante nous décidons de faire le technique le dimanche matin, évitant de charger les motos de boue dès le samedi.
Buvette, contrôles, parc coureur, départ, pointages et spéciales sont situés idéalement sur ce site unique, avec tout à portée de marche. Ce sera un régal pour spectateurs, assistances et pilotes.

La SP1 commence par du champ à la terre collante, continue sur un petit terrain de cross très glissant (j’arrive même à tomber à pied lors de la reconnaissante). De petits passages étroits en sous-bois et cela termine par un retour dans le champ. Le samedi la terre est collante et les chaussures sont lourdes.

Au tour de la SP2, une belle succession de virages dans un champ sans fin. En prime l’escargot et quelques pierres traitres. Ce sera une spéciale qui va se creuser un peu mais avec un gros grip si le temps reste au sec le dimanche.

Dimanche 21 août 2016 au matin, la rentrée dans le parc est facile, il y a de la place pour tout le monde. On se regroupe avec d’autres alsaciens pas loin de la buvette… Contrôle technique sans stress et retour au stand pour attendre le départ. Nous avons 7 heures de moto au programme avec 2 tours et 4 passages en spéciales. Le ciel est un peu chargé mais si la météo est fiable il ne devrait pas pleuvoir de toute la journée. Nico en profite pour changer ses poignées baladeuses non sans mal.

Charlymoto racing, enduro… #wrf #enduro #wr250f

Une photo publiée par @scotche le

Départ pour le premier CH1, nous sommes par lignes de 3 pilotes, Nico part une minute après moi. Le terrain est bien humide et dès les premières pierres blanches les souvenirs de glissades douloureuses reviennent. Je roule donc en mode cool ne remontant que peu de pilotes. Il n’y a pas de difficultés dans le premier CH, j’arrive donc avec plus de 45 minutes de marge à l’entrée de la SP1. Je prends donc le temps de bien nettoyer les lunettes avant de m’élancer.

Le tracé dans le champ est parfait, mais je n’ose pas me lâcher sur le terrain de cross, il faut dire que croiser l’ambulance quand tu roules en spéciales c’est pas idéal pour la concentration et la motivation. A la fin du terrain de cross mon compère de liaison me remonte et je m’écarte pour ne pas le bouchonner dans le sous-bois. On termine la spéciale à bloc en conservant le même écart.

Plein, grignotage, changement de masque car nous avons eu un peu de pluie sur le premier secteur et je me pose un peu en attendant Nico. Il arrive bien dans les temps et nous pouvons enchainer.

Les potes en L1 nous ont annoncé un CH2 plus technique et c’est vrai dès le début. Si c’est toujours globalement roulant il y a quelques passages où cela bouchonne. Heureusement la motricité de la WRF fait merveille et c’est sans encombres que j’arrive avec à nouveau plus de 40 minutes d’avance à la SP2.

Les traces sont bien marquées mais pas d’ornières traitres, c’est un plaisir d’envoyer dans les grandes courbes et je joue avec les appuis, certes c’est totalement inefficace mais que c’est amusant. Je tarde un peu à doubler un pilote car je ne suis pas incisif ni agressif mais la petite 250 finit par prendre l’avantage sur la grosse moto.

C’est avec une nouvelle confortable avance que je rejoint le parc. La moto est au poil et la conso est ridicule. Je grignote en attendant Nico et il arrive avec le sourire. Pour lui c’est bricolage de camelbak, plein d’air et hop on attaque le second tour.

Au vu des marges du premier tour je roule cool en essayant d’être le plus propre et détendu possible.

De retour dans la SP1, le grip est terrible et je m’amuse comme un fou. Cette-fois ci je conserve ma marge avec les autres pilotes mais réussi à me planter lamentablement dans le dernier secteur 🙁 J’améliore tout de même mon temps du premier tour (ce n’était pas bien dur).

Dernier ravitaillement et c’est parti pour le CH2. J’ai un peu de mal à rester concentré en roulant cool, parfois même trop cool. comme par exemple quand j’attaque une petite marche technique en 4ème… Et là même le couple du 4t ne peut rien contre le calage. Je vais d’ailleurs me faire avoir quelques fois dans ce tour sur des secteurs faciles car la concentration n’était plus là. Je tords même ma pédale de frein au passage 🙁

Heureusement dans les rares passages techniques je m’applique pour ne pas suer sans raisons.

C’est donc un peu reposé mais avec les bras qui piquent un peu que j’attaque la SP2. Je m’amuse comme un fou mais enchaine les erreurs, sans chute mais avec le frein arrière compliqué à doser je sors régulièrement des appuis ou au contraire je prends appui sur du mou. Le temps du second tour sera donc moins bon que celui du premier.

Je récupère Nico en sortie de spéciale et nous pointons dans les temps pour ce dernier CH de la journée.

Bilan plus que positif avec une bonne grosse journée de moto, des organisateurs au top, un tracé bien adapté aux aléas climatiques, des bénévoles efficaces et souriants et des pilotes contents.

Nico qui découvrait l’enduro en course a réussi largement son chalenge qui consistait à finir puisqu’il termine les deux tours dans les temps et sans bobo.

Enduro des Cornets 2016 terminé. Super journée, bravo à Nico pour sa première.

Une photo publiée par @scotche le

La buvette est prise d’assaut mais la tradition est respectée avec la bière merguez de fin de course.

Après un Enduro Kid réussi, le MC Besançon Saône organise son traditionnel enduro fin aout, le dimanche 21 aout 2016 pour être précis.

Traditionnel certes, mais loin de jouer l’immobilisme et la routine.

L’innovation la plus visible cette année est le déplacement du lieu de départ entre Gansons et Naisey pour offrir à tous du confort, du spectacle et de la sécurité avec la mise en place d’un Village enduro regroupant tous les éléments essentiels à la réussite de  l’épreuve.

Plan du village enduro

 

La mise en place de ce lieu unique au centre d’un parcours en forme de trèfle va faciliter l’assistance pour les pilotes avec un seul point de ravitaillement tout en permettant aux spectateurs de passer facilement d’une spéciale à l’autre sans prendre de véhicule.

Pour vous inscrire ne tardez pas, car c’est une épreuve réputée pour sa qualité et sa très bonne ambiance. Pour ma part c’est fait, j’ai déjà cliqué sur le site du Motoclub Besancon Saone pour m’inscrire.

Vous pouvez faire confiance à l’équipe de JC Bellaud pour vous réserver autres surprises.

Fin juillet se déroule du cote de Vagney l’un des plus beaux enduros de la région. Un délicat équilibre entre technique et très technique pour le fameux Enduro des Hautes Vosges.

Bien que ne prenant pas le départ de cette édition je suis mis à contribution par quelques pilotes du club qui désirent y participer. Pour Ludo ce sera sa seconde épreuve alors que Mathieu y fera son baptême du feu.

Après la phase de chouchoutage, l’explication des pointages et autres spécificités de l’enduro, nous allons prochainement passer par du plus précis avec quelques conseils personnalisés, du pré-contrôle technique, du changement de pneus et tout ce qu’il faut pour leur permettre de rouler l’esprit libre et de prendre un maximum de plaisir.

C’est bien logique de renvoyer l’ascenseur, car pour ceux qui ont un peu de mémoire Ludo était régulièrement présent pour nous faire l’assistance sur de nombreuses courses, parfois dans des conditions difficiles mais toujours avec sourire et efficacité. Maintenant c’est son tour de tenir le guidon et à nous de vivre la course par procuration.

Si vous aimez l’enduro et que vous êtes dans le Grand-Est, ne manquez surtout pas l’Enduro des Hautes Vosges le 31 juillet 2016.

Malgré un départ matinal, nous avons bien souffert de la chaleur aujourd’hui.

Pour commencer un peu de bronx dans l’organisation du départ pour cause de routes fermées, mais rapidement tout le petit groupe est complet.

Un coup de clé sur les pontets pour garder le guidon fixe tout en arrachant un bon morceau de peau entre la clé et la vis (qui à dit qu’il ne faut jamais faire de mécanique à l’arrache avant de partir ?)

On attaque par du roulant et tout de suite je constate que je n’ai plus de frein arrière, décidément c’est mon jour boulet.

Histoire de pas bricoler dans les bois ni ralentir le groupe je décide de rouler comme ça. D’après Blablacx c’est tant mieux si j’ai un handicap… Nous quittons rapidement les zones touristiques car même tôt il y a déjà du monde sur les chemins. Heureusement l’ambiance est au sourire chez tout le monde.

C’est une sortie un peu spéciale car un ardéchois en 250 CRE roule avec nous. Avec ses 15 ans de moto il assure très bien malgré sa longue pause sans moto. Cela permet de jouer un peu dans les grimpettes.

Pas mal de frayeurs pour moi dans les descentes, car finalement le frein arrière c’est quand même sacrément utile. Surtout quand tu veux tourner entre les arbres et que le « frein moteur » pousse au cul.

On corse un peu le jeu avec quelques passages un peu techniques, rares sont les grimpettes qui résistent à la troupe, mais sur quelques passages la Yam et sa motricité font la différence et je me retrouve bien seul.

Heureusement il y a toujours une levrette pour ne pas rester face à un échec. Bon c’est vrai qu’elles sont parfois un peu rock&roll mais à l’arrivée tout le monde est entier.

Il y a forcément un peu d’alu plié (merci Acerbis) du levier à la forme étrange et du Nico qui boite mais rien de grave.

L’heure approche, les touristes aussi et après un lancé de Yam on prend le chemin du retour en mode trail.

Nous en profitons pour dépanner un vététiste bien amoché avec au minimum une clavicule en vrac. Le pauvre avait envie de jeter son vélo dans le ravin. Comme quoi c’est jamais bon de jouer la course quand on roule en promenade…

Pour finir un petit Blanc de Noir pour faire honneur à notre sudiste.

Voila la moto est propre, purgée et déjà en attente de la prochaine sortie.

coup de chaud dans les casques. #enduro #ktm #honda #wrf

Une vidéo publiée par @scotche le