Souvenirs, souvenirs. Vagney 2010 avec la 300 Ktm pas vraiment en mains.

Mais quel plaisir avec Fredo et notre assistance de course Georges et Ludo.
En 2016, ils seront à leur tour sur la moto, voici donc quelques images qui bougent pour se motiver.

Un peu de liaison en vidéo.

La SP1, toujours en caméra embarquée.

Et enfin la SP2, toujours depuis la caméra.

 

Sortie surprise en cette fin d’année 2015. Même si il n’y a plus de moto d’enduro à la maison, les potes sont tout organisé pour que je puisse profiter d’une sortie du top.

Pour commencer une moto mise à disposition avec la 350 Husaberg, puis deux guides et  un compère en forme.

J’ai donc roulé quelques heures dans pas mal de conditions différentes avec la 350. Cette cylindrée me tentait pas mal et faisait partie des options pour ma prochaine moto d’enduro.

Je suis donc ravi d’avoir pu la tester aussi longtemps, car malgré toutes ses qualités, ce n’est pas une moto pour moi. Le moteur pousse fort, parfois trop et passé le moment de plaisir le physique vient vite à manquer quand il faut enchainer les longues longues grimpettes. Après avoir pris le temps de trouver le mode d’emploi du moteur, c’est par contre un vrai plaisir dans le plus technique (tant que la moto reste sur ses roues).

Le temps d’un petit passage j’ai repris la 250/4T Ktm et instantanément j’ai retrouvé un moteur tolérant et largement assez puissant pour moi.

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Un bon coup de moto avec les potes de Toolenduro.
C’est depuis quelques temps une tradition, une bonne bande de potes, initialement constituée sur Toolenduro se retrouve pour une balade enduro sous le signe de la convivialité et de la rigolade. C’est aussi et surtout l’occasion de revoir les potes qui se disséminent progressivement hors de l’est.

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Cette année le groupe est un peu frappé par les calamités physiques et mécaniques, nous sommes néanmoins 9 motos au départ de cette rando. Le guide en chef n’étant pas là (une tentative louche de Banche Neige pour se retrouver entourée de 8 mecs au fond de bois ?) c’est Nico qui se colle au GPS. Pour ma part ce sera fermeture et par moment un peu de recherche de traces.

Le départ est fastidieux et au rythme on comprend bien que de nombreux participants ne sont pas des randonneurs régulier. On jardine un peu pour trouver les traces, mais le plaisir de rouler est bien là. En prime on profite des points de vue et d’une visite de grotte sacrément impressionnante géologiquement et historiquement.

Pour mériter la pause café on trouve la première grimpette technique de la journée. Le groupe se sépare pour ne pas trop taper dans les organismes, on a encore pas mal de roulage à faire, ce serait idiot de tout casser ici. Bien heureusement nous avons plusieurs GPS dans groupe et tout le monde rejoint la pause café sans encombres.

La matinée se poursuit sur des chemins vraiment sympas et variés, on découvre, on profite et ça roule de mieux en mieux.

Le repas de midi est tiré du sac, enfin tiré du sac version Gismow ! Non content de nous faire l’assistance avec le sourire, il complète nos sandwichs avec mousses, table pliante, nappe, pain frais, terrines variées, mont d’or et bien sur le cubi de Cabernet.

Après la pause c’est reparti sur un bon rythme, on enchaine même pas mal de bornes, sur des chemins toujours aussi variés. Il y a même quelques singles bien techniques qui demandent de la vigilance et tirent dans les bras.

La cadence se maintient et malgré la fatigue qui arrive les dernières grimpettes s’enchainent. On retrouve régulièrement notre traceur qui optimise le guidage GPS avec conseils et indications complémentaires.

Maintenant nous sommes proches de l’arrivée, les plus fatigués rentrent au gite alors qu’on cherche une dernière montée bien technique.

Elle tient toutes ses promesses avec un enchainement de virages qui perturbent la prise d’élan et un passage un peu raide bien limé. Manu obstiné a décidé de ne pas repartir d’en bas, il a bien du déplacer quelques m3 de terre et de pierres…

Comme il n’y a plus de bruits de moteurs, pensant que la grimpette est libre je m’y lance. En sortant du dernier virage, Nico me crie de couper car il y a en fait deux motos dans la trace. C’est trop tard, je tente une autre trace qui finalement passe bien avec un peu de vitesse.

Maintenant on tire les motos qui bloquent le passage et c’est parti pour les deux derniers. Thomas passe bien avec un poil d’aide, mais Damien perd l’équilibre au mauvais endroit et se retrouve sous la moto qui l’asperge de liquide de refroidissement. Heureusement pas trop de casse et pas de bobo. On sort la corde pour monter la moto et après un complément d’eau ou peut rentrer.

Maintenant il fait réellement nuit, les phares des enduros vont vite trouver leurs limites. Nico sort la frontale et je l’imite. Le pauvre Manu sans phare ne fait pas le malin dans les bois. Encore quelques bornes et nous sommes de retour au chaud.

La suite est aussi épique avec abondance d’apéro et spécialités, suivie d’une spécialité à la Gismow arrosée de son Jura.

Le bilan est carrément positif pour cette belle journée. L’année prochaine on va essayer de rouler dans une autre région, mais quelque soit l’endroit, avec une bande comme ça, ce sera forcément bien.

Avec une trêve moto prévu les prochains jours je me suis décidé à regarder les coups de vtt qu’il y a moyen de faire pendant les vacances. Et là miracle j’ai trouvé des spots de descente et même des tracés typés enduro…

Bien sur j’ai moyennement envie de lancer Léo dans la pente avec son b-twin semi rigide alors je tente de coup avec le Devinci de collection. Et là c’est le choc, avec ses grandes guiboles et quelques réglages il est pile poil bien sur le vélo !

Voila c’est fait, je suis officiellement dépossédé de mon Banzaï Team qui m’avait si fidèlement accompagné sur les Red Bull Bike Attack de Nendaz et Lenzerheide.

En fait, la nouvelle est plutôt bonne, je vais quand même essayer de faire des images qui bougent pendant les vacances !

Capture d’écran 2015-07-23 à 15.14.46

La dernière semaine de travail tire en longueur, c’est carrément compliqué de jongler entre la motivation qui décroit, les clients compliqués à joindre, les nouvelles lunettes qu’il faut supporter et l’envie de rouler toujours présente malgré la canicule et les chemins envahis de touristes.

A la demande de Nico on trouve quand même le temps de se libérer quelques heures pour rouler, objectif roulage à la cool et vidage de tête.

Le groupe initialement bien pourvu se délite à l’approche de l’échéance, décidément les citadins….

Maxime étant encore en phase d’apprentissage nous commençons par des chemins très roulants avant de trouver un spot idéal pour bosser un peu virages, montées et recherche d’adhérence. Il est volontaire et ça rentre sacrément bien. Histoire de ne pas le cramer tout de suite on reprend les déambulations et adaptons l’itinéraire en fonction de la fréquentation. Les touristes rencontrés sont généralement peu souriants, un comble pour des personnes en vacances. Ils doivent rêver d’une  nature sous cloche réservée à leurs seules vacances.

Heureusement de temps en temps on croise un sourire, mais il faut tomber sur un viticulteur sympathique pour enfin avoir une vraie réponse à nos bonjours.

Pas trop en forme et un peu démotivés par l’absence de Monsieur Pattes nous avons quand même roulé ce matin pour faire honneur aux chemins qui ne demandent que ça.

Que du roulant bien entendu, même si les orages avaient joué les farceurs en parsemant les chemins d’embuches diverses et pas trop variées.
Bref on s’est bien amusé, mais à l’arrivée il n’y avait même pas d’apéro. Décidément dès que le patron n’est pas là c’est tout de suite le bordel !

Sur la vidéo quelques moments croustillants, particulièrement quand Nico a réussi à faire rire toute une troupe de scouts en promenade dans les bois.

Gros coup de coeur pour la sympathie et la courtoisie des rares autres usagés des chemins. Toujours le sourire et des salutations franches, rouler cool et être poli ça paie aussi.

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Il n’y a heureusement pas que les courses pour rouler et après Salins-les-Bains une journée de roulage sans pression était nécessaire pour reprendre contact avec la moto.

Programme cool, avec enduro le matin sous la forme d’une sortie peu technique mais variée. Départ matinal en petit comité pour une promenade sur les chemins. La chaleur et le manque de pluie n’ont pas réussi à assécher tous les passages, nous aurons droit à un passage à gué puis à quelques zones boueuses. Pour le reste, le sol très sec est peu porteur et la recherche d’adhérence devient parfois compliquée. Un bon moment de moto avec tout de même quelques belles grimpettes.

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Après la pause c’est parti pour le trial à l’invitation d’Eric. Il nous conduit sur un des spots dont il a le secret. De la zone dans tous les sens et pour tous les niveaux. Au top pour ma reprise sur les motos de danseuses, je n’avais plus roulé depuis mon crash de début d’année et l’appréhension est encore bien présente.

Mais entre les conseils et la bonne ambiance je prends beaucoup de plaisir à rouler avec la petite moto malgré la fatigue et la chaleur. C’est épatant également de voir la progression de Guy avec sa 125 si agile. Il évolue en souplesse et sera bientôt prêt pour en découdre dans les zones officielles.

Emilie, non contente de nous assurer une assistance au top pendant tout cet enduro, en a profité pour faire quelques images.

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Capture d’écran 2015-07-06 à 18.16.32

Pour la 5ème édition de l’enduro des 2 Forts à Salins les Bains le MC Andelot en montagne avait fort à faire avec une canicule généralisée et plus de 40°C annoncés sur le dimanche. Au programme liaisons simplifiées, spéciales raccourcies et mise à disposition d’eau pour les pilotes.

Arrivés le samedi sur place pour théoriquement reconnaitre les spéciales, nous n’avons décollé du camping et de sa piscine que pour les vérifications administratives et organiser notre ravitaillement du soir. Il faisait décidément trop chaud pour trouver la motivation de marcher quelques km sous le soleil. C’était déjà bien compliqué pour Nico de réussir à faire correspondre les immatriculations entre ses différents papiers.

Après une soirée festive puis une nuit courte (merci les voisins pour la musique et l’animation 🙁 ) nous partons pour le CT où Pattes nous fait la seconde montée de stress avec un phare avant récalcitrant.

Les premiers partent pendant que nous profitons de derniers moments de frais à l’ombre pour se mettre en tenue, notre départ est prévu à 9h52 et je suis déjà couvert de sueur. Les motos sont en place, les secondes s’égrainent et notre départ est donné. J’arrive à rentrer assez rapidement dans la course avec un bon lièvre qui donne le rythme, j’essaie de boire mais le débit d’eau est vraiment réduit, le tube est pincé et ne veut pas rester en position. Pas de solution dans l’immédiat, j’arrive quand même à boire un peu et garde le même rythme.

La spéciale 1 est une ligne en sous-bois, bonne nouvelle pour le soleil mais sans reconnaissance c’est forcément la prudence qui l’emporte. Thierry est parti dans ma roue et je vais cravacher pour ne lui laisser que 12 secondes dans l’affaire.

En sortant de la spéciale je prends le temps de bricoler un peu le tube de la poche à eau mais il ne reste pas ouvert, je dois pomper comme un fou pour boire peu et chaud, pas top.

De retour en liaison je peine à trouver un rythme, cela fait décidément trop longtemps que je n’ai plus roulé en condition de courses. Heureusement qu’il n’y a pas de grosses difficultés et je profite des trop rares bouchons pour boire. J’arrive à la SP2 avec seulement 12 minutes d’avances sur mon temps de pointage, ne connaissant pas du tout la spéciale ni le temps nécessaire. J’y passe plus de 10 minutes, je m’effondre totalement et n’arrive pas à contenir Thierry qui me prends 22 secondes dans l’affaire.

J’arrive au ravitaillement quelques secondes avant mon temps de pointage initial, complètement vidé et sans aucune lucidité. Je joue donc la sécurité en prenant le temps de boire beaucoup et manger un peu. Emilie et Georges sont aux petits soins pour moi, j’arrive à manger un peu mais rien ne descend vraiment. Avec du scotch américain j’arrive à maintenir ouvert le tube de la poche à eau.

Patrick arrive et ravitaillement tranquillement. À partir de maintenant nous allons rouler ensemble. Aucune trace de Pattes qui est encore dans la liaison.

Nous pointons et c’est reparti pour la liaison, au début c’est parfait et j’ouvre la trace sereinement en trouvant un rythme cool, mais rapidement c’est la cata, je n’arrive plus à gérer la moto, je loupe les traces et surtout je roule n’importe comment. Je profite d’un écart pour reprendre mon souffle quelques minutes en attendant Patrick et le laisse ouvrir la trace. C’est bien grâce à lui que j’arrive entier à la spéciale 3.

Ce sera le seul vrai bon moment de moto de toute cette journée, une spéciale superbe tracée dans du pré à vaches, c’est un régal d’y rouler et surtout c’est bien adapté au pilotage à vue. En prime un soucis informatique nous force à faire une bonne pause avant d’entrer dans la spéciale. J’y laisse mes dernières forces, en sortant à l’agonie et n’ayant d’autre solution que de m’allonger temps à l’ombre des arbres.

Toujours guidé par Patrick nous terminons notre tour et s’en sera fini pour nous. L’abandon est un résultat que l’on souhaite toujours éviter, mais la raison doit parfois être la plus forte.

Nous retrouvons Pattes  tranquillement allongé à l’ombre du camion, il a lâché l’affaire un peu avant la SP2 et s’est trouvé un compère d’infortune pour rentrer entier au parc.

Ce n’est qu’après de longues minutes de repos, beaucoup d’eau et un peu de fraicheur que nous trouvons la force d’aller manger un peu. Nico arrive, il a lui aussi pas mal de retard mais il a terminé son tour. C’est ensuite au tour de notre assistance d’arriver, nous annonçant que Ludo et Pat (c’est compliqué il y a 3 Patrick’s dans la bande) sont toujours en course et forcent pour terminer. Ludo arrive content et c’est enfin au tour de Pat d’arriver au milieu des Inters Suisses. Le groupe est au complet et les aucune blessure à déplorer.

Grand bravo à Nico, Ludo et Pat (qui ne fait de l’enduro que depuis quelques semaines) pour avoir bouclé leur tour de circuit. Ils ont été déterminés et prudents.

Maintenant place aux images avec une petite sélection de liaisons.

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Et la spéciale 3.

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Maintenant il faut reprendre la forme, perdre pas mal de mauvaises habitudes et continuer à rouler pour se faire plaisir. Même si le bilan est bien terne coté moto, il est sacrément positif niveau humain avec une assistance au top, des potes qui gardent le sourire dans toutes les circonstances, le plaisir de revoir du monde et surtout une assistance au top niveau ! Merci les potes, un weekend avec vous, c’était un super cadeau d’anniversaire.

Météo sur Salins-les-Bains à J-6 de l'enduro des 2 forts.
Météo sur Salins-les-Bains à J-6 de l'enduro des 2 forts.

Météo sur Salins-les-Bains à J-6 de l’enduro des 2 forts.

Les inscriptions sont validées et les numéros publiés. Pour quasiment tout le monde les motos sont prêtes à en découdre avec la canicule et les dénivelés Jurassiens.

Pour autant que l’on puisse lui faire confiance, la météo annonce du grand beau pour un week-end au top, bien entendu avec de telles températures il faudra toujours se méfier d’un orage plus ou moins violent.

Les curieux peuvent trouver les numéros sur le site du MC Andelot.fr et suivre les actualités de l’enduro sur la page Facebook qui lui est dédiée.