J-3 pour retrouver la terre lorraine et les banderoles lors de la fameuse Val de Lorraine Classic.

La préparation de la Yam est perturbée par quelques surprises de dernière minute, mais grâce à des partenaires fiables (merci CharlyMoto Racing) on trouve toujours des solutions.

Ce soir atelier pneus, TUbliss et bib’s à la maison, on va en profiter pour se mettre dans l’ambiance.

Une énorme délégation de marcassins fait le déplacement en Lorraine avec nous. Il va y avoir de l’ambiance sur les chemins.

Au programme de ces deux jours de course, 652 pilotes avec pas mal de pointures pour jouer la gagne mais aussi des poireaux venu se faire plaisir avec un bon coup de moto. , professionnels et amateurs.

Toujours les deux boucles distinctes samedi avec 175 km et dimanche 165 km. 12 spéciales réparties sur les deux jours. 

Samedi 24/03

  • SP1 ► Millery à partir de 8h30
  • SP2 ► Faulx-Radar à partir de 9h15
  • SP3 ► Abaucourt à partir de 10h15
  • SP4 ► Thézay-Saint-Martin à partir de 11h00
  • SP5 ► Delme à partir de 11h30
  • SP6 ► Faulx-La Rumont à partir de 14h00

Dimanche 25/03 (avec un départ dans l’ordre inverse des numéros)

  • SP7 ► Bouxières-aux-dames à partir de 8h15
  • SP8 ► Belleau-M.Fremez à partir de 8h45
  • SP9 ► Jeandelaincourt-Mont Saint Jean à partir de 9h30
  • SP10 ► Pont à Mousson-La Breuil à partir de 11h15
  • SP11 ► Aingeray (interdite aux spectateurs)
  • SP12 ► Pompey à partir de 14h45

 

Après de longs mois sans monter sur la moto d’enduro et avec l’adhérence précaire actuelle, j’ai profité de la finesse des réglages pour me faciliter la tâche.

Avant toutes choses un petit rappel s’impose : pour un résultat optimal, il ne faut intervenir que sur une moto rodée et bien entretenue. Rien ne sert de chercher à bricoler si on néglige les vidanges ou le nettoyage du filtre à air !

Configuration moto : Yamaha WR250F 2015, avec une ligne complète Akrapovič titane avec le DB killer, un filtre à air FunnelWeb Filter, elle tourne au SP95.

La configuration de départ, validée avant la blessure pour mon usage rando / enduro / franchissement privilégiant la motricité à la puissance. Pour info avec cette map un bon pilote arrive à faire claquer la pendule en spéciale, y compris face à de la moto annoncée plus performante.

En mode reprise sur feuilles mortes et terre mouillée, j’ai décidé de réduire un peu la montée en régimes en ne jouant que sur l’allumage. En retardant l’étincelle le moteur perd un peu plus de réactivité mais gagne en souplesse. 

 

L’effet est bien présent, la moto prend bien l’adhérence malgré le pneu usé et le sol glissant. Les montées en régime sont effectivement plus douces, j’ai plusieurs fois jouer avec la boite ou l’embrayage pour relancer plus vivement. Je vais poursuivre les tests avec cette courbe qui si elle fait perdre un peu de puissance en laisse largement assez pour le moment.

La prochaine étape c’est de tourner sur un tracé de référence en alternant les deux courbes.

Je profite de ce post pour tordre le cou à des rumeurs insistantes parfois diffusées chez des concessionnaires soit-disant spécialistes :

  • le numéro de map n’a rien à voir avec la performance de la moto. Donc passer sur la map n°1 ne va pas rendre votre moto facile et la N°9 ne va pas la rendre explosive. Le powertuner permet d’affecter n’importe quel réglage à n’importe quelle map.
  • Une map YZF US ne va pas rendre votre WRF plus performante en enduro.

Beaucoup de mécano pro conservent jalousement leurs maps et n’aiment pas partager. On peut penser que c’est dommage mais il faut comprendre que derrière une map qui va bien fonctionner sur une moto donnée il peut y avoir de longues heures de travail et qu’en plus cette map ne va pas être adaptée à votre moto ou vos besoins. Je ne suis qu’amateur, si l’envie vous prends d’essayer les maps proposées ici c’est bien entendu gratuit et à vos risques et périls 😉 

Sous ce titre un poil provocateur se cache une réflexion certes perturbante mais bien réelle. Après une grosse pause moto j’ai repris les guidons, sur la route en moto et les chemins en VTT.

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Un petit tour de moto d’enduro avec un genou encore mou ne m’a pas redonné le plaisir ni l’envie que j’attendais. J’espère sincèrement que ce n’est que transitoire et que la crainte de la blessure ne va pas me brider dans mes élans.

En prime, maintenant que l’automne arrive, la chasse va venir s’ajouter aux contraintes de roulages. Car j’ai envie d’aller dans les chemins et le VTT est souvent frustrant avec les jambes et le temps qui manquent pour chercher du dépaysement.

Au détour de discutions et en regardant les nouveautés une nouvelle donne se dessine. Et si je remplaçais la moto d’enduro par un VTT à assistance électrique ?

Depuis longtemps la moto sans le bruit et les regards mauvais des autres usagers me tente, mais l’offre est trop limité ou pas convaincante pour l’enduro. Par contre coté VTT à assistance électrique c’est l’explosion des possibilités, on trouve maintenant des jouets sacrément attrayants. Et contrairement à la moto l’autonomie semble correcte, encore plus si on prend en compte la possibilité de continuer à rouler même avec la batterie à plat…

La prochaine étape, dès que le genou sera à 100% sera un test grandeur nature pour voir si cette pratique est à même de me combler.

Un petit tour en solo avant les vacances ça fait forcément du bien. Quand en plus le dénivelé à la montée annonce un retour amusant c’est encore mieux.

Premières épingles glissantes, racines bien présentes et humides, il va falloir jouer la prudence.

Et là c’est le drame, lors d’un freinage bien appuyé gros bruit à l’arrière et perte de puissance quasi immédiate. Le disque est bien bleu et ce n’est pas les passages dans les herbes humides qui améliorent les choses.

Je rentre donc tranquillement pour ne pas tuer le disque.

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Démontage pour voir les dégâts et surtout commander les pièces avant le départ. Une plaquette arrière est usée en biais et le métal était en contact avec le disque 🙁 Direction le net pour trouver de la plaquette semi-métallique. C’est finalement Probikeshop qui une fois de plus est le mieux placé entre la disponibilité, le tarif et les frais de port.

Maintenant que c’est remonté, place au rodage.

Décidément les nouvelles sont bonnes. L’état du genou est en progression constante et je peux dès à présent programmer la reprise de l’enduro.

Bien sur par de franchissement de malade ni de courses ou autres péripéties, mais une promenade TT est envisageable en toute sécurité.

Histoire de mettre tous les facteurs de mon coté la Yam va recevoir un train de pneus neufs dès que j’ai un peu de temps pour m’attaquer à leur montage. Comme ça elle sera plus stable et ne sera pas jalouse de la paire de Metz reçue par la ZRX.

Il faudra composer avec les touristes qui débarquent, les chasseurs toujours dans les bois, la météo et l’agenda, mais je suis impatient comme un môme la veille de Noël.

En manque de moto depuis la blessure j’ai profité d’une bonne occasion pour sauter le pas et renouer avec le bitume.

Pas une sportive ni une moto bourrée d’électronique, mais un bon vieux 4 cylindre japonais à carbus.

ZRX 1200 - 2001

Dès les premiers tours de roue la magie de la ZRX opère et c’est une moto qui va assurément m’apporter de bons moments. En prime la selle accueillante et la position vont tenter de compenser de nombreuses années avec uniquement des motos égoïstes dans le garage.

Le genou est réparé depuis quelques jours. Pas mal de bricolage en interne avec du rabotage, du nettoyage et une greffe pour remplacer le LCA.

Encore trop tôt pour reprendre le sport et la moto, mais au moins à partir de ce jour chaque instant me rapproche du moment où je vais reprendre un guidon. 

Pour les curieux le ménisque était trop détérioré pour être réparé, je vais donc composer avec des morceaux en moins. 

Après le soleil, la pluie et la brume on trouve enfin de la neige sur les chemins. Bien sur les premiers flocons sont timides et ne couvrent que légèrement le sol.

 

Sortie du jour avec la neige fraiche. #wr250f #enduro #nofilter #akrapovic

Une photo publiée par @scotche le

Cette sortie était la première de la Yam en configuration papi, avec le nouveau basculeur de suspensions qui permet de gagner 4 cm de hauteur de selle.

En prime la présence de Florent avec qui je n’avais plus roulé depuis trop longtemps.

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Si vous avez suivi le truc, je roule depuis avril 2011 en TUbliss à l’avant et décembre 2011 en TUbliss à l’arrière. Je démonte et remonte mon kit complet lors des changements de moto et c’est d’ailleurs à l’occasion du remontage sur la nouvelle moto livrée en chambres que je me suis décidé à faire un récap de ces années d’utilisation sur 3 motos différentes.

Petit rappel, les TUbliss sont des kits permettant de transformer une roue enduro classique en tubeless. Le principe est une membrane gonflable qui se loge dans le fond de la jante et qui par l’intermédiaire d’une chambre à air haute pression vient se plaquer contre les talons du pneu, assurant ainsi tenue du pneu sur la jante et étanchéité. Un gripster spécial contenant une valve permet ensuite de gonfler directement le pneu avec la pression de son choix.

Le budget usure

En 5 saisons j’ai roulé au total 990 heures. 580 heures en 300/2T et 410 heures en 250/4T.

D’après mes comptes sommaires, j’ai passé environ 11 pneus avant et 18 pneus arrière. Je n’ai en effet pas compté le nombre exact de pneus, mais surtout sur la 250/4T les basses pressions de roulage permises ont sacrément limité ma consommation de boudins arrière. C’est également un fait que le terrain local est propice au roulages avec des pneus usés.

Les seules pièces d’usure nécessaire au niveau des tubliss ont été des membranes de rechange. Et encore c’est surtout du à des pincement lors de démontages précipités.

J’ai consommé en plus de éléments livrés avec le kit d’origine, 2 membranes avant, 3 membranes arrière, un jeu de fond de jante et un bidon de préventif anti-crevaison pour un montant d’environ 90 €, soit un peu moins de 20 € par saison.

Le bilan

Coté positif par rapport aux bib’s c’est que sur cette période je n’ai cassé aucun rayons et que j’ai pu garder mes pneus plus longtemps. Par ailleurs, comme en chambres, il n’y a pas de période de rodage, la bonne pression est utilisable immédiatement.

Seul bémol en plus de l’impossibilité de monter efficacement un pneu d’occasion qui a été roulé avec une gripster, c’est la possibilité de crevaison toujours présente en cas déchirure du pneu.

Cela m’est arrivé deux fois, la première avec une barre métallique dans le pneu (merci les chemins Vosgiens). la fuite était limitée grâce au préventif que j’ajoute lors du montage, j’ai donc terminé la journée et réparé le pneu à la maison.

La seconde plus compliquée à nouveau sur une rando plutôt technique terminée à la frontale, j’ai déchiré le coté du pneu sur un bon cm. J’ai continué à rouler sans soucis ni déjanter. Bien sur en course et en spéciales j’aurais du rouler doucement, mais qui aurait vu la différence ?

Pour l’anecdote, sur cette période j’ai occasionnellement roulé en BIB et en chambres, par exemple lors du rodage de ma WR250F actuelle ou parce que je voulais passer des pneus d’occasion… D’ailleurs cela m’a gâché une course dans la boue en bib mousse suite à la casse d’un gripster arrière. Comme quoi, même en bib il arrive de ne pas pouvoir finir une course 🙁

Depuis 2015 les Yamaha 250 WR-F sont passées à l’injection avec le fameux moteur « inversé » qui équipe les YZ-F. Au passage elles héritent également de l’injection et bénéficient donc des réglages facilités par les outils Yam.

Le YZ Power Tuner est un appareil officiel de chez Yamaha, mis à la disposition du grand public pour qu’il puisse contrôler et ajuster au mieux le comportement moteur en intervenant sur l’injection et l’allumage.

C’est bien beau tout ça mais commençons par un peu de théorie.

L’injection d’essence : appauvrir ou enrichir ?

Moins il y a d’essence dans le mélange air/essence, plus la moto est réactive et nerveuse. Les bas régimes sont violents et les hauts régimes plus limités, réduisant ainsi l’allonge. C’est utilisable avec une adhérence au top, comme un terrain de cross bien préparé, un pré bien sec ou par exemple une spéciale tracée champ de blé récolté. Dans une moindre mesure c’est également utilisable pour compenser des températures extrêmement élevées, même si avec les injections modernes le système s’adapte déjà très bien tout seul.

A l’inverse plus il y d’essence dans le mélange air/essence, plus la moto va gagner en souplesse. Très pratique dans les conditions d’adhérence limitée, fréquentes en enduro avec les prairies humides, les sous-bois glissants. Pour les crosseux c’est également une sécurité complémentaire lors de courses de sable. En effet avec un mélange riche en essence l’échauffement du moteur est limité.

L’allumage (en fait l’avance à l’allumage) :

il est possible depuis pas mal de temps d’intervenir sur ce facteur, c’est classiquement ce que font les boutons de sélection de courbe sur les motos à carbu. On modifiant le programme interne du CDI on peut choisir le moment précis où l’étincelle de la bougie provoquera l’explosion du mélange air/essence. Plus l’avance est élevée, plus l’explosion aura lieu proche du point de compression le plus élevé, augmentant ainsi la puissance et la réactivité du moteur. A l’inverse en réduisant l’avance on va avoir un moteur plus doux. Couplé avec la richesse du mélange cela permet de faire varier très significativement le comportement du moteur.

En résumé :

Richesse du mélange Avance à l’allumage
Comportement standard 0 0
Moteur agressif +
Moteur souple +

 

Pourquoi le power tuner est-il utilisable ?

Avec les réglages à l’ancienne et le motos à carbu, il était toujours compliqué de définir une configuration adaptée aux diverses situations et il fallait souvent faire des compromis délicats. Et dans la réalité une fois le bon réglage trouvé, rares étaient les pilotes qui prenaient le temps d’ajuster la moto aux conditions.

Mais avec l’injection et les systèmes de programmation, il est possible de choisir des valeurs spécifiques pour chaque conditions. En effet on peut avoir envie d’un mélange pauvre en bas régimes pour un moteur qui vous propulse hors des appuis tout en enrichissant les hauts régimes pour conserver une belle allonge. Ou à l’inverse, plus probable en usage enduro, un moteur souple en bas qui va se renforcer par la suite.

Dans le cas précis du power tuner il faut voir les réglages non pas comme une courbe mais comme une surface 3D. Il est en effet possible d’intervenir sur la richesse et l’avance en fonction du régime mais aussi de l’ouverture des gaz.

Pour éviter de faire n’importe quoi et accessoirement gagner pas mal de temps, plusieurs configurations type sont mises à disposition dans le boitier ou dans la doc Yamaha, il est également possible de sauvegarder dans le boitier plusieurs configurations personnalisée pour y revenir très facilement. Il est parfaitement possible d’envisager un changement de configuration lors des sessions cross puis de revenir facilement à des réglages classique enduro ou carrément d’avoir une configuration spéciale pour les sorties jardinage dans la neige.