Si vous suivez un peu mes pérégrinations en moto et en vélo, vous n’êtes pas sans savoir que j’aime bien les produits un peu originaux. Après avec longtemps roulé en TUbliss sur la moto d’enduro j’avais initialement envie de tester l’équivalent vélo, à savoir le Schwalbe PROCORE. Mais les retours mitigés m’ont empêché de faire le pas.

Situons le débat : jusque début 2019 je roulais sur un vtt type all-mountain (Scott Genius 27,5″) qui n’était pas équipée de roues compatibles tubeless et je n’avais pas sauté le pas de la bricole pour éliminer les chambres à air.

Après de trop nombreuses crevaisons et sur les conseils conjoint et éclairés d’une boutique (MN Bike à Chatenois) et de potes de sortie j’ai décidé de tenter les chambres Tubolito.

Ce sont des chambres à air « révolutionnée ». Cette chambre à air, de marque autrichienne, est annoncée à la fois ultra-light (82g en 27,5 et 110g en 29+) et quasi-increvable. Elles sont fabriquées en Elastomère de Polyuréthane Thermoplastique. Le prix public est autour de 30 € par chambre et 4 € pour le kit réparation contenant 5 rustines.

Prise en main et montage

Dès le premier contact, on remarque le poids réduit et la finesse de la membrane. La valve est longue avec un obus démontable.

Après avoir déroulé la chambre et mis un peu d’air pour lui faire prendre forme, le montage est identique à celui d’une chambre à air classique.

Gonflage et mise en place du pneu forcément très facile. Sur les conseils de MN Bike (ils ont un retour réel, sur plusieurs mois en vtt bien engagé) je gonfle un peu moins qu’en chambres classique pour bénéficier du grip et du confort.

Bonus de montage, il n’y a pas besoin de se salir les mains avec du préventif… Et la pression reste constante entre les sorties.

Au roulage

Pour être franc, je n’ai remarqué aucune différence aux premiers roulages. Après quelques sorties j’ai un peu baissé les pressions pour chercher plus de grip, mais la différence n’est pas flagrante.

En théorie les roues ont moins d’inertie grâce à la baisse de poids, mais je n’ai pas l’expérience ni les jambes nécessaires pour en juger.

À l’usage

Maintenant que je suis passé au 29″, le nouveau vélo a été remonté d’office avec des Tubolito. Alors que sur les sorties enduro j’étais un peu le chat noir avec des crevaisons régulières par pincement ou épines, je suis resté tranquille depuis les Tubolito malgré des pressions un poil plus basses qu’en chambres.

Le comportement au choc donne une bonne sensation d’amorti. Malgré quelques loupés de trajectoire et impacts les roues n’ont pas de poc. Alors que dans les mêmes circonstances en chambres j’aurais probablement eu droit à un pincement et une belle marque sur la jante.

Un bémol tout de même : de part leur construction plastique avec obus amovible, les valves sont à peine plus volumineuses que les valves métalliques des chambres classiques ou tubeless. Elles ne sont donc pas compatibles avec toutes les pompes. Par exemple avec la Crankbrothers KLIC HV, il n’est pas possible de bien visser l’embout de gonflage, car celui-ci est équipé d’un joint trop rigide et trop étroit pour la valve Tubolito.

Usure et réparation

La matière des Tubolito étant différentes des chambres classiques, il faut donc des rustines spécifiques. Elles sont autocollantes et il faut juste nettoyer la surface de la chambre, avec un petit tampon d’alcool isopropylique (fourni avec les rustines) avant de placer la rustine.

Sur la première série en 27,5″ j’ai eu une perte de pression, la chambre a été échangée sous garantie par la boutique.

J’ai dernièrement démonté les chambres à l’occasion d’un changement de pneus et même si quelques traces sont présentes, la membrane est impeccable. D’après des utilisateurs plus intensifs il n’y a pas à craindre de détérioration dans le temps et les casses répertoriées sont rares.

Bilan provisoire

Pour le moment l’expérience est très positive. Je vais donc continuer à rouler sereinement avec ces chambres oranges. Elles vont donc être mises à l’épreuve sur toutes mes sorties et même quelques courses.

Depuis l’opération du genou je roulais en pédales plates. Si les sensations sont bonnes, j’ai tout de même remarqué que je passais de temps en temps quelques secondes à replacer le pied dans une position « idéale » de pédalage.

Je décide donc de profiter d’une sortie annoncée cool et sans neige pour remonter les fidèles pédales Time Attack Z-Strong et ressortir les chaussures Mavic.

Pédales Time Z-Strong
Time Z-Strong

Pour le moment je considère que la différence de hauteur n’est pas trop importante et je laisse la sortie de selle à l’identique. Par prudence je m’équipe avec les genouillères en cas de problème de déclipsage.

Après quelques minutes les sensations sont naturelles et même dans quelques situations un peu scabreuses je ne suis jamais en danger à cause des pédales.

Pour être franc, je n’ai pas ressenti de différence de rendement, mais effectivement le placement du pied est plus simple et je ne me pose plus la question. Dans le D- j’ai un peu plus de mal à « charger » le vélo car je ne peux plus jouer sur la position des pieds, mais rien de dramatique.

Je vais donc persévérer pour quelques sorties avant de tirer une conclusion et de faire un choix que j’espère rationnel.

En cette saison de chasse et de météo aléatoire, les occasions de sortir la moto sont rares et la motivation proche du zéro.

Un compère de badminton m’ayant un peu poussé j’ai sorti le vtt et redécouvert le plaisir de rouler dans les sentiers. Bien sur les sorties ne sont pas aussi longues qu’en moto et souvent on découvre des montées dans des chemins que l’on pensait plat grâce au moteur, mais le plaisir est là quand après une bonne suée en montée on peut lâcher les freins dans la descente.

Pour couronner le tout, en passant chez MN Bike, un magasin du coin où je commence à prendre mes habitudes, pour l’accueil, la qualité des conseils et la pertinence des accessoires et pièces proposés, je me suis retrouvé avec un super vélo à tester pour le week-end. Pour faire simple je suis parti rouler avec un Specialized Stumpjumper Comp Carbon 29 modèle 2019. Le vélo raide de neuf que le magasin n’a pas hésité à sortir du podium d’expo pour me le confier. On commence par les réglages avec prises de mesures précises et ajustement des suspensions.

Vendredi début d’après-midi je me retrouve donc dans la roue de Christophe pour un test grandeur nature. Comme il connait bien le massif coté Bernstein, il m’a concocté un tour de 26 km avec tout ce qu’il faut pour un test. J’ai peiné en côtes, « trialiser » en cherchant l’adhérence entre racines et pierres, roulé sur du large, descendu du large, du raide, de l’étroit, de l’épingle. 

Coté sensations c’est très étonnant, car premier vrai test pour moi avec un 29 pouces moderne et en mono plateau. Malgré les gros pneus de 2.6 au profil bien accrocheur ça roule bien et monte efficacement. Sans parler de rendement, car pour ça il faudrait avoir de la puissance à passer dans les jambes, j’arrive à monter aussi bien qu’avec mon vélo actuel qui est en double plateau, donc exit la peur d’avoir un développement trop dur à tirer. Dans les racines et pierres, qu’elles soient en montée ou en descente il faut carrément oser taper dedans et jouer sur l’inertie des roues, dur de s’adapter en si peu de temps, mais on se surprend à prendre des trajectoires plus directes sans trop se soucier des petits obstacles.

Et quand la pente s’inverse, le vélo donne envie de prendre de la vitesse. Malgré les grandes roues la maniabilité est étonnante tout en gardant le cap. Pour donner une analogie aux plus motards c’est comme passer d’une ktm en WP à une Yam cadre alu avec des KYB bien réglées. Les suspensions sont là pour vous aider et il faut oser lâcher les freins.

Je termine la sortie sur les rotules avec un bon gros mal au cul, mais un grand sourire. Quel pied de rouler ainsi, je me suis autant amusé qu’en moto.

Petit aparté technologie pour présenter le vélo.

C’est donc un vtt avec un cadre intégralement en carbone, des suspensions Fox de milieu de gamme, une transmission Sram 12 vitesses, des freins à disque Sram Guide R (4 pistons, 200 mm à l’avant, 180 mm à l’arrière), des roues Roval Traverse bien larges (30 mm), une tige de selle télescopique avec 150mm de débattement. Pour mes 1,80 on m’a conseillé une taille L.

Le débattement du vélo est de 140 mm à l’arrière et 150 mm à l’avant. Le cadre est asymétrique, pour en théorie donner plus de rigidité, je n’ai pas le bagage nécessaire pour déterminer si c’est pertinent ou principalement du marketing, mais je peux juste constater que cela fonctionne avec un vélo bien dynamique.

Se retrouver avec un nouveau jouet c’est forcément motivant, j’ai donc ajouter une sortie au compteur dimanche matin malgré une météo capricieuse. Départ sous un soleil voilé avec un vent de face à décorner des boeufs pour continuer sous la pluie. Avec les jambes fatiguées le 29 pouce montre son mauvais coté. Un peu plus dur à lancer il peut à mon avis devenir pénible quand on est en petite forme. Face au vent et dans les premières montées, l’envie de faire demi tour et d’aller chercher la moto est forte. J’insiste quand même et après un changement d’itinéraire pour cause de chasse (pas de panneaux, mais des coups de feu proches et nombreux) les jambes recommencent à fonctionner à peu près. Je pousse jusqu’au Schaentzel pour grignoter un bout au sec et hop direction la maison avec une trace principalement descendante sous la pluie maintenant continue. 

Le petit single bordant la route est un plaisir à rouler, ça saute sur les racines, le grip des pneus est génial et le 29 pouce aide à trouver de la fluidité. Petite relance sur du faux plat montant dans les pierres et les feuilles mortes, ça va bien tant qu’on conserve de la vitesse. Dans le petit single et les épingles glissantes pour retrouver la fontaine du chevreuil je suis à nouveau étonné de la maniabilité. Bien sur c’est pas forcément aussi incisif que le 27″5 mais je suis quasiment persuadé qu’au chrono le verdict serait favorable. 

Jusqu’à la maison c’est plaisir intégral avec de bonnes relances et un mode d’emploi qui commence à rentrer.

 

En ces temps de météo agitée et de nuit un peu précoce, je prends le temps de jouer avec mon imprimante 3D.

Première pièce un bash-guard pour remplacer le DMP fissuré après quelques années de bon services.

Le choix des matériaux la configuration de l’impression prennent toute leur importance pour cette pièce bien exposée. 

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Plus accessoire, mais tout aussi utile, un support de gps sur mesure pour fixer mon Garmin Edge sur la potence courte qui accompagne le nouveau guidon.

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A l’approche de l’heure d’hiver et avec les jours qui deviennent bien court, il est prudent de sortir bien équipé pour que les retours tardifs restent un plaisir.

Le phare actuel de la WR250F a fait ses preuves mais à l’usage de petites améliorations devenaient nécessaires.

Voici donc la dernière version de mon insert. Il est actuellement en cours d’impression.

Un travail assez important bien qu’invisible à été fait sur le remplissage des montants. J’utilise maintenant pour le remplissage à 20% une structure en nid d’abeille 3D qui offre à mon gout le meilleur compromis entre consommation de matériaux, poids, rigidité et résistance. Pour permettre des serrages efficaces les zones de pression des vis sont passées à 70 % de remplissage.

Pour ceux que cela intéresse, le but initial de cet insert est d’intégrer un phare de travail Led dans une plaque phare classique. J’avais une UFO dans un coin de l’atelier, mais il est bien sur possible de décliner à l’infini pour une intégration propre et discrète. Cela combiné avec des connecteurs rapides étanches, je peux changer d’éclairage en un instant.

Prochaine étape, amélioré l’intégration électrique et ajouter un réducteur de puissance pour ne pas bruler la rétine des personnes croisées phare allumé. J’envisage également d’ajouter deux lampes supplémentaires pour éclairer les cotés du garde boue et supprimer les dernières zones d’ombre.

A vendre la moto d’Alain, un bon pote mécano (donc bonne affaire à faire)

250 SE-R sherco de 2017.

Elle est équipée de quelques options intéressante (sabot axp, purgeur de fourche, selle antidérapante, bouton double courbe, batterie lithium).

1ère main avec 118h.

je suis mécano le suivi a donc été fait sérieusement par mes soins.

Frais récents : piston, plaquettes, roulements biellettes, entretien fourche .vid vb, etc.

Prix 4900.





Plus d’infos par email : nussalain@aol.com

Après de fastidieuses recherches et pas mal de bonnes propositions pour des étriers ou des pattes d’occasion, j’ai profité d’un prix canon chez CharlyMoto.fr pour craquer et prendre du neuf.

Résultat une belle pièce taillée dans la masse, mais surtout complète et parfaitement compatible avec ma moto.

J’en ai profité pour commander un second disque, j’ai donc maintenant deux jeux de roues complètes.

Maintenant place au montage et à l’essai de ces belles pièces.

Tout est en place, les motos sont prêtes, les numéros collés et même les provisions n’attendent plus que le chargement.

L’évolution météo est optimiste, nous allons prendre un maximum de plaisir sur les traces vosgiennes.

Pour les curieux qui souhaitent venir voir l’enduro, les deux spéciales sont facilement accessibles.

 

Seconde course de la saison, l’enduro des Monts de Vologne est pour bientôt.

De tous les cotés les motos sont en cours de préparation, entre les coupeurs / soudeurs, ceux qui chassent la fuite et les autres plus occupés à préparé l’apéro de samedi soir, il y a pas forcément beaucoup de monde concentré sur le travail cette semaine.

En tout cas les indicateurs sont au vert avec une météo qui annonce même du soleil sur les Vosges et un point de ravitaillement unique qui va sacrément simplifier la vie des pilotes et assistants.

Le jour du départ est arrivé, les prévisions météo sont encore améliorées, à croire qu’on va finir en tong sur une plage de Lorraine.

Coté mécanique tout est bouclé, la moto est en mode racing avec kit déco, pneus neufs et bib mousses.