Enduristes confirmés ou débutants, la grande classique de l’Est est de retour les 24 et 25 mars 2018.
Première sortie cross de l’année, et accessoirement première également avec la « nouvelle » WR250F.
J’étais motivé pour rouler et m’amuser, mais entre les autres activités (ça occupe les enfants…) et le calendrier de chasse, pas question de sortir dans les bois.
Après un appel sur les réseaux sociaux, on se retrouve classiquement à deux avec Patrick. Chargement du bordel dans l’expert et direction le col de Saales au terrain de motocross de Colroy la Grande.
Un terrain toujours accueillant ou après une modeste contribution de 10 € il est possible de s’amuser sur 3 terrains, un grand assez classique mais bien adapté à tous les niveaux, un petit réservé aux petites motos et un terrain « quad » sans bosses mais avec de nombreux virages idéal pour s’échauffer et travailler les courbes « enduro ». En prime il y a quelques traces enduro sur les abords pour s’amuser dans la boue, les racines et quelques pierres.
On commence classiquement par un échauffement sur le petit terrain, mais après à peine 5 tours les bras sont aussi durs que le sol est glissant.
Petite pause est c’est parti pour le grand circuit. Une mini découverte sur 2 tours pour identifier les points glissants et pénibles. Curieusement malgré la boue très présente c’est roulable. Les pluies importantes des derniers jours ont rendu la boue très liquide et si on évite un peu les gros trous et les flaques il y a moyen de s’amuser.
Re pause puis quelques tours sur le petit terrain pour ne pas prendre froid.
Maintenant on attaque à nouveau le grand terrain, c’est glissant à souhait et comme on a envie de bosser la boue on s’amuse à recouper les ornières et à chercher le profond, c’est pas efficace d’un point de vue chrono, mais très formateur coté technique et surtout confiance. Après seulement 3 tours les bras crient et l’épaule recommence à tétaniser. Malgré ça je décide de pousser un peu et après deux autres tours les douleurs deviennent plus supportables. En s’appliquant à rouler le plus souple possible la vitesse permet de surfer sur les gros trous de boue et de bien s’amuser.
Après 35 minutes, soit 12 tours et quelques douches gratuites offertes par les autres pilotes je quitte le circuit.
Une bonne pause de 20 minutes plus tard je retourne faire quelques tours mais la fatigue approche et c’est de plus en plus dur de tenir la moto dans les ornières. Je rentre sagement dans le parc après seulement 4 tours.
Quelques minutes plus tard Patrick qui a été plus régulier arrive à son tour, il a pris un maximum de plaisir en sortant volontairement des traces pour bosser notre gros point faible, LA BOUE.
On charge et direction la maison avec le stop nécessaire à la station de lavage. La boue est très collante, nous passons chacun une bonne dose de jetons pour revoir les couleurs des motos.
Le bilan de cette session est très positif, nous avons réussi à bien nous amuser et à prendre une bonne dose de boue.
Pour ceux qui aiment les chiffres j’ai roulé effectivement 1h29 sur un total de 2h.
- Une vitesse moyenne de 25,5 km/h
- Vmax 58,6 km/h
- Fc moyenne 155 bpm (84% de ma v max)
- Fc max 191 bpm (103% de ma v max)
La dernière sortie de l’année est une tradition, voir même une institution qu’il est bon de respecter pour terminer en beauté.
Cette année ayant été très écourtée coté moto, c’est en plus l’occasion de revoir des potes trop rarement fréquentés ces derniers temps.
Nous partons donc tranquillement de la maison pour lâcher les premiers goutes de sueur après quelques minutes. Le sol est gras et les exploitations forestières incessantes laissent en travers des chemins des branches bien glissantes.
Rapidement la fumée s’échappe des casques et même pour certains des radiateurs. Le ventilateur de la Yam est souvent en action. Les pentes sont raides, l’adhérence précaire et trouver la motricité demande du doigté et de l’énergie. Je dois même laisser mes compères jouer dans une grimpette plus qu’humide le temps de reprendre mon souffle.
Un grand chemin si agréable habituellement, maintenant défoncé par le débardage nous donne de nouvelles suées. N’ayant plus d’énergie pour rouler efficacement et voyant l’heure avancer, je prends le chemin du retour en basculant sur un nouveau versant. A nouveau les restes d’exploitation nous poussent à improviser mais le groupe homogène avance sans peine.
Au détour d’un chemin, une belle trace s’ouvre à nous, bien compliquée par son amorce en dévers et le sol peu porteur. Alain fait les premières marques, bientôt suivi par d’autres furieux pendant que je contemple ça d’en bas. Malgré de belles tentatives des autres, c’est finalement Alain qui va poser sa trace le plus proche du sommet marquant ainsi le moment du retour.
Peu avant la tombée de la nuit nous sortons des bois et rangeons les motos pour nous réfugier au caveau et partager cet apéro royal autant que mérité.
Encore une année qui se termine sur une note très positive, l’envie de rouler est maintenant féroce et il est loin le temps où je pensais revendre la moto d’enduro pour prendre un VTT à assistance électrique. L’ingrédient essentiel d’une bonne sortie est définitivement à chercher dans la bonne humeur des participants. Vivement les prochaines.
Après une trop longue pause, 2018 sera une année sous le signe du retour entre les banderoles.
On va commencer par prendre une licence NCO avec le petit chèque qui va bien à la FFM.
Ensuite en épluchant les calendriers locaux un programme se dessine tout doucement. L’idée est de choisir avec le plaisir de rouler en priorité. Donc un peu de classiques, des enduros de ligue, pourquoi pas un peu d’endurances et surtout de la rando dans tous les sens.
- janvier / février : rando hard
- février / mars : stage + rando à Salives
- 24 et 25 mars : Val De Lorraine Classic
- 8 avril : enduro des Monts de Vologne (L2 ou marshall)
- 22 avril : enduro Sprint de La Bresse
- mai ou juin : rando en Corse
- 15 juillet : enduro de Gonsans (L2)
- 28 et 29 juillet : enduro de Vagney (L2 sur 1 ou deux jours)
- 16 septembre : endurance de Suzannecourt (6 heures)
- 14 octobre : endurance de Sermange (6 heures)
En attendant je vais essayer de rouler le plus régulièrement possible pour profiter des deux tours en L2.
Une nouvelle sortie pour la reprise. Et surtout ce moment délicat où j’ai décidé de refaire la descente qui fut fatale au genou.
Sur des oeufs du début à la fin avec une grosse marge de sécurité, mais c’est fait. En prime on a enchainé sur la montée.
Pour le reste de la sortie à noter une météo au top avec fraicheur mais soleil, un grip un peu précaire, des promeneurs souriants avec qui il est possible de discuter sereinement.
Le retour s’est fait juste avant la nuit avec du dénivelé dans tous les sens et de bonnes suées.
PS. désolé pour la cadrage de la vidéo, la caméra étant restée en sommeil quelques temps je ne suis pas parti avec les bons réglages (et j’ai préféré rouler au lieu de corriger ça).
Elle n’est pas verte ni même à moteur et je sais bien que c’est un peu hors sujet, mais je viens de recevoir une nouvelle Kawasaki.
88 grammes de graphite et pas mal de technologies originales, je suis impatient de tester ça.
Bien moins lourde que la ZRX, en plus elle va sortir bien plus souvent, surtout si je veux récupérer un peu de condition pour ne pas être trop ridicule avec la WR250F.
C’est bien beau les courses de ligue, mais objectivement bien avant le Grand Est si étendu, j’ai pour habitude d’aller régulièrement rouler chez nos voisins et amis de Franche-Comté.
Si vous aussi vous avez envie d’en profiter, il y a également des dates intéressantes coté enduro et endurance.
- 15 juillet : Enduro de Gonsans (MC Besançon Saône)
- 21 et 22 juillet : Championnat de France d’enduro à Moirans en Montagne
- 7 octobre : Endurance d’Ecurcey (6h)
- 14 octobre : Endurance de Sermange (6h)
En cette fin d’année, les calendriers 2018 sont encore provisoire mais les principales dates devraient être validées.
Côté enduro on a le calendrier provisoire du Championnat Enduro Grand Est 2018.
Concernant le championnat, il y a 10 courses, mais seuls les points marqués lors des 8 meilleures courses compteront pour le général. Vous avez donc le droit à l’erreur et surtout le droit de faire l’impasse sur deux journées sans perdre tout espoir de titre.
- 24 et 25 mars : Val De Lorraine Classic (compte pour une seule course)
- 8 avril : Enduro des Monts de Vologne (MC Granges 88)
- 22 avril MC LA BRESSAUDE – Enduro Sprint de La Bresse (88)
- 29 avril MC Arden’ Moto Passion – Enduro de Douzy (08)
- 13 mai MC ÉPERNAY – Enduro « Terres de Champagne » (51)
- 27 mai MC du Plateau de Rocroi – Enduro du Plateau (08)
- 03 juin MC LATRECEY – enduro de Latrecey (52)
- 28 et 29 juillet MC MOTO VERTE DES HAUTES VOSGES ENDURO – enduro de Vagney (88) (compte pour deux courses avec un classement séparé samedi / dimanche)
- 9 septembre MC MAZEL – Enduro de ERIZE LA PETITE (55)
Pour rigoler avec les copains il y a également les endurances avec un beau programme coté Grand Est
- 18 mars : Chaumont (6h en duo ou 3h en solo)
- 4-5 aout : Avricourt (2x3h en duo ou 2x2h en solo)
- 1-2 septembre : La Besace (2x3h en duo ou 2x2h en solo)
- 16 septembre : Suzannecourt (6h en duo ou 3h en solo)
- 23 septembre : Riez Maubert Fontaine (2x1h30 en duo ou en solo)
- 30 septembre : Ste Menehould (2x1h30 en duo ou en solo)
- 7 octobre : Thionville (6h en duo ou 3h en solo)
- 28 octobre : Essoyes (5h en duo ou 3h en solo)
Après de longs mois sans monter sur la moto d’enduro et avec l’adhérence précaire actuelle, j’ai profité de la finesse des réglages pour me faciliter la tâche.
Avant toutes choses un petit rappel s’impose : pour un résultat optimal, il ne faut intervenir que sur une moto rodée et bien entretenue. Rien ne sert de chercher à bricoler si on néglige les vidanges ou le nettoyage du filtre à air !
Configuration moto : Yamaha WR250F 2015, avec une ligne complète Akrapovič titane avec le DB killer, un filtre à air FunnelWeb Filter, elle tourne au SP95.
La configuration de départ, validée avant la blessure pour mon usage rando / enduro / franchissement privilégiant la motricité à la puissance. Pour info avec cette map un bon pilote arrive à faire claquer la pendule en spéciale, y compris face à de la moto annoncée plus performante.
En mode reprise sur feuilles mortes et terre mouillée, j’ai décidé de réduire un peu la montée en régimes en ne jouant que sur l’allumage. En retardant l’étincelle le moteur perd un peu plus de réactivité mais gagne en souplesse.
L’effet est bien présent, la moto prend bien l’adhérence malgré le pneu usé et le sol glissant. Les montées en régime sont effectivement plus douces, j’ai plusieurs fois jouer avec la boite ou l’embrayage pour relancer plus vivement. Je vais poursuivre les tests avec cette courbe qui si elle fait perdre un peu de puissance en laisse largement assez pour le moment.
La prochaine étape c’est de tourner sur un tracé de référence en alternant les deux courbes.
Je profite de ce post pour tordre le cou à des rumeurs insistantes parfois diffusées chez des concessionnaires soit-disant spécialistes :
- le numéro de map n’a rien à voir avec la performance de la moto. Donc passer sur la map n°1 ne va pas rendre votre moto facile et la N°9 ne va pas la rendre explosive. Le powertuner permet d’affecter n’importe quel réglage à n’importe quelle map.
- Une map YZF US ne va pas rendre votre WRF plus performante en enduro.
Beaucoup de mécano pro conservent jalousement leurs maps et n’aiment pas partager. On peut penser que c’est dommage mais il faut comprendre que derrière une map qui va bien fonctionner sur une moto donnée il peut y avoir de longues heures de travail et qu’en plus cette map ne va pas être adaptée à votre moto ou vos besoins. Je ne suis qu’amateur, si l’envie vous prends d’essayer les maps proposées ici c’est bien entendu gratuit et à vos risques et périls 😉
C’est fait, j’ai repris la moto avec une petite sortie. La météo était très changeante avec une majorité de pluie mais aussi de beaux moments de soleil.
Ça commence doucement sur les chemins bien glissants. La confiance revient rapidement mais j’ai encore un peu d’appréhension sur les dévers raides côté gauche.
Au détour d’un chantier d’abattage je trouve même un petit tronc pour jouer.
On continue dans la variété avec quelques grimpettes qui glissent. Vers la fin on contourne une chasse en se perdant sur un chemin jonché de troncs. Ça jardine, ça sue, ça pousse et au final ça passe.
Le retour se fait au phare, la prochaine fois il faudra prendre les frontales.