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Le soleil est toujours présent et le changement d’heure a bien des avantages pour nous pratiquants de plein air. Grâce aux technologies si pratiques pour prendre et garder le contact, plutôt que de rouler en ordre dispersé nous nous regroupons dans la roue de Ludo pour une rando variée.

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Avant même le départ, premier contact avec les chasseurs locaux qui ont bien délimité leur espace de jeu avec les panneaux règlementaires. Ils nous expliquent clairement les limites de leur terrain de chasse du jour et nous souhaitent une bonne promenade.

Les 2T sont oranges et les 4T bleus, et malgré le petit groupe il y a un bel échantillon de motos. Le café et les croissants sont là, ainsi que le local pour se changer confortablement. Malgré le soleil qui pointe, c’est avec veste et gants chauds que le départ est donné.

Un peu de piste pour s’éloigner de la zone de chasse et on trouve rapidement une longue grimpette pour s’échauffer.

La suite est tout aussi plaisante avec une bonne montée en technicité des passages. Il y a de la pente dans les deux sens et l’humidité bien présente complique par moment les choses.

Deux ou trois passages nécessitent quelques essais pour que tout le monde arrive au sommet, mais le grip est dantesque et c’est le physique qui comme souvent bride les ardeurs. Rapidement la veste s’allège et les gants passent en mode été. Décidément il ne fait jamais froid longtemps en enduro.

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Après un peu de jardinage passant de la terre meuble aux pierres les plus lisses avec bien sur un peu de boue, nous arrivons sur les chasseurs qui terminent leur matinée. La discussion est plus que sympathique, il faut dire que l’un des chasseurs se promène en moto de trial que d’autres sont d’anciens motards amateurs de gros 2T qui poussent… La conclusion de cette rencontre est pleine de sagesse, « il y a de la place pour tout le monde ».

Nous les laissons rejoindre l’apéro et non sans avoir vérifié qu’ils ne désiraient pas chasser l’après-midi, nous prenons la direction de grimpettes bien techniques situées dans la chasse pour « se finir en beauté ».

L’élan est coupé par un tas de grumes. Ajoutez cela à la fatigue et au manque de roulage, vous comprendrez que cette grimpette est restée infranchissable ce jour là. Heureusement Ludo nous a dégainé une autre option tout aussi amusante et c’est en sueur, les bras tétanisés mais souriants que nous terminons cette sortie.

Vivement la prochaine, mais en attendant place à la raquette de bad pour ne pas totalement s’encrouter.

Si vous avez suivi le truc, je roule depuis avril 2011 en TUbliss à l’avant et décembre 2011 en TUbliss à l’arrière. Je démonte et remonte mon kit complet lors des changements de moto et c’est d’ailleurs à l’occasion du remontage sur la nouvelle moto livrée en chambres que je me suis décidé à faire un récap de ces années d’utilisation sur 3 motos différentes.

Petit rappel, les TUbliss sont des kits permettant de transformer une roue enduro classique en tubeless. Le principe est une membrane gonflable qui se loge dans le fond de la jante et qui par l’intermédiaire d’une chambre à air haute pression vient se plaquer contre les talons du pneu, assurant ainsi tenue du pneu sur la jante et étanchéité. Un gripster spécial contenant une valve permet ensuite de gonfler directement le pneu avec la pression de son choix.

Le budget usure

En 5 saisons j’ai roulé au total 990 heures. 580 heures en 300/2T et 410 heures en 250/4T.

D’après mes comptes sommaires, j’ai passé environ 11 pneus avant et 18 pneus arrière. Je n’ai en effet pas compté le nombre exact de pneus, mais surtout sur la 250/4T les basses pressions de roulage permises ont sacrément limité ma consommation de boudins arrière. C’est également un fait que le terrain local est propice au roulages avec des pneus usés.

Les seules pièces d’usure nécessaire au niveau des tubliss ont été des membranes de rechange. Et encore c’est surtout du à des pincement lors de démontages précipités.

J’ai consommé en plus de éléments livrés avec le kit d’origine, 2 membranes avant, 3 membranes arrière, un jeu de fond de jante et un bidon de préventif anti-crevaison pour un montant d’environ 90 €, soit un peu moins de 20 € par saison.

Le bilan

Coté positif par rapport aux bib’s c’est que sur cette période je n’ai cassé aucun rayons et que j’ai pu garder mes pneus plus longtemps. Par ailleurs, comme en chambres, il n’y a pas de période de rodage, la bonne pression est utilisable immédiatement.

Seul bémol en plus de l’impossibilité de monter efficacement un pneu d’occasion qui a été roulé avec une gripster, c’est la possibilité de crevaison toujours présente en cas déchirure du pneu.

Cela m’est arrivé deux fois, la première avec une barre métallique dans le pneu (merci les chemins Vosgiens). la fuite était limitée grâce au préventif que j’ajoute lors du montage, j’ai donc terminé la journée et réparé le pneu à la maison.

La seconde plus compliquée à nouveau sur une rando plutôt technique terminée à la frontale, j’ai déchiré le coté du pneu sur un bon cm. J’ai continué à rouler sans soucis ni déjanter. Bien sur en course et en spéciales j’aurais du rouler doucement, mais qui aurait vu la différence ?

Pour l’anecdote, sur cette période j’ai occasionnellement roulé en BIB et en chambres, par exemple lors du rodage de ma WR250F actuelle ou parce que je voulais passer des pneus d’occasion… D’ailleurs cela m’a gâché une course dans la boue en bib mousse suite à la casse d’un gripster arrière. Comme quoi, même en bib il arrive de ne pas pouvoir finir une course 🙁

Salives et Loisirs Off Road, décidément des incontournables pour la pratique de l’Enduro.

Souvent l’idée d’un stage émerge mais la concrétisation est parfois pénible, surtout quand il s’agit de composer avec les agendas et les niveaux hétérogènes. C’est finalement via internet et grâce à la détermination de Nico que le groupe s’est constitué. Notre objectif du moment était de progresser un peu, de prendre beaucoup de plaisir à rouler et de se retrouver entre potes. La solution du stage sur mesure avec Romuald est idéale pour cela. Nous avons profité de ses conseils toute la journée du samedi avec du travail sur toutes les bases de l’enduro moderne.

Virages à plat, troncs, freinages, compressions, montées, pierres, racines, sauts, etc… dans l’ordre et le désordre avec des consignes adaptées à tous et un oeil acéré pour détecter les erreurs. Pour les erreurs l’avantage avec nous c’est qu’il y avait de la quantité et de la diversité…

Mais dans le détail ça donne quoi ?
Ben oui il est où le CR de 3 pages ?

Arrivée le vendredi soir à Salives en ordre dispersé en fonction des horaires de départs et des péripéties diverses. Patoche et moi sommes les premiers sur place, Damien arrive avec les Nicos et Valentin mais surtout avec la tireuse directement en température. On peut tester ça avec une part de tarte aux pommes en attendant les Vosgiens retardés par un remontage d’Husaberg tardif mais efficace.

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Samedi matin, grand soleil sur la Bourgogne et grosse volonté de rouler. Après un rapide échauffement sur de la ligne soft, Romuald nous indique une trace de référence et nous demande de rouler pour voir nos défauts sur quelques tours. En fait un seul tour est suffisant…

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Le boulot commence par la base pourtant si compliquée du virage à plat.

Les explications sont limpides et les consignes applicables. Le freinage de trappeur sur la terre est toujours aussi jouissif et il y a du disque qui couine dans tous les sens et des roues qui bloquent.

On passe ensuite aux compressions détentes pour passer pneus puis troncs de plus en plus gros en finissant par le fameux baobab de l’Enduro Top.

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Une dernière descente dans le sable impose le respect avec les ornière profondes, mais finalement avec la bonne position et un poil de confiance cela passe très bien dans les deux sens. Maintenant direction la pause pour le repas concocté par le Chef Nicolas.

L’après-midi direction une spéciale en ligne avec quelques passages savoureux et du travail sur un virage en appui. On rigole bien et l’ambiance est au top.

Cela se poursuit par un des grimpettes de tous types, avec ou sans pierres / racines / feuilles. Les exercices et les conseils sont au top, j’ai particulièrement été épaté par les montées à vitesse très réduite ou les départs dans la pente.

De retour sur le terrain on bosse un peu les sauts avant de finir la journée par une mousse bien méritée et une côte de boeuf.

Une bonne nuit et demain on retourne rouler en mode rando.

Voici la vidéo en version longue pour les plus patients.

 

Samedi place à l’enduro avec un bon stage en perspective à Salives sur les terres de Loisirs-Offroad.

Le groupe est un peu hétérogène certes mais tout le monde sera là pour rigoler et progresser sur les conseils de Romuald.

En prime le dimanche ce sera roulage sur le site et un peu de rando pour les plus motivés.

La météo s’annonce au top, ce n’est pas ce week-end qu’on va progresser dans la boue 😉

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Samedi 20 août 2016 nous arrivons sous la pluie entre Gonsans et Naisey-les-Granges sur le village enduro mis en place par le MotoClub Besançon Saône. Le parc est bien gras avec un accès creusé d’ornières.
Par prudence nous laissons la camionnette sur le dur et direction les contrôles. Au vu de la terre collante nous décidons de faire le technique le dimanche matin, évitant de charger les motos de boue dès le samedi.
Buvette, contrôles, parc coureur, départ, pointages et spéciales sont situés idéalement sur ce site unique, avec tout à portée de marche. Ce sera un régal pour spectateurs, assistances et pilotes.

La SP1 commence par du champ à la terre collante, continue sur un petit terrain de cross très glissant (j’arrive même à tomber à pied lors de la reconnaissante). De petits passages étroits en sous-bois et cela termine par un retour dans le champ. Le samedi la terre est collante et les chaussures sont lourdes.

Au tour de la SP2, une belle succession de virages dans un champ sans fin. En prime l’escargot et quelques pierres traitres. Ce sera une spéciale qui va se creuser un peu mais avec un gros grip si le temps reste au sec le dimanche.

Dimanche 21 août 2016 au matin, la rentrée dans le parc est facile, il y a de la place pour tout le monde. On se regroupe avec d’autres alsaciens pas loin de la buvette… Contrôle technique sans stress et retour au stand pour attendre le départ. Nous avons 7 heures de moto au programme avec 2 tours et 4 passages en spéciales. Le ciel est un peu chargé mais si la météo est fiable il ne devrait pas pleuvoir de toute la journée. Nico en profite pour changer ses poignées baladeuses non sans mal.

Charlymoto racing, enduro… #wrf #enduro #wr250f

Une photo publiée par @scotche le

Départ pour le premier CH1, nous sommes par lignes de 3 pilotes, Nico part une minute après moi. Le terrain est bien humide et dès les premières pierres blanches les souvenirs de glissades douloureuses reviennent. Je roule donc en mode cool ne remontant que peu de pilotes. Il n’y a pas de difficultés dans le premier CH, j’arrive donc avec plus de 45 minutes de marge à l’entrée de la SP1. Je prends donc le temps de bien nettoyer les lunettes avant de m’élancer.

Le tracé dans le champ est parfait, mais je n’ose pas me lâcher sur le terrain de cross, il faut dire que croiser l’ambulance quand tu roules en spéciales c’est pas idéal pour la concentration et la motivation. A la fin du terrain de cross mon compère de liaison me remonte et je m’écarte pour ne pas le bouchonner dans le sous-bois. On termine la spéciale à bloc en conservant le même écart.

Plein, grignotage, changement de masque car nous avons eu un peu de pluie sur le premier secteur et je me pose un peu en attendant Nico. Il arrive bien dans les temps et nous pouvons enchainer.

Les potes en L1 nous ont annoncé un CH2 plus technique et c’est vrai dès le début. Si c’est toujours globalement roulant il y a quelques passages où cela bouchonne. Heureusement la motricité de la WRF fait merveille et c’est sans encombres que j’arrive avec à nouveau plus de 40 minutes d’avance à la SP2.

Les traces sont bien marquées mais pas d’ornières traitres, c’est un plaisir d’envoyer dans les grandes courbes et je joue avec les appuis, certes c’est totalement inefficace mais que c’est amusant. Je tarde un peu à doubler un pilote car je ne suis pas incisif ni agressif mais la petite 250 finit par prendre l’avantage sur la grosse moto.

C’est avec une nouvelle confortable avance que je rejoint le parc. La moto est au poil et la conso est ridicule. Je grignote en attendant Nico et il arrive avec le sourire. Pour lui c’est bricolage de camelbak, plein d’air et hop on attaque le second tour.

Au vu des marges du premier tour je roule cool en essayant d’être le plus propre et détendu possible.

De retour dans la SP1, le grip est terrible et je m’amuse comme un fou. Cette-fois ci je conserve ma marge avec les autres pilotes mais réussi à me planter lamentablement dans le dernier secteur 🙁 J’améliore tout de même mon temps du premier tour (ce n’était pas bien dur).

Dernier ravitaillement et c’est parti pour le CH2. J’ai un peu de mal à rester concentré en roulant cool, parfois même trop cool. comme par exemple quand j’attaque une petite marche technique en 4ème… Et là même le couple du 4t ne peut rien contre le calage. Je vais d’ailleurs me faire avoir quelques fois dans ce tour sur des secteurs faciles car la concentration n’était plus là. Je tords même ma pédale de frein au passage 🙁

Heureusement dans les rares passages techniques je m’applique pour ne pas suer sans raisons.

C’est donc un peu reposé mais avec les bras qui piquent un peu que j’attaque la SP2. Je m’amuse comme un fou mais enchaine les erreurs, sans chute mais avec le frein arrière compliqué à doser je sors régulièrement des appuis ou au contraire je prends appui sur du mou. Le temps du second tour sera donc moins bon que celui du premier.

Je récupère Nico en sortie de spéciale et nous pointons dans les temps pour ce dernier CH de la journée.

Bilan plus que positif avec une bonne grosse journée de moto, des organisateurs au top, un tracé bien adapté aux aléas climatiques, des bénévoles efficaces et souriants et des pilotes contents.

Nico qui découvrait l’enduro en course a réussi largement son chalenge qui consistait à finir puisqu’il termine les deux tours dans les temps et sans bobo.

Enduro des Cornets 2016 terminé. Super journée, bravo à Nico pour sa première.

Une photo publiée par @scotche le

La buvette est prise d’assaut mais la tradition est respectée avec la bière merguez de fin de course.

Bon ok, c’est pas moi qui ai 35 piges cette année, mais ce n’est pas une raison pour manquer le coup. Surtout que là il y avait un sacrément bon morceau de moto au programme.

Si en Alsace rouler sereinement est une sinécure, il reste heureusement des régions où il fait bon randonner et où la cohabitation fonctionne. Forts de ce constat et avec un guide au top, nous sommes partis à 10 motos pour un trip de plus de 120 bornes à 99% TT.

Pour répondre à la majorité d’autrichiennes oranges ou bleues, deux Yam étaient présentes. Coté 2T on avait un large panel de la 125 à la 300 en passant par les 200 et 250, moins de variété coté 4T avec les vieux en 250 et le jeune en 350.

Impossible bien sur de vous décrire par le menu tous les moments sympas. Il y a bien sur eu de la rigolage, du froid, de la neige, un peu de grésil, un super apéro, un très bon repas, des traces à n’en plus finir, encore pas mal de rigolade et un retour avant la nuit.

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Par moment la chaleur s’échappait des casques et les pauses étaient méritées. Vivement la prochaine sortie.

Voici quelques images pour vous faire partager cette journée.

Souvenirs, souvenirs. Vagney 2010 avec la 300 Ktm pas vraiment en mains.

Mais quel plaisir avec Fredo et notre assistance de course Georges et Ludo.
En 2016, ils seront à leur tour sur la moto, voici donc quelques images qui bougent pour se motiver.

Un peu de liaison en vidéo.

La SP1, toujours en caméra embarquée.

Et enfin la SP2, toujours depuis la caméra.

 

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Pour la 5ème édition de l’enduro des 2 Forts à Salins les Bains le MC Andelot en montagne avait fort à faire avec une canicule généralisée et plus de 40°C annoncés sur le dimanche. Au programme liaisons simplifiées, spéciales raccourcies et mise à disposition d’eau pour les pilotes.

Arrivés le samedi sur place pour théoriquement reconnaitre les spéciales, nous n’avons décollé du camping et de sa piscine que pour les vérifications administratives et organiser notre ravitaillement du soir. Il faisait décidément trop chaud pour trouver la motivation de marcher quelques km sous le soleil. C’était déjà bien compliqué pour Nico de réussir à faire correspondre les immatriculations entre ses différents papiers.

Après une soirée festive puis une nuit courte (merci les voisins pour la musique et l’animation 🙁 ) nous partons pour le CT où Pattes nous fait la seconde montée de stress avec un phare avant récalcitrant.

Les premiers partent pendant que nous profitons de derniers moments de frais à l’ombre pour se mettre en tenue, notre départ est prévu à 9h52 et je suis déjà couvert de sueur. Les motos sont en place, les secondes s’égrainent et notre départ est donné. J’arrive à rentrer assez rapidement dans la course avec un bon lièvre qui donne le rythme, j’essaie de boire mais le débit d’eau est vraiment réduit, le tube est pincé et ne veut pas rester en position. Pas de solution dans l’immédiat, j’arrive quand même à boire un peu et garde le même rythme.

La spéciale 1 est une ligne en sous-bois, bonne nouvelle pour le soleil mais sans reconnaissance c’est forcément la prudence qui l’emporte. Thierry est parti dans ma roue et je vais cravacher pour ne lui laisser que 12 secondes dans l’affaire.

En sortant de la spéciale je prends le temps de bricoler un peu le tube de la poche à eau mais il ne reste pas ouvert, je dois pomper comme un fou pour boire peu et chaud, pas top.

De retour en liaison je peine à trouver un rythme, cela fait décidément trop longtemps que je n’ai plus roulé en condition de courses. Heureusement qu’il n’y a pas de grosses difficultés et je profite des trop rares bouchons pour boire. J’arrive à la SP2 avec seulement 12 minutes d’avances sur mon temps de pointage, ne connaissant pas du tout la spéciale ni le temps nécessaire. J’y passe plus de 10 minutes, je m’effondre totalement et n’arrive pas à contenir Thierry qui me prends 22 secondes dans l’affaire.

J’arrive au ravitaillement quelques secondes avant mon temps de pointage initial, complètement vidé et sans aucune lucidité. Je joue donc la sécurité en prenant le temps de boire beaucoup et manger un peu. Emilie et Georges sont aux petits soins pour moi, j’arrive à manger un peu mais rien ne descend vraiment. Avec du scotch américain j’arrive à maintenir ouvert le tube de la poche à eau.

Patrick arrive et ravitaillement tranquillement. À partir de maintenant nous allons rouler ensemble. Aucune trace de Pattes qui est encore dans la liaison.

Nous pointons et c’est reparti pour la liaison, au début c’est parfait et j’ouvre la trace sereinement en trouvant un rythme cool, mais rapidement c’est la cata, je n’arrive plus à gérer la moto, je loupe les traces et surtout je roule n’importe comment. Je profite d’un écart pour reprendre mon souffle quelques minutes en attendant Patrick et le laisse ouvrir la trace. C’est bien grâce à lui que j’arrive entier à la spéciale 3.

Ce sera le seul vrai bon moment de moto de toute cette journée, une spéciale superbe tracée dans du pré à vaches, c’est un régal d’y rouler et surtout c’est bien adapté au pilotage à vue. En prime un soucis informatique nous force à faire une bonne pause avant d’entrer dans la spéciale. J’y laisse mes dernières forces, en sortant à l’agonie et n’ayant d’autre solution que de m’allonger temps à l’ombre des arbres.

Toujours guidé par Patrick nous terminons notre tour et s’en sera fini pour nous. L’abandon est un résultat que l’on souhaite toujours éviter, mais la raison doit parfois être la plus forte.

Nous retrouvons Pattes  tranquillement allongé à l’ombre du camion, il a lâché l’affaire un peu avant la SP2 et s’est trouvé un compère d’infortune pour rentrer entier au parc.

Ce n’est qu’après de longues minutes de repos, beaucoup d’eau et un peu de fraicheur que nous trouvons la force d’aller manger un peu. Nico arrive, il a lui aussi pas mal de retard mais il a terminé son tour. C’est ensuite au tour de notre assistance d’arriver, nous annonçant que Ludo et Pat (c’est compliqué il y a 3 Patrick’s dans la bande) sont toujours en course et forcent pour terminer. Ludo arrive content et c’est enfin au tour de Pat d’arriver au milieu des Inters Suisses. Le groupe est au complet et les aucune blessure à déplorer.

Grand bravo à Nico, Ludo et Pat (qui ne fait de l’enduro que depuis quelques semaines) pour avoir bouclé leur tour de circuit. Ils ont été déterminés et prudents.

Maintenant place aux images avec une petite sélection de liaisons.

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Et la spéciale 3.

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Maintenant il faut reprendre la forme, perdre pas mal de mauvaises habitudes et continuer à rouler pour se faire plaisir. Même si le bilan est bien terne coté moto, il est sacrément positif niveau humain avec une assistance au top, des potes qui gardent le sourire dans toutes les circonstances, le plaisir de revoir du monde et surtout une assistance au top niveau ! Merci les potes, un weekend avec vous, c’était un super cadeau d’anniversaire.

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Trouver un bon spot de roulage enduro relève parfois de la galère, il faut avoir un point de départ pratique, penser au repas et aux ravitaillement éventuels s’assurer de l’ouverture des chemins et des autorisations nécessaires. Si en plus on a prévu de « bosser » un peu la technique il faut être sur de pouvoir jardiner sereinement pendant de longues longues minutes sans gêner.

Fort de cette analyse et avec une forte envie de changement, nous avons décidé de profiter de la formule Stage proposée par Eric de Dynamic Moto Passion. Il nous avait déjà guidé lors d’une rando découverte sur plusieurs jours et sa connaissance du terrain n’a d’égal que sa patience et sa pédagogie.

Premier point compliqué : composer un groupe et trouver des dates compatibles. Le niveau sera très hétérogène mais le seul critère de sélection est la bonne humeur des participants.
Nous voila donc partis à 5, du vieux briscard au jeune fougueux.

L’arrivée dans les Vosges provoque toujours un petit pincement au coeur des enduristes avec la remontée des souvenirs des courses et sorties sur ces terres accueillantes. Après les km de bitume, Le bistro du village nous réconforte avec un bon café.

Le départ se fait directement de chez DMP qui met à disposition un grand parking sécurisé à coté d’un atelier bien équipé. Eric fait rapidement connaissance avec les nouveaux et il prend déjà la température pour concocter un programme sur mesure.

Départ sous les nuages pour une première boucle de rando qui permet de jauger les niveaux et chaque passage de difficulté est l’occasion d’une distribution de conseils bien venus. Nous n’avons pas l’habitude des pierres, cela tombe Eric nous concocte des ateliers variés à base de pierres sèches, humides, en montée, en descente avec ou sans élan. Le top pour mettre en application les conseils et toute sécurité.

Histoire de ne pas trop souffrir les ateliers sont entrecoupés de moments de rando. Une micro averse vient nous rappeler que la météo avait prévu un peu de pluie, même pas de quoi mouiller les maillots qui sont de toutes façons plein de sueur.

Retour à la base pour le repas dans un bistro du village, c’est si bon de voir le bon accueil fait aux enduristes. Depuis plus de 30 ans c’est une véritable symbiose qui se fait entre commerce local, activités touristique et enduro. En tout cas si vous avez l’habitude de vous faire assassiner pour un plat du jour en zone urbaine, cela fait plaisir de manger à sa faim avec de la cuisine maison.

Bon c’est bien beau la gastronomie, mais nous somme là pour faire de la moto. Après avoir chaussé les casques humides nous partons dans une nouvelle zone de jeu. Le relief et la végétation changent radicalement et les pierres laissent place aux racines et à la terre bien adhérente.

On bosse les progressions entre les troncs, les sorties de chemins défoncés et même le fameux pied anglais. Pour ne pas être en reste coté rétine nous profitons aussi de paysages magnifiques avec des étangs nichés bien à l’écart de toute civilisation. C’est dur de résister à la tentation d’une sieste au soleil dans l’herbe fraiches, mais il nous reste des troncs à dompter.

Le dernier atelier est l’occasion de belles démonstrations avec passages d’arbres de face, mais surtout en latéral. Pas évident la manip est la générosité des coups de gaz nous a assuré un spectacle de toute beauté.

Avec le jour qui décline, moins fort néanmoins que nos organismes, le moment est venu de retourner à la civilisation. Nous concluons la journée avec une tournée ou deux en terrasse. Tous les visages sont souriants, les motos sont entières mais parfois un peu froissées et c’est avec le sentiment d’avoir bien progressé que nous chargeons les motos pour reprendre la route.

Prochaine étape Salins-Les-Bains et son bel enduro.

 

Aujourd’hui le soleil est présent mais le panorama se limite aux multitudes de lignes de code et à la machine à café.

Un coup de fil et hop la session est organisée pour une fin de journée un peu active. Ça commence par une livraison de Pinot Noir rosé à domicile, puis par le doux bruit du 4T en approche.

Ce soir ce sera full 250 4T sur les chemins. Nous enchainons les sections techniques et constatons que les dernières intempéries n’ont pas été sans effet. Plusieurs fois nous devons prendre un peu de temps pour dégager les branches tombées en travers des chemins. Comme ça ce sera moins pénible la prochaine fois qu’un vtt ou un marcheur passera par là.

L’arrivée sur un sommet est l’occasion d’une petite pause philosophique. En profitant ainsi du soleil déclinant et de la vue sur la nature si verte, nous sommes tout simplement heureux de ce moment. Bon hop, on est surtout là pour rouler. Direction la maison avec quelques sueurs supplémentaires.

Au compteur 1h28 pour 46km et 1670D+. Heureusement qu’on avait les moteurs.

Conclusion de la sortie par la mousse de rigueur et un repas partagé en racontant les aventures passées et surtout en planifiant les prochaines.

La vie est belle, il faut en profiter !