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A quelques jours de l’enduro des Abbesses, les dernières informations arrivent et annoncent une belle journée de course.

Nous allons partir pour 30 km avec 6 spéciales dont une urbaine.

Le dénivelé est annoncé pour 1200 m, avec autant de négatif que de positif car les points de départ et d’arrivée sont identiques.

Pour cette dernière course de la saison, nous allons nous retrouver dans les derniers partants avec Xavier et Toff. Ce sera l’occasion de renouer avec les musculaires après ces tests magiques en VTTAE.

et cela sent bon pour trouver une configuration qui me convient.

Coté Griffus, la bonne tendance se confirme et ils sont passés sur plusieurs de mes traces de référence. Il ne leur manque plus qu’une sortie humide (la météo me dit que c’est pour bientôt) et éventuellement un coup de gros bike-park pour avoir fait le tour de mes besoins.

Il ont maintenant 90 km et 3200 D+ dans les carcasses et sont comme neufs.

Les sensations au roulage sont bien sécurisantes et même sur les grosses pierres de notre « DH Cailloux » ils sont restés efficaces.

Je vais continuer de collecter des infos car ces pneus vont rester en place pour la prochaine course dans les Vosges.

Coté pédales c’est du bon également. Après le test de différents modèles prêtés par le magasin MN Bike à Chatenois, j’ai craqué pour des Look X-Track EN-RAGE Plus. Je retrouve donc la facilité de clipsage que j’avais apprécié sur les EN-RAGE classique avec l’ajout d’une plateforme et de picots qui me seront utiles dans les passages où je ne suis pas encore assez confiant pour passer pieds attachés.

Accessoirement, j’ai profité d’un peu de temps libre sur le week-end pour passer le vélo de Léo en tubeless, raccourcir un poil ma durite de frein arrière et purger les TRP. Je ne compte pas le temps de mécanique sur les BMX et le vélotaf de madame, sinon je vais avoir l’impression de n’avoir rien fait d’autre 😉

C’est ma lubie du moment, j’ai remonté des pédales automatiques sur le VTT. Au début c’était juste comme ça, pour voir ce que cela donnait car le précédent test en février n’avait pas été concluant et j’avais rapidement remonté les pédales plates pour les sorties « engagées » (comprenez casse-gueule).

Et après une première sortie dans la roue de Xavier avec les Time Attack Z-Strong, décidé à persévérer dans de bonnes conditions, je passe chercher quelques conseils chez MN Bike. Et comme rien n’est plus probant qu’un test, ils me confient deux paires.

J’ai commencé par les Look X-Track En-Rage. Ces pédales ont déjà pas mal roulé et présentent des marques d’usage classique. Elles sont réglées assez fermes alors que les autres pédales, des Shimano XT Trail sont réglées plus souples.

Premier constat, elles sont précises à l’accroche et franches pour déclipser.

Au pédalage rien à dire, elles font le job. J’ai du un peu ajuster la position des cales sous les chaussures pour trouver le bon équilibre.

Petite partie technique en montée, je suis encore sur la défensive et je déclipse par sécurité quand la roue attrape une ornière. L’appui sur la pédale sans clipser n’est pas idéal et je dois poser pied à terre, je pense que les versions plus avec la grande cage et les picots doit régler ce problème.

C’est maintenant l’occasion de constater que les cales SPD sont un poil moins gênantes que les cales Time pour la marche. Un bon point qu’il faudra confirmer par la suite.

Départ en côte sur terrain glissant, il faut vite clipser sous peine de perdre le contrôle du vélo. C’est naturel et je trouve facilement et à chaque fois la bonne position. C’est légèrement plus intuitif qu’avec les pédales Time.

En descente c’est pareil, tant que le pied est bien clipsé c’est net et précis, la libération est naturelle, mais à nouveau dans un passage sans clipser c’est compliqué de trouver un appui sécurisant.

Maintenant que tout est réglé, place à un vrai test avec un bon tour all-mountain voir même enduro si l’occasion se présente.

PS. le test des Griffus continue bien entendu et chaque sortie apporte son lot d’informations. Maintenant les deux roues sont en Tubeless et j’ai trouvé les pressions qui me conviennent.

Grâce au site 26in.fr et ses tests privés j’ai réceptionné un train de pneu Hutchinson Griffus en 29″ afin de les tester dans mes conditions classiques de roulage.

Les pneus attendaient sagement dans leur carton et j’en enfin trouvé le temps et l’envie de les monter à la place de mes Maxxis de référence.

Au premier contact, la gomme qui est annoncée différenciée est bien tendre sur les cotés et à peine plus ferme au centre. Compliqué de se faire une idée fiable, mais cela promet du grip.

Pour l’avant je monte le 2.5 à la place d’un DHF EXO/TR également en 2.5, si le pneu s’installe facilement sur la jante (RaceFace AR30) il a un peu de mal à claquer même avec le préventif et je dois passer une cartouche de co2 à défaut de compresseur.

A l’arrière où il va remplacer un Aggressor 2.3 EXO/TR c’est encore pire et après avoir tenté le coup avec deux cartouches de co2 je me résout à monter provisoirement une chambre à air.

Le profil et la taille des pneus est très proche des Maxxis, donc pas de surprise bonne ou mauvaise. L’arrière est un peu plus massif que l’Aggressor et se compare plus au DHF que j’utilise également. Cela tombe bien pour le test, je vais avoir des points de comparaison.

Premier roulage en reprenant les pressions que j’utilise habituellement sur les Maxxis.

En venant de l’Aggressor ça colle un peu à l’arrière, mais un peu moins qu’avec le DHR. Je commence par du roulant puis une petite montée au train. Jusque là rien à dire, mais franchement c’est tellement sec en ce moment que ça passerait avec n’importe quels pneus.

Premier secteur descendant avec du large défoncé d’ornières où il ne reste qu’une petite portion de chemin pour rouler en sécurité. Les pneus guident bien et tiennent dans le dévers.

On attaque le single suivant, l’avant est précis sans marquer de gros points par rapport au DHF que je connais par coeur. Un passage en dévers sur des racines sèches permet de vérifier que le grip est là. Le pneu semble plus travailler sur la gomme sans s’affaisser, il me donne une bonne impression de précision.

RAS pour l’arrière, il est dynamique dans la relance et efficace au freinage.

C’est reparti pour une montée où effectivement le Griffus est manifestement plus lourd à entrainer que l’Aggressor, mais comme je suis monté en chambre alors que l’Aggressor était en tubeless je vais devoir attendre pour avoir une opinion définitive. Il semble quand même mieux rouler que le DHR.

Un peu de jardinage en montée, le grip est bien là et pas de dérobade sur les pierres sèches ou les racines.

C’est reparti pour une descente avec une belle longue relance au milieu (sinon c’est pas drôle). Je suis en confiance et dans des conditions de grip pourtant limite (terre bien sèche, graviers par endroit et brindilles) les pneus sont précis et me permettent de placer le vélo correctement.

Je remonte vers une autre trace et dans un dernier chrono perturbé par la fréquentation du chemin j’ose lâcher les freins autant qu’avec mes pneus classiques. Aucun piège ni mauvaise sensation.

Pour terminer du jardinage dans un chemin défoncé avec pierres coupantes, épine, branches cassées et autres éléments perturbateurs. Rien à signaler ça tient au sol.

Je rentre à la maison satisfait de cette prise de contact. (18,7 km / 560 D+).

Petit rappel du contexte du test.

Rocky Mountain Instinc BC en taille L.
Roues d’origine : RaceFace AR30 asymétriques 30 mm de largeur interne
« Pilote » 1,80m 90 kg niveau intermédiaire.
Usage all-moutain / enduro

Après l’été il est bon de reprendre de bonnes habitudes en tapant dans le physique avec une petite course. Les années précédentes j’avais un moteur, mais maintenant j’ai décidé de compter sur les muscles.

L’enduro de Giromagny c’est au final 5 superbes spéciales avec des passages parfois bien tendus et une terre qui joue à cache cache avec des pierres et quelques racines. Des liaisons longues, particulièrement la remontée vers la SP4 et SP5 où je n’ai pu que marcher. Un ravitaillement avec des gaufres et une bonne bande de potes.

Petites péripéties mécaniques avec Toff qui casse un morceau de shifter dans la SP1, Kévin qui fait de même avec sa chaine toujours dans la SP1, il fera d’ailleurs la SP2 sans chaine en courant dans les relances…

Dans la SP3 je passe par l’avant dans un pierrier et non content de taper casque, coude et épaule j’arrache mon levier de frein arrière et tord l’avant… Heureusement je limite la casse en continuant de rouler grâce à un bricolage maison qui me laisse un peu (mais bien trop peu…) de frein arrière.

Je dois vraiment travailler le « pilotage » à vue, car je manque énormément d’engagement et de confiance. Maintenant que l’enduro de Guebwiller est annulé, la prochaine course sera l’enduro des Abbesses.

L’enduro de Giromagny approche et le stress recommence à monter.

Au programme du dimanche 5 spéciales variées avec de la terre bien moelleuse. Bien sur de l’enduro à l’ancienne avec aucune reconnaissance des spéciales et toutes les liaisons sont à faire sur le vélo.

Format Rallye – liaisons à vélo : 5 spéciales, 35km, 1750m D-, 1250m D+

Pour cette course nous élargissons le groupe en accueillant à nouveau Florent qui avait roulé avec nous à Bussang et Xavier notre partenaire régulier qui était avec nous à La Bresse.

Teaser WTB® – Enduro De Giromagny

Alerte Video >> Vous n'arrivez plus à dormir, vous tremblez en regardant votre dream machine, pas de doute vous êtes en manque… — Votre dose annuelle de signletrack moelleux et de bonne ambiance arrive dans moins de 20 Jours… Prêts pour le WTB® – Enduro De Giromagny 2019 ? Pour vous faire patienter on vous a préparé un maxi cocktail des meilleurs moments de 2018. – Réalisation : Pierre Henni — #EndurodeGiro #TheGirosevent #WTB ION Bike France WTB Transition Bikes ANVL Components RACE COMPANY Shimano-MTB Slicy Smith KS USA Algorigin Northwave Bell Bell Bike Helmets France Squirt Cycling Products France

Publiée par Giromagny Enduro Team – MTB sur Mercredi 7 août 2019

La vidéo et les différentes images donnent envie, mais le plus important sera finalement la grande question : et toi tu veux quoi sur tes gaufres ?

et toi tu veux quoi sur tes gaufres .

Si vous passez dans le coin samedi, rendez-vous sur le Pumptrack dès 15h pour des courses à l’ambiance folle.

En passant dans mon magasin préféré, au détour d’une conversation je me retrouve avec un super vélo de test pour le week-end. Un Rocky Mountain Altitude PowerPlay C70, donc avec un bon moteur d’assistance…

Pour vous le présenter c’est un vélo annoncé pour un programme Aggressive Trail, monté en roues de 27,5″, motorisé par une solution maison et suspendu par du Fox.

Le vélo est un peu particulier, car l’atelier MN Bike est parti d’une version 2018 en lui faisant profiter de tous les upgrades 2019 coté moteur et contrôleur.

J’avais un peu joué avec le Kenevo d’un pote et même loué un VTTAE lors des dernières vacances, ce n’est donc pas une pure découverte de l’électrique mais plutôt l’essai d’un nouveau vélo.

Après un micro tour de réglage c’est parti avec Patrick pour un tour full électrique. Rapidement le vélo montre un visage totalement différent de ceux que j’avais essayé précédemment. Le moteur et vif, il ne demande qu’a pousser avec un couple fort, voir même dérangeant.

Sur les singles le 1er mode (éco) suffit à passer partout, un petit coup de sélecteur et hop ça grimpe encore plus fort. Le mode turbo est à réserver pour les conditions extrêmes où il faut trouver de la ressource.

La partie cycle est joueuse et dès que ça roule il n’y a plus d’inertie. On consomme assez vite le débattement mais jamais je n’ai l’impression de talonner.

Ce premier tour se termine avec 25 km et 1000 D+. La batterie annonce encore 20% d’autonomie quand le Kenevo n’a plus que 15%.

Un coup de charge et c’est reparti pour un tour sans attendre que les batteries soient à 100%. C’est du roulant avec Caroline pour reconnaitre une rando pédestre pour le lendemain. On jardine un peu dans les grimpettes, on relance et on revient par du chemin large. A nouveau 25 km au compteur avec seulement 540 D+.

Je n’ai le vélo que pour quelques jours, j’en abuse donc dès le lendemain avec un tour en mode « goret ». C’est beaucoup de mode 2 voir même du turbo pour boucler du D+ et faire tomber des PR et accrocher mon premier KOM…

Lundi, dernier jour, je dois rendre le vélo demain. Malgré la journée pénible et les jambes lourdes c’est reparti pour un tour de défoulement express. J’en profite pour chercher de nouvelles traces et sortir des sentiers habituellement pratiqués en musculaire.

Bilan de ce test, 93 km et 3000 D+ en 3 jours… Je serais bien incapable de faire ça sans l’assistance. Mais surtout j’ai découvert une nouvelle forme de pratique à base de tours courts mais intenses. C’est idéal pour aller chercher 3 ou 4 descentes en fin de journée sans avoir forcément le temps ni les jambes.

Le moteur est un bon complément qui permet également de palier un écart de forme lors d’une sortie mixte VTT / VTTAE.

Après deux semaines passée dans le secteur de La Clusaz, j’ai un énorme coup de coeur pour cette station autant pour le coté vtt que pour la qualité de vie et les vacances en famille.

PREMIER CONTACT SUR DES PISTES « XC »

A peine arrivé aux Confins où nous allons rester quelques jours, j’ai le plaisir de trouver très facilement des indications de pistes présentées comme XC. Elles permettent de se balader dans le massif et de se chauffer les jambes.

Les niveaux sont cohérents et il y a moyen de bien s’amuser en envoyant en mode « enduro » quelques secteurs plus techniques. En prenant le temps de causer avec les locaux ou d’explorer on trouve des traces amusantes pour bien se cramer…

ON CONTINUE AVEC LA « ALL-MOUNTAIN »

En prenant le télécabine avec le grand on a décidé de tester la piste « Les Ecotagnes ». C’était la bonne idée, car elle offre tout ce que j’aime en vtt. Des passages tranquilles pour profiter du paysage, des secteurs avec de l’engagement en montée comme en descente. En prime une bonne longueur et une bonne variété de terrain.

Sur quelques passages il faut jouer avec les ornières et les racines, mais pour moi cela donne justement de l’intérêt à cette piste qui ne gagnerait pas à être trop lissée.

PRISE DE TEMPÉRATURE DH

Nous avons décidé de jouer des DH pour les gamins sur une journée, mais ne connaissant pas du tout les pistes je me tape une incursion « enduro » sur le bas de la verte et le « bike park ». 

Coté piste, c’est du chemin large et facile. Sachant que mes mômes n’ont jamais roulé en DH, ce sera bien pour prendre contact avec les vélos et jauger leur comportement.

Le « bike park » est composé de petits modules en bois, sécurisants mais amusants. Bien sur ce n’est pas du gros, pour cela il faut changer de versant et aller sur La Fériaz.

INITIATION DH POUR MES GAMINS

Nous partons pour une journée sur des Spe Demo 2019. Les vélos sont bien entretenus, roulent bien et sont à la bonne taille. En prime ils sont loués avec un équipement réellement complet, propre et de bonne qualité (même le maillot manches longues est inclus). Rien que cela change de certaines locs où tu prends peur lors des premiers tours de roues.

Chargement des vélos en mode tout confort, le personnel est prévenant et se charge de placer les vélos sur les attaches des télésièges, c’est top quand on est avec des gamins. Arrivés au sommet du Loup, on commence par la verte, juste pour poser les bases des freinages. On enchaine sur le « bike park » coté vert, puis on continue vers la station. La piste est facile, probablement un poil trop, mais c’est du bon pour la confiance des débutants.

Pendant que les gamins refont le début de la verte, je vais « valider » la bleue du loup.

C’est une piste plus proche de ce qu’on peut attendre d’une DH. De belles courbes, des petits sauts bien signalés et faciles à prendre ou éviter. Même pour une première journée je vais sans soucis y emmener les enfants.

On se retrouve au niveau du « bike park », que je teste coté bleu.

Après avoir expliqué aux gamins comment est la bleue nous remontons la faire ensemble avec le grand (16 ans) pendant que le petit (13 ans) préfère refaire un coup de verte + « bike park ».

Le haut de la bleue passe bien et hop on est reparti pour un tour complet de bleue avec les deux gamins…

Même pour une première vraie DH, le petit qui n’est pourtant pas un téméraire arrive à se faire plaisir, bien mis en confiance par la prise de contact sur la verte et le vélo qui est royal de stabilité. Tous les sauts sont bien signalés et même lors des passages en sous bois on conserve une bonne vision de la piste.

La matinée se termine après quelques descentes avec le casse-croute à la station et une petite glace.

ÇA CONTINUE EN DH AVEC LE GRAND

Le petit n’étant pas très motivé pour continuer je le laisse profiter des vacances avec une après-midi de repos.

On réchauffe les bras avec une bleue, puis on se sépare le temps que je teste la rouge du loup.

Cette piste à un début commun avec la bleue du loup, puis se sépare pour entrer dans les bois. Le niveau et la pente sont plus engagés, mais les sauts toujours aussi bien signalés. Il faut par contre prendre un peu plus de vitesse pour tout passer, mais il n’y a pas de pièges. L’entretien de la piste est frais et c’est un régal à rouler. Je décide donc de la proposer au grand.

Après un premier passage avec lui en mode « découverte » où je lui indique les risques et pièges, on va y retourner plusieurs fois et il va même finir par un passage où il sautera tout proprement.

On refait un coup de bleue pour aller jouer sur les modules et on termine la journée par un bel enchainement bleu / rouge / bleu.

UN DERNIER TOUR EN MODE ENDURO

La fin des vacances approche et je n’ai toujours pas roulé « la trace ». C’est donc en mode XC que je rejoint la station pour chopper la dernière remontée. Quelques coups de pédale plus tard je suis sur le départ de la piste. Elle est commune avec une partie de la rouge du loup mais une surprise m’attend.

Pendant la journée un beau saut a poussé depuis le chemin et se pose dans de la belle terre. Je rencontre l’équipe de shape et en profite pour discuter un peu. Ils me confirment qu’ils avaient refait le haut de la rouge la veille et qu’ils viennent de finir le bas.

C’est parti pour « La Trace », une piste enduro classée rouge avec beaucoup de petites variations.

Les épingles sont propres et assez larges pour pouvoir tout passer sur le vélo, de nombreux petits sauts et marches ponctuent le single. Il n’y a pas un instant de calme, c’est une vraie spéciale qui tire dans les bras.

De temps en temps elle croise une autre piste enduro (Bois du Plan), ce qui offre des possibilités de variation quasiment infinies. 

Au pied de la piste il me faut quelques minutes pour reprendre mon souffle avant de rouler vers la station pour y chopper le dernier bus. Car oui, j’avais oublié de vous en parler, il est possible de monter dans les bus avec les vélos… Et comme en prime les vacanciers ont droit à une carte de bus gratuite et illimitée pendant leur séjour, on a réussi à ne prendre la voiture que 3 fois en 15 jours !

Quand on pratique des sports de nature et dans le cas présent le VTT, les bobos font partie du jeu. On dit même souvent que c’est le métier qui rentre.

La dernière chute en date est à mettre au compteur de mon fils ainé. Juste la « carrosserie » qui est rayée mais un peu de soins quand même pour optimiser la cicatrisation et bannir l’infection potentielle.

A la maison c’est facile, car au fil du temps et des aléas, on a constitué une pharmacie bien fournie. Mais quand il s’agit de partir en vacances ou en week-end la trousse de secours est incontournable.

Dans notre trousse vous allez donc trouver :

  • 4 x 2 petites compresses stériles 5 x 5 cm
  • 4 x 2 grandes compresses stériles 10 x 10 cm
  • 8 compresses nettoyantes stériles pré-imbibées
  • 2 Steri-strips
  • 3 dosettes de sérum physiologique
  • 2 bandes type velpeau
  • 1 bande cohésive (qui colle sur elle-même sans coller à la peau)
  • 1 petit rouleau de sparadrap
  • 20 pansements adhésifs « étanches » de tailles diverses
  • 1 couverture de survie
  • 1 pince à épiler
  • 1 paire de ciseaux qui coupe bien
  • 2 paires de gants
  • 1 tire-tiques
  • 1 petit savon
  • 20 euros

Avec ça on peut traiter la majorité des bobos courants en vtt et assurer le retour à la maison. Il ne faut bien sur pas oublier les basiques, à savoir une carte du secteur, un téléphone « solide », les outils de base dans le sac à dos et de quoi grignoter sucré pour remonter le moral après la chute.

Par expérience la trousse de secours agit comme le kit de réparation. A l’image des rustines, on a étrangement moins de chance d’en avoir besoin quand on y a pensé…

Et comme dise les amis d’enDHurobike « ridez bien, ridez safe ».

Les supports livrés avec mon GPS Garmin sont certes solides voir même pratiques dans certaines circonstances, mais ils s’avèrent inadaptés à mon VTT.

La version de base se fixant sur la potence n’est carrément pas adaptée et la version déportée qui se fixe au guidon ne place pas le GPS dans la position idéale.

Je me suis donc attaqué à une nouvelle version de support, adaptés à mes souhaits et contraintes.

  • guidon de 35mm
  • potence courte
  • souhait d’avoir le vtt au centre de la potence
  • possibilité de soulever facilement le support pour vérifier les serrages
  • compatible avec l’attache « rapide » du GPS

Voila donc le résultat de cette modélisation réalisée avec OnShape.

Modèle 3D

L’impression sera confiée à ma Prusa MK3. Pour des raisons de cout, mais également de vitesse et de stock, les premiers protos sont réalisés avec du filament PLA blanc.

Le support a été validé lors de sorties d’entrainement et même en course à Bussang lors du Cannondale Enduro Tour.

Prochaine étape, impression d’une version finalisée en PETG noir pour plus de solidité et de discrétion.