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On profite de la journée internationale du travail pour aller suer chez nos voisins allemand et découvrir les superbes trails tracés par l’association Mountainbike Freiburg e.V.

Le soleil est présent, les températures sont au top et heureusement, car la motivation va être mise à rude épreuve…

On commence par une longue et rude montée vers le départ du Canadian Trail, en théorie la montée est annoncée pour 30 minutes mais avec notre condition « au top » il nous faut 45 minutes pour rejoindre le départ de la section 2. La section 1 étant une montée bien technique que l’on va passer à pied.

La piste est annoncée comme rouge, on l’aborde en mode découverte car c’est la première fois que j’y pose les roues. Les sections sont bien shapées avec un flow assez évident à trouver. De temps en temps des panneaux bleus ou noirs indiquent des passages plus techniques ou des échappatoires.

Les traces sont franchement ludiques et quelques sauts ponctuent le tout pour ajouter du piquant au flow. Dans la section 3, on remonte même plusieurs fois pour profiter d’un spot qui offre un beau saut bien safe.

C’est donc après 25 minutes de plaisir que nous arrivons en bas (pour info le KOM est à 7 minutes pour l’enchainement total…).

Après un petit casse croute bien nécessaire on traverse un peu de ville pour rejoindre la montée vers la Borderline. On monte tranquillement en profitant de la magie de la foret et des paysages verdoyants.

La trace est beaucoup plus cassante et je suis bien moins à l’aise. Les racines ressortent et je du mal à trouver le flow nécessaire. La sanction est rude avec un bel OTB entre pierres et racines.

Je suis bien choqué, le guidon à tourné et j’ai du mal à reprendre mes esprits. Un nougat, un compote et deux coups de clé plus tard je reprends la descente en mode survie 🙁

Impossible ou presque de lâcher les freins et je me traine lamentablement. Au fil de la descente les douleurs du coude s’estompent mais je n’arrive plus à tenir le guidon, c’est avec soulagement que je vois arriver la fin de la piste.

Même pendant le retour en ville sur le bitume j’ai mal à la main, ça s’annonce pénible pour la suite. On charge tranquillement et hop direction la maison après cette belle sortie.

Merci à Toff pour m’avoir fait découvrir ce spot plein de promesses, je suis impatient d’y retourner. Et accessoirement merci pour la photo que j’ai pompé 😉

Coté chiffres : 24 km et 948 D+ en un peu moins de 3 heures.

Les infos commencent à arriver pour la première manche du Cannondale Enduro Tour qui se déroulera le 19 mai à Sainte-Marie-Aux-Mines.

Au programme il y aura 4 longues spéciales et pas mal de liaisons pour arriver à un total de 38 km et surtout 1486 m de D+.

Encore une bonne raison pour bien soigner la préparation…

On change un peu de coté et c’est parti pour un tour vers le HK.

Le soleil est bien présent, le sol sèche doucement et seules les ornières de débardage nous forcent à modifier l’itinéraire prévu.

Ça pique dans les cuisses pour monter vers le Schaentzel, puis on rejoint le HK pour conclure cette première portion de D+.

Après les escaliers, la descente est rendue acrobatique par les pierres humides, mais pas de bobo. Plutôt que de chasser le chrono en tirant vers la Wick on se détourne pour jouer sur la #MN_Bike, un segment très ludique qui combine descente, relance et surtout un sévère coup de cul pour finir.

J’y signe mon premier PR de la journée mais explose les poumons à l’arrivée…

On remonte tranquillement vers la Wick pour une micro pause ravitaillement et c’est parti pour le Hanhenberg et son ascension…

Un dernier coup d’oeil au château du HK avant la montée.

On monte tranquillement, avec comme seul objectif de pas cramer les dernières forces et pouvoir s’amuser dans le D- prometteur.

Une ultime pause au sommet avec la vue sur Châtenois et c’est parti pour la dégringolade. Je m’amuse comme un fou et je commence à comprendre le fonctionnement de l’Aggressor dans les épingles. Il est un poil moins rassurant que le DHR qu’il remplace, mais quel pied de le mettre en glisse.

Bilan positif avec de nouveaux PR et 20 secondes de gagnées sur la descente sans sortir de la zone de sécurité.

Mention spéciale pour le Pulco menthe/citron vert à l’arrivée.

Cet hiver a été bien étrange coté météo. Si effectivement quelques chutes de neige sont venues blanchir les paysages et les montagnes, la plaine et les Vosges proches sont restés accessibles aux vélos.

Nous en avons profité largement et même remisé les tenues hivernales. Dimanche une sortie sous la bruine m’a bien rappelé l’adage « En avril ne te découvre pas d’un fil ».

Parti avec 9° au compteur la température baisse vite et c’est avec 1° que je bascule vers la descente. Les flocons ont remplacé les gouttes mais ne tiennent pas au sol.

Avec le froid nous avons également eu droit au retour du vent et les arbres mis en travers de nombreux chemins.

Encore un chemin compliqué 😉
Sur la crete

Forcément ça devient compliqué de rouler à la recherche du chrono, alors on en profite pour récupérer et rouler à la cool.

Au passage j’en ai profité pour essayer la fonction alerte d’urgence du Garmin Edge 820. Finalement c’est pas évident de réussir à annuler l’alerte si on remonte trop vite sur le vélo…

Un dimanche qui s’annonce parfait pour finir en beauté cette semaine. Après avec déposé le « petit » qui va profiter d’une semaine en classe de mer, on s’organise un mini covoiturage pour rejoindre Wintzenheim et partir à la découverte du massif et de ses traces dans la roue de Xavier.

La montée est parfaite pour se mettre dans l’ambiance et faire chauffer le palpitant. Après la pause photo devant le chateau on attaque la première descente.

Vue depuis le Hohlandsbourg

Même en mode découverte elle est ludique, la trace est propre et on voit le travail réalisé par l’équipe de shape. Des branches trainent encore un peu en dehors de la trace idéale, mais rien de dangereux.

On bifurque vers une trace plus ancienne mais bien travaillée où on peut jouer avec les pierres et les compressions. Le grip est présent, mais il faut rester soft sur le frein avant…

Après une remontée en passant près du chateau du Pflixbourg on pousse en pour atteindre le Rocher Turenne. La pause au sommet fait du bien.

Instinct BC et Dune R

Maintenant direction la Maison Forestière d’Aspach, avec un début de trace un peu engagé dans les pierres et quelques sauts aménagés (que je contourne sans scrupules).

La suite de la trace est purement « enduro » avec de belles épingles mais un sentier couvert de feuilles mortes cachant pierres et branches. Le grip est très aléatoire et j’en profite pour tester le casque avec un OTB dans une épingle à droite. La roue avant glisse et raccroche d’un seul coup, ma position étant loin d’être idéale je bascule par dessus le vélo et fait une jolie roulade. C’est également le premier test pour les gants Spe Enduro (ils sont encore entiers).

A peine refroidi par la cascade je termine l’enchainement avec un grand sourire et nous rejoignons la piste cyclable pour un retour au calme, une petite mousse et hop direction l’entrainement de badminton.

Une statistique pour le plaisir : fréquence cardiaque moyenne sur la sortie 162 bpm… C’est ça de chercher à rester dans la roue d’un gamin de moins de 30 ans.

Une innovation pour moi lors de la dernière sortie. Partir avant la tombée de la nuit et devoir sortir les lampes est un grand classique, mais devant la composition du groupe il y avait de quoi se poser des questions…

On commence par des extra-terrestres en musculaires qui déposent les électriques dans les montées, ça continue avec un bataillon de VTT-AE (turbo levo et kenevo) et les intrus avec deux musculaires « normaux » dont surtout moi carrément pas à la hauteur des performances globales.

Au départ on joue dans les singles sans trop de D+ et je suis dans le rythme, mais bien vite arrivent les longues montées que j’ai l’habitude de monter en douceur « au train ». Les sangles sont de sortie et c’est carrément tuant de chercher à suivre la cadence. Le palpitant est dans le rouge et j’arrive bien chaud au départ de la première descente (DH Crètes).

C’est reparti pour un tour d’e-lift assisté par Toff et son Kenevo. A l’aise dans les chemins ça se corse un poil pour les passages plus techniques. Il faut rester dans le rythme et réussir à soulager dans les passages cassants.

Seconde descente depuis le Bernstein et perturbé par l’éclairage, je ne retrouve pas les repères nécessaires pour lâcher les freins. Beaucoup de plaisir quand même dans cette belle trace avec un poil de pression en entendant les freins du Spe qui me collait au train.

Retour « cool » où on joue à chercher les limites des assistances…

Bilan sympa avec 25 km 664 D+ et une FC moyenne de 149bpm… Les vitesses en monté n’étant carrément pas représentative, il n’est pas pertinent de parler de PR (même si dans la DH Cretes, donc sans assistance j’améliore de 10s par rapport à la dernière nocturne).

L’enduro de Giro est complet, mais comme nous sommes pas trop mal organisés nous serons au départ de cette fameuse course.

En mode cool bien sur, car cela reste une saison de découverte où le plaisir de rouler se pose en priorité absolue.

Le programme se compose donc maintenant de 4 journées d’enduro.

La météo est franchement instable et le vent n’aide pas à la motivation.

Nous avons quand même sorti les vélos et les lampes pour un bon petit Hahnenberg.

Histoire de chauffer les jambes je commence par du très roulant pour rejoindre Châtenois. Ensuite montée au train par le coté ouest de la Wick. Les jambes tournent bien malgré l’acharnement de la veille au badminton.

L’arrivée au sommet est perturbé par plusieurs arbres qui imposent de passer à pied. En haut le vent est bien fort, on ne traine donc pas.

Toff est bien en forme dans la descente, alors que je suis plus sur la réserve, plusieurs fois je me fais piéger par l’éclairage en confondant pierres et feuilles mortes. Je n’arrive pas à trouver le rythme et la descente bien qu’amusante ne sera pas fluide.

Retour à la maison par la piste cyclable face au vent 🙁
Dur dans ces conditions de tirer les gros pneus…

Maintenant un peu de repos, histoire d’arriver en forme pour le prochain interclub avec Duttlenheim.

Habituellement on roule à vue, avec ou sans l’aide de la mémoire sur des traces de tout type. Mais après avoir testé une belle petite descente bien typée enduro avec quelques passages un poil plus techniques, nous avons profité d’une sortie pour tester des solutions de passages et se jauger.

Xavier qui aime tant les traces précises et savoir où il pose ses roues nous a fait profiter de ses conseils.

Au final une belle sortie, avec quelques passages bien ludiques et une grosse envie d’y retourner pour enchainer d’une traite toutes les bonnes options.

Xavier en action

De manière unanime tous les participants aux précédentes éditions recommandent cet enduro. On se motive donc pour s’inscrire sur cette date incontournable.

En 2019 le parcours réservera encore quelques surprises, les reconnaissances (à pied ou en vélo) sont interdites, l’Enduro à l’aveugle c’est le meilleur !

Plus d’information sur le site officiel.