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Des dates et des projets pour 2019 sur le vtt.

Le Cannondale Enduro Tour est de retour en 2019 ! Au programme, quatre étapes qui devraient me donner l’occasion de tenter ce chalenge

  • 19 Mai 2019 – Sainte-Marie aux Mines
  • 8 et 9 Juin 2019 : Enduro de la Semoy
  • 16 Juin 2019 : Enduro de Bussang
  • 8 Septembre 2019 : Enduro de Guebwiller

Le site pour les inscriptions : www.cannondale-endurotour.com

L’ambiance générale et la météo ne sont pas des plus favorables pour les longues sorties dans les bois, mais l’envie de rouler reste présente et pousse à consulter les agendas, calendriers et autres sources d’informations pour établir un programme le plus chargé possible pour 2019.

Bien sur les réalités qu’elles soient organisationnelles, humaines ou financières vont limiter les ambitions, mais ce n’est pas une raison pour arrêter de rêver et se laisser sombrer dans l’inaction.

Les grandes lignes

De la moto bien entendu, sur le bitume et en dehors pour continuer de profiter de bons moments avec les potes et garder ce petit grain de folie qui pousse à s’inscrire sur des courses sans préparation et avec une structure light « à l’ancienne« .

Continuer à sortir les vélos ! En plus des sorties classiques je reprend du plaisir et de l’assurance dans le D-, au point que la participation à une « petite » course d’enduro vtt me tente de plus en plus…

Voyager bien entendu. Pas forcément en moto mais le passage en Islande fin 2018 m’a rappelé à quel point partir à 2 est une expérience pleine de sens et de vie.

En détail coté moto

Rien de fixé. La prise de licence FFM en 2019 n’est de loin pas assurée, entre les courses trop rares et le manque de plaisir à rouler sur terrains de cross, la « rentabilité » est de moins en moins évidente.

Les courses d’enduro moto dans le Grand Est

  • 23 et 24 mars : FR Faulx – Val de Lorraine Classic (54)
  • 31 mars : Enduro des Monts de Vologne (88)
  • 28 avril : Arden moto passion – Enduro (08)
  • 05 mai : Enduro sprint La Bresse (88)
  • 12 mai : Enduro Epernay (51)
  • 26 mai : Enduro du Plateau de Rocroi (08)
  • 23 juin : Enduro de Chaumont (52)
  • 21 juillet : Enduro de Sancey (25)
  • 8 septembre : Enduro de Mazel (55)

A noter plus spécifiquement l’enduro des Monts de Vologne qui est une course incontournable de la région et le retour du team EFC pour l’organisation du légendaire enduro de Sancey. Et pourquoi pas de bonnes surprises du coté de Vagney et Gonsans…

Pas de date mais déjà dans la tête : retourner à Salives pour jouer dans la boue et bouger pour se faire un coup de moto dépaysant avec les potes.

Coté vélo

Aucun programme pour le moment. Continuer à rouler pour prendre de la condition, se faire plaisir et varier les plaisirs.

De la promenade all-mountain, un peu de bike park, chercher des traces et pourquoi pas limer de la spéciale.

Si vous avez lu jusqu’au bout vous pouvez constater que le programme est encore très vague. J’attends avec impatience les dates des diverses organisations vélo et moto pour caler tout ça dans le calendrier familial.

Bon début d’année avec un tour vers le Taennchel. Départ à la cool sous quelques flocons avec Christophe.

Nous avançons doucement mais surement en profitant d’une météo finalement clémente avec une température proche du zéro et peu de vent.

La vue des châteaux est toujours aussi impressionnante.

Une petite erreur de navigation nous fait grimper dans le dur avant d’arriver au cerisier noir et de monter vers l’abri du Taennchel puis de continuer le beau single vers le Rocher de la Paix d’Udine.

Arrivés au Rocher de la Garde sous une neige rendant les racines carrément aléatoires nous basculons dans la pente pour retrouver le cerisier noir puis les 3 chateaux avec la DH « Facile » puis le retour super ludique vers Ribeauvillé.

Bilan 18 km et 800 D+. Vivement la prochaine, avec ou sans moteur.

Une journée calme, du boulot à la maison et tout d’un coup le sms qui tombe « Hello. Ça roule aujourd’hui ? ».

Comment dire non alors que la météo est là et qu’il faut tenter d’éliminer un peu des abus.

Direction Ribeauvillé pour une trace que je ne connais pas.

En cette saison de chasse et de météo aléatoire, les occasions de sortir la moto sont rares et la motivation proche du zéro.

Un compère de badminton m’ayant un peu poussé j’ai sorti le vtt et redécouvert le plaisir de rouler dans les sentiers. Bien sur les sorties ne sont pas aussi longues qu’en moto et souvent on découvre des montées dans des chemins que l’on pensait plat grâce au moteur, mais le plaisir est là quand après une bonne suée en montée on peut lâcher les freins dans la descente.

Pour couronner le tout, en passant chez MN Bike, un magasin du coin où je commence à prendre mes habitudes, pour l’accueil, la qualité des conseils et la pertinence des accessoires et pièces proposés, je me suis retrouvé avec un super vélo à tester pour le week-end. Pour faire simple je suis parti rouler avec un Specialized Stumpjumper Comp Carbon 29 modèle 2019. Le vélo raide de neuf que le magasin n’a pas hésité à sortir du podium d’expo pour me le confier. On commence par les réglages avec prises de mesures précises et ajustement des suspensions.

Vendredi début d’après-midi je me retrouve donc dans la roue de Christophe pour un test grandeur nature. Comme il connait bien le massif coté Bernstein, il m’a concocté un tour de 26 km avec tout ce qu’il faut pour un test. J’ai peiné en côtes, « trialiser » en cherchant l’adhérence entre racines et pierres, roulé sur du large, descendu du large, du raide, de l’étroit, de l’épingle. 

Coté sensations c’est très étonnant, car premier vrai test pour moi avec un 29 pouces moderne et en mono plateau. Malgré les gros pneus de 2.6 au profil bien accrocheur ça roule bien et monte efficacement. Sans parler de rendement, car pour ça il faudrait avoir de la puissance à passer dans les jambes, j’arrive à monter aussi bien qu’avec mon vélo actuel qui est en double plateau, donc exit la peur d’avoir un développement trop dur à tirer. Dans les racines et pierres, qu’elles soient en montée ou en descente il faut carrément oser taper dedans et jouer sur l’inertie des roues, dur de s’adapter en si peu de temps, mais on se surprend à prendre des trajectoires plus directes sans trop se soucier des petits obstacles.

Et quand la pente s’inverse, le vélo donne envie de prendre de la vitesse. Malgré les grandes roues la maniabilité est étonnante tout en gardant le cap. Pour donner une analogie aux plus motards c’est comme passer d’une ktm en WP à une Yam cadre alu avec des KYB bien réglées. Les suspensions sont là pour vous aider et il faut oser lâcher les freins.

Je termine la sortie sur les rotules avec un bon gros mal au cul, mais un grand sourire. Quel pied de rouler ainsi, je me suis autant amusé qu’en moto.

Petit aparté technologie pour présenter le vélo.

C’est donc un vtt avec un cadre intégralement en carbone, des suspensions Fox de milieu de gamme, une transmission Sram 12 vitesses, des freins à disque Sram Guide R (4 pistons, 200 mm à l’avant, 180 mm à l’arrière), des roues Roval Traverse bien larges (30 mm), une tige de selle télescopique avec 150mm de débattement. Pour mes 1,80 on m’a conseillé une taille L.

Le débattement du vélo est de 140 mm à l’arrière et 150 mm à l’avant. Le cadre est asymétrique, pour en théorie donner plus de rigidité, je n’ai pas le bagage nécessaire pour déterminer si c’est pertinent ou principalement du marketing, mais je peux juste constater que cela fonctionne avec un vélo bien dynamique.

Se retrouver avec un nouveau jouet c’est forcément motivant, j’ai donc ajouter une sortie au compteur dimanche matin malgré une météo capricieuse. Départ sous un soleil voilé avec un vent de face à décorner des boeufs pour continuer sous la pluie. Avec les jambes fatiguées le 29 pouce montre son mauvais coté. Un peu plus dur à lancer il peut à mon avis devenir pénible quand on est en petite forme. Face au vent et dans les premières montées, l’envie de faire demi tour et d’aller chercher la moto est forte. J’insiste quand même et après un changement d’itinéraire pour cause de chasse (pas de panneaux, mais des coups de feu proches et nombreux) les jambes recommencent à fonctionner à peu près. Je pousse jusqu’au Schaentzel pour grignoter un bout au sec et hop direction la maison avec une trace principalement descendante sous la pluie maintenant continue. 

Le petit single bordant la route est un plaisir à rouler, ça saute sur les racines, le grip des pneus est génial et le 29 pouce aide à trouver de la fluidité. Petite relance sur du faux plat montant dans les pierres et les feuilles mortes, ça va bien tant qu’on conserve de la vitesse. Dans le petit single et les épingles glissantes pour retrouver la fontaine du chevreuil je suis à nouveau étonné de la maniabilité. Bien sur c’est pas forcément aussi incisif que le 27″5 mais je suis quasiment persuadé qu’au chrono le verdict serait favorable. 

Jusqu’à la maison c’est plaisir intégral avec de bonnes relances et un mode d’emploi qui commence à rentrer.

 

En ces temps de météo agitée et de nuit un peu précoce, je prends le temps de jouer avec mon imprimante 3D.

Première pièce un bash-guard pour remplacer le DMP fissuré après quelques années de bon services.

Le choix des matériaux la configuration de l’impression prennent toute leur importance pour cette pièce bien exposée. 

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Plus accessoire, mais tout aussi utile, un support de gps sur mesure pour fixer mon Garmin Edge sur la potence courte qui accompagne le nouveau guidon.

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Un outil bien sympa pour retrouver ses sorties.

J’ai profité d’un « petit » tour de VTT pour faire ce test.

Sympa #relive, cela donne envie de partager.

Une publication partagée par Fabien Postif (@scotche) le

Un petit tour en solo avant les vacances ça fait forcément du bien. Quand en plus le dénivelé à la montée annonce un retour amusant c’est encore mieux.

Premières épingles glissantes, racines bien présentes et humides, il va falloir jouer la prudence.

Et là c’est le drame, lors d’un freinage bien appuyé gros bruit à l’arrière et perte de puissance quasi immédiate. Le disque est bien bleu et ce n’est pas les passages dans les herbes humides qui améliorent les choses.

Je rentre donc tranquillement pour ne pas tuer le disque.

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Démontage pour voir les dégâts et surtout commander les pièces avant le départ. Une plaquette arrière est usée en biais et le métal était en contact avec le disque 🙁 Direction le net pour trouver de la plaquette semi-métallique. C’est finalement Probikeshop qui une fois de plus est le mieux placé entre la disponibilité, le tarif et les frais de port.

Maintenant que c’est remonté, place au rodage.

Premiers tours de roues en mode rééducation dans le cabinet de kiné.

Forcement coté paysage cela manque fortement de variété, mais c’est encore une étape de franchie et si tout va bien le feu vert pour rouler à l’extérieur va tomber d’un jour à l’autre.

Maintenant direction l’atelier pour monter le vélo en pédales plates, la gestion des cales étant impossible pour le moment.

La reprise de l’enduro c’est pas pour tout de suite.