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Une belle semaine avec météo au beau fixe et un poil de motivation.

Des sorties amusantes au programme avec un enchainement de semi-nocturne, puis une vraie nocturne pour la découverte d’une nouvelle trace, un bon coup de stride et en point d’orgue une confrontation conviviale entre les #TeamRocky et une paire de Xavier’s.

Même si les performances ne sont pas des objectifs, c’est toujours satisfaisant de voir tomber des chronos.

Mercredi on attaque dans le dur avec la montée vers le Schaflager. C’est un chemin large et pas amusant à rouler, mais pour s’exploser les cuisses à froid c’est efficace (et un peu stupide). Ensuite c’était plus calme avec le combo frontale / pédales automatiques.

Jeudi en full nocturne c’est les PR de la montée vers l’Ortenbourg qui tombent. La météo était idéale et les sensations très bonnes. La frontale perturbait un peu la perception de la vitesse mais le résultat est là. C’était également l’occasion de découvrir une belle descente sur la crête avec un tracé bien enduro sur le départ et un peu plus DH pour la seconde moitié.

Samedi découverte du vélo de dirt sur le pump-track du Stride. C’est amusant et ça tire bien dans les jambes quand on a pas la bonne technique. Pas de chrono mais une belle pizza sur le bras…

RockyTeam + Xavier’s (photo by Toff)

Dimanche on termine la semaine en beauté avec une belle sortie dans la roue d’une paire de jeunes en forme. Ils sont aussi énervants en montée qu’en descente. Mais c’est aussi mon premier passage avec le rocky dans la descente du Falkenstein. Même en mode sécurité j’explose littéralement mes temps précédents.

La remontée vers l’Ortenbourg se fait plus calmement au train de espérer garder un peu de jus pour la DH Crête que je vais redécouvrir de jour. Les sensations sont bonnes, mais les obstacles plus visibles… Donc le chrono est meilleur, mais encore loin d’être satisfaisant car je me suis bloqué sur quelques passages qui m’avaient semblé plus faciles de nuit.

Donc un bilan de la semaine très positif avec 3 bonnes séances de badminton et beaucoup de vélo. La saison s’annonce plaisante !

Si vous suivez un peu mes pérégrinations en moto et en vélo, vous n’êtes pas sans savoir que j’aime bien les produits un peu originaux. Après avec longtemps roulé en TUbliss sur la moto d’enduro j’avais initialement envie de tester l’équivalent vélo, à savoir le Schwalbe PROCORE. Mais les retours mitigés m’ont empêché de faire le pas.

Situons le débat : jusque début 2019 je roulais sur un vtt type all-mountain (Scott Genius 27,5″) qui n’était pas équipée de roues compatibles tubeless et je n’avais pas sauté le pas de la bricole pour éliminer les chambres à air.

Après de trop nombreuses crevaisons et sur les conseils conjoint et éclairés d’une boutique (MN Bike à Chatenois) et de potes de sortie j’ai décidé de tenter les chambres Tubolito.

Ce sont des chambres à air « révolutionnée ». Cette chambre à air, de marque autrichienne, est annoncée à la fois ultra-light (82g en 27,5 et 110g en 29+) et quasi-increvable. Elles sont fabriquées en Elastomère de Polyuréthane Thermoplastique. Le prix public est autour de 30 € par chambre et 4 € pour le kit réparation contenant 5 rustines.

Prise en main et montage

Dès le premier contact, on remarque le poids réduit et la finesse de la membrane. La valve est longue avec un obus démontable.

Après avoir déroulé la chambre et mis un peu d’air pour lui faire prendre forme, le montage est identique à celui d’une chambre à air classique.

Gonflage et mise en place du pneu forcément très facile. Sur les conseils de MN Bike (ils ont un retour réel, sur plusieurs mois en vtt bien engagé) je gonfle un peu moins qu’en chambres classique pour bénéficier du grip et du confort.

Bonus de montage, il n’y a pas besoin de se salir les mains avec du préventif… Et la pression reste constante entre les sorties.

Au roulage

Pour être franc, je n’ai remarqué aucune différence aux premiers roulages. Après quelques sorties j’ai un peu baissé les pressions pour chercher plus de grip, mais la différence n’est pas flagrante.

En théorie les roues ont moins d’inertie grâce à la baisse de poids, mais je n’ai pas l’expérience ni les jambes nécessaires pour en juger.

À l’usage

Maintenant que je suis passé au 29″, le nouveau vélo a été remonté d’office avec des Tubolito. Alors que sur les sorties enduro j’étais un peu le chat noir avec des crevaisons régulières par pincement ou épines, je suis resté tranquille depuis les Tubolito malgré des pressions un poil plus basses qu’en chambres.

Le comportement au choc donne une bonne sensation d’amorti. Malgré quelques loupés de trajectoire et impacts les roues n’ont pas de poc. Alors que dans les mêmes circonstances en chambres j’aurais probablement eu droit à un pincement et une belle marque sur la jante.

Un bémol tout de même : de part leur construction plastique avec obus amovible, les valves sont à peine plus volumineuses que les valves métalliques des chambres classiques ou tubeless. Elles ne sont donc pas compatibles avec toutes les pompes. Par exemple avec la Crankbrothers KLIC HV, il n’est pas possible de bien visser l’embout de gonflage, car celui-ci est équipé d’un joint trop rigide et trop étroit pour la valve Tubolito.

Usure et réparation

La matière des Tubolito étant différentes des chambres classiques, il faut donc des rustines spécifiques. Elles sont autocollantes et il faut juste nettoyer la surface de la chambre, avec un petit tampon d’alcool isopropylique (fourni avec les rustines) avant de placer la rustine.

Sur la première série en 27,5″ j’ai eu une perte de pression, la chambre a été échangée sous garantie par la boutique.

J’ai dernièrement démonté les chambres à l’occasion d’un changement de pneus et même si quelques traces sont présentes, la membrane est impeccable. D’après des utilisateurs plus intensifs il n’y a pas à craindre de détérioration dans le temps et les casses répertoriées sont rares.

Bilan provisoire

Pour le moment l’expérience est très positive. Je vais donc continuer à rouler sereinement avec ces chambres oranges. Elles vont donc être mises à l’épreuve sur toutes mes sorties et même quelques courses.

Depuis l’opération du genou je roulais en pédales plates. Si les sensations sont bonnes, j’ai tout de même remarqué que je passais de temps en temps quelques secondes à replacer le pied dans une position « idéale » de pédalage.

Je décide donc de profiter d’une sortie annoncée cool et sans neige pour remonter les fidèles pédales Time Attack Z-Strong et ressortir les chaussures Mavic.

Pédales Time Z-Strong
Time Z-Strong

Pour le moment je considère que la différence de hauteur n’est pas trop importante et je laisse la sortie de selle à l’identique. Par prudence je m’équipe avec les genouillères en cas de problème de déclipsage.

Après quelques minutes les sensations sont naturelles et même dans quelques situations un peu scabreuses je ne suis jamais en danger à cause des pédales.

Pour être franc, je n’ai pas ressenti de différence de rendement, mais effectivement le placement du pied est plus simple et je ne me pose plus la question. Dans le D- j’ai un peu plus de mal à « charger » le vélo car je ne peux plus jouer sur la position des pieds, mais rien de dramatique.

Je vais donc persévérer pour quelques sorties avant de tirer une conclusion et de faire un choix que j’espère rationnel.

C’est bien beau de s’inscrire sur des courses. Mais maintenant il faut assumer.

Donc dès que possible je remplace la pause café / gâteaux par un coup de sport.

Aujourd’hui c’était VTT, avec un roulage en douceur pour préserver le genou et la hanche un peu douloureux.

Une vue sur le HK

Le compteur a été allumé un peu tard, mais le bilan est positif.

La saison des inscriptions aux courses bat son plein. Pour le moment la motivation manque coté moto, mais le vélo prend le relais.

Avec mon compère nous sommes déjà inscrit à 3 journées d’enduro.

Deux courses du Cannondale Enduro Tour qui se déroulent dans la proche région sur une journée. Ce sera une nouvelle expérience pour moi.

En complément, je suis inscrit à une journée au format découverte sur l’Enduro des Hautes-Vosges. Ce sera sur le mode plaisir, car le format deux jours me semble un peu ambitieux pour une première saison. Le principe est top avec 3 spéciales, de la liaison mais pas de chrono.

On va maintenant bosser la condition et la technique avec quelques sorties pour réussir à prendre le maximum de plaisir.

Bientôt plus de nouvelles pour le coté moto. Il y a quelques courses incontournables cette saison.

Au départ ce devait être une petite sortie pour se changer les idées…

Parti sous le soleil d’hiver avec un magnifique ciel bleu, je tombe rapidement la veste et profite du dégel pour jouer à glisser un peu.

Vue sur le HK

Arrivé au Schaentzel, après une petite pause je décide de pousser vers le refuge Rotzel.

Pause au soleil

Malheureusement les singles sont chargés de neige et de boue et les grands chemins un peu trop glacés à mon goût. Et le contournement est fermé par un panneau chasse peu rassurant 🙁

Une chasse en semaine, un oubli ou une « fermeture » abusive ?

Une plaque de glace se glisse sous la roue avant et m’offre ma première boite de l’année.

Ça glisse

Retour vers le Schaentzel, j’en profite pour grignoter un peu et pour remettre la veste car les températures chutent et le soleil se cache derrière les arbres.

La descente vers Kintzheim est joueuse malgré les travaux forestiers qui ont laissé pas mal de branches en travers et de belles ornières. Le sol à l’ombre est encore bien gelé mais ça grippe mieux qu’en haut.

Après un passage par l’étang de pêche je retourne vers la maison. C’est en voulant prendre une dernière photo que je me rend compte que je n’ai plus le téléphone portable dans la poche qui est restée ouverte…

Donc demi tour…. Les descentes amusantes sont maintenant des montées qui tirent dans les jambes. Je roule avec un oeil sur les bords du chemin à la recherche du téléphone.

C’est en arrivant au Schaentzel (pour la 3ème fois de la journée) que je retrouve le téléphone. Je l’avais sorti de la poche au moment de remettre la veste. Quand on a pas de tête on a des jambes.

Je redescend vers la maison par un trajet un peu plus court et j’arrive peu avant la tombée de la nuit.

Notes pour plus tard :
– toujours vérifier ses affaires avant de quitter un point de pause.
– même en partant en début d’après-midi, laisser la lampe dans le sac.

https://www.relive.cc/view/g29962924159

La date fatidique des inscriptions au Cannondale Enduro Tour 2019 approche. Il faudra être en ligne à 20h demain soir pour chopper des places pour les trois dates choisies :

Avec l’Enduro des Hautes Vosges et quelques coups de moto cela va donner un programme bien sympathique pour 2019.

Le site pour les inscriptions : www.cannondale-endurotour.com

Depuis plusieurs années, une équipe renommée organise l’enduro des Hautes Vosges à La Bresse. On retrouve aux commandes Rémy ABSALON et l’agence IRWEGO mais également Gwen FOUCHE et la Bressaude Roue Verte.

Le programme est ambitieux et à la hauteur de l’événement avec 2j de compétition et quelques un des meilleurs pilote présents.

Jour 1/ Samedi 1er juin 2019 : Bikepark station de La Bresse Hohneck : 3 spéciales, 1 remontée en télésiège puis le reste à vélo : 18km / D+ 530m / D- 800m

Jour 2/ Dimanche 2 juin 2019 : Bikepark station de La Bresse Hohneck : 5 spéciales, 1 remontée en télésiège puis le reste à vélo : 41km / D+ 1500m / D- 1770m

Il faudra donc sur deux jours enquiller 59km / D+ 2030m / D- 2577m.

Le programme ainsi que les inscriptions sont disponibles sur le site officiel.

Le bonus sympa pour les « petits joueurs » c’est la formule découverte. Elle se fait en marge de la course officielle et ne donne pas lieu à un classement.

Une seule journée de ride, le samedi 1er juin 2019. Au Bikepark de La Bresse Hohneck. Au programme 3 spéciales, 1 remontée en télésiège puis le reste à vélo : 18km / D+ 530m / D- 800m.

Il y a largement de quoi carboniser nos organismes, mais sans s’imposer la seconde journée largement plus éprouvante.

Bien habitué à la neige en moto, les sensations lors de la dernière sortie vtt étaient d’autant plus frustrantes.

Après une soirée agitée à l’interclub de l’ABC Chatenois, nous partons pour un petit tour histoire de conclure la semaine en beauté.

Départ dans le froid, mais bien vite la pente aide à se réchauffer. Malheureusement nous avons bien vite l’impression d’être collés au sol, avec une montée qui passe de ludique à interminable. Le sol est gelé et recouvert d’une couche de neige lourde. Les sensations de roulage sont entre la boue et le sable avec en prime la sensation de glissade sur quelques plaques de glace cachées.

Première pause photo pour souffler un peu.

La pause photo
La pause photo

Au sommet de la première montée, alors qu’on prévoyait initialement un plus grand tour, nous décidons unanimement de limiter la casse. Après une nouvelle pause photo pour profiter de la vue magnifique, nous redescendons par la DH Cailloux.

Rocky’s devant l’Ortenbourg
Vue sur le HK.
Vue sur le HK.

Pour mon second passage sur cette trace c’est toujours autant de plaisir, même si quelques plaques de glace n’aident pas à la confiance et au lâchage de freins. Il faut oser chercher les cotés pour trouver du grip sur le sentier bien tassé par les marcheurs.

Une dernière photo en bas et on rentre tranquillement avec toujours cette sensation de lourdeur dans les jambes qui peine à disparaitre.

J’en ai profité pour ressortir la GoPro de son hibernation. Mise en place que la boucle du sac et hop ça donne un petit montage souvenir.

https://www.relive.cc/view/g29495741393

Après une soirée usante au badminton on enchaine pour une après-midi de roulage entre neige et terre humide.

Au passage c’est l’occasion de roder le nouveau joujou, un Rocky Mountain en 29″ qui vient à point pour la saison avec ses bons gros pneus et son grip de fou.

Le froid du départ est rapidement vaincu par la pente et on évolue vers le Hahnenberg dans un doux micro-climat. Les matchs de la veille sont bien présents dans les jambes mais le plaisir de rouler est plus fort.

Les rares marcheurs croisés sont souriants et la discussion cordiale, la vue du sommet manque un peu de profondeur…

Vue sur Chatenois depuis le Hahnenberg

Première descente et donc rodage de freins. La neige impose la prudence mais rapidement je lâche les freins et cherche à découvrir le vélo.

Le grip est étrangement assez présent, j’ose lâcher les freins et chercher à jouer dans les épingles.

A peine en bas de la première descente nous décidons de remonter pour reprendre notre dose. En roulant tranquillement j’en profite pour jouer avec les modes de l’amortisseur, contrairement à mes attentes, sur les montées mêmes roulantes le vélo semble moins fatiguant en mode ouvert. Je teste la position fermée sur un coup de cul, mais il faut des jambes pour en profiter.

C’est reparti pour la descente, le jour touche à sa fin et on hésite même à sortir les lampes pour voir entre les sapins.

Arrivée en bas avec le sourire et de bonnes sensations. Vivement la prochaine, je commence à être accro.

Petit aparté « performance », j’avais déjà pratiqué ces descentes sur le sec avec mon fidèle Genius que j’avais bien en main. Mais malgré la neige et le sol humide j’ai amélioré tous mes temps avec le nouveau vélo au premier essai…