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Mars est bien entamé et tient toutes ses promesses à matière de giboulées et de météo capricieuse, le printemps est arrivé mais le froid reste mordant et il n’est pas rare de trouver de la neige lors des sorties qui grimpent un peu.

Sans entrer dans le détail, nous sommes passés en quelques jours de tours de VTT printanier à du gravel franchement frisquet, de la terre bien adhérente à la boue collante, du soleil à la neige glaciale avec ses plaques de verglas.

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A quelques jours de l’enduro des Abbesses, les dernières informations arrivent et annoncent une belle journée de course.

Nous allons partir pour 30 km avec 6 spéciales dont une urbaine.

Le dénivelé est annoncé pour 1200 m, avec autant de négatif que de positif car les points de départ et d’arrivée sont identiques.

Pour cette dernière course de la saison, nous allons nous retrouver dans les derniers partants avec Xavier et Toff. Ce sera l’occasion de renouer avec les musculaires après ces tests magiques en VTTAE.

et cela sent bon pour trouver une configuration qui me convient.

Coté Griffus, la bonne tendance se confirme et ils sont passés sur plusieurs de mes traces de référence. Il ne leur manque plus qu’une sortie humide (la météo me dit que c’est pour bientôt) et éventuellement un coup de gros bike-park pour avoir fait le tour de mes besoins.

Il ont maintenant 90 km et 3200 D+ dans les carcasses et sont comme neufs.

Les sensations au roulage sont bien sécurisantes et même sur les grosses pierres de notre « DH Cailloux » ils sont restés efficaces.

Je vais continuer de collecter des infos car ces pneus vont rester en place pour la prochaine course dans les Vosges.

Coté pédales c’est du bon également. Après le test de différents modèles prêtés par le magasin MN Bike à Chatenois, j’ai craqué pour des Look X-Track EN-RAGE Plus. Je retrouve donc la facilité de clipsage que j’avais apprécié sur les EN-RAGE classique avec l’ajout d’une plateforme et de picots qui me seront utiles dans les passages où je ne suis pas encore assez confiant pour passer pieds attachés.

Accessoirement, j’ai profité d’un peu de temps libre sur le week-end pour passer le vélo de Léo en tubeless, raccourcir un poil ma durite de frein arrière et purger les TRP. Je ne compte pas le temps de mécanique sur les BMX et le vélotaf de madame, sinon je vais avoir l’impression de n’avoir rien fait d’autre 😉

C’est ma lubie du moment, j’ai remonté des pédales automatiques sur le VTT. Au début c’était juste comme ça, pour voir ce que cela donnait car le précédent test en février n’avait pas été concluant et j’avais rapidement remonté les pédales plates pour les sorties « engagées » (comprenez casse-gueule).

Et après une première sortie dans la roue de Xavier avec les Time Attack Z-Strong, décidé à persévérer dans de bonnes conditions, je passe chercher quelques conseils chez MN Bike. Et comme rien n’est plus probant qu’un test, ils me confient deux paires.

J’ai commencé par les Look X-Track En-Rage. Ces pédales ont déjà pas mal roulé et présentent des marques d’usage classique. Elles sont réglées assez fermes alors que les autres pédales, des Shimano XT Trail sont réglées plus souples.

Premier constat, elles sont précises à l’accroche et franches pour déclipser.

Au pédalage rien à dire, elles font le job. J’ai du un peu ajuster la position des cales sous les chaussures pour trouver le bon équilibre.

Petite partie technique en montée, je suis encore sur la défensive et je déclipse par sécurité quand la roue attrape une ornière. L’appui sur la pédale sans clipser n’est pas idéal et je dois poser pied à terre, je pense que les versions plus avec la grande cage et les picots doit régler ce problème.

C’est maintenant l’occasion de constater que les cales SPD sont un poil moins gênantes que les cales Time pour la marche. Un bon point qu’il faudra confirmer par la suite.

Départ en côte sur terrain glissant, il faut vite clipser sous peine de perdre le contrôle du vélo. C’est naturel et je trouve facilement et à chaque fois la bonne position. C’est légèrement plus intuitif qu’avec les pédales Time.

En descente c’est pareil, tant que le pied est bien clipsé c’est net et précis, la libération est naturelle, mais à nouveau dans un passage sans clipser c’est compliqué de trouver un appui sécurisant.

Maintenant que tout est réglé, place à un vrai test avec un bon tour all-mountain voir même enduro si l’occasion se présente.

PS. le test des Griffus continue bien entendu et chaque sortie apporte son lot d’informations. Maintenant les deux roues sont en Tubeless et j’ai trouvé les pressions qui me conviennent.

Grâce au site 26in.fr et ses tests privés j’ai réceptionné un train de pneu Hutchinson Griffus en 29″ afin de les tester dans mes conditions classiques de roulage.

Les pneus attendaient sagement dans leur carton et j’en enfin trouvé le temps et l’envie de les monter à la place de mes Maxxis de référence.

Au premier contact, la gomme qui est annoncée différenciée est bien tendre sur les cotés et à peine plus ferme au centre. Compliqué de se faire une idée fiable, mais cela promet du grip.

Pour l’avant je monte le 2.5 à la place d’un DHF EXO/TR également en 2.5, si le pneu s’installe facilement sur la jante (RaceFace AR30) il a un peu de mal à claquer même avec le préventif et je dois passer une cartouche de co2 à défaut de compresseur.

A l’arrière où il va remplacer un Aggressor 2.3 EXO/TR c’est encore pire et après avoir tenté le coup avec deux cartouches de co2 je me résout à monter provisoirement une chambre à air.

Le profil et la taille des pneus est très proche des Maxxis, donc pas de surprise bonne ou mauvaise. L’arrière est un peu plus massif que l’Aggressor et se compare plus au DHF que j’utilise également. Cela tombe bien pour le test, je vais avoir des points de comparaison.

Premier roulage en reprenant les pressions que j’utilise habituellement sur les Maxxis.

En venant de l’Aggressor ça colle un peu à l’arrière, mais un peu moins qu’avec le DHR. Je commence par du roulant puis une petite montée au train. Jusque là rien à dire, mais franchement c’est tellement sec en ce moment que ça passerait avec n’importe quels pneus.

Premier secteur descendant avec du large défoncé d’ornières où il ne reste qu’une petite portion de chemin pour rouler en sécurité. Les pneus guident bien et tiennent dans le dévers.

On attaque le single suivant, l’avant est précis sans marquer de gros points par rapport au DHF que je connais par coeur. Un passage en dévers sur des racines sèches permet de vérifier que le grip est là. Le pneu semble plus travailler sur la gomme sans s’affaisser, il me donne une bonne impression de précision.

RAS pour l’arrière, il est dynamique dans la relance et efficace au freinage.

C’est reparti pour une montée où effectivement le Griffus est manifestement plus lourd à entrainer que l’Aggressor, mais comme je suis monté en chambre alors que l’Aggressor était en tubeless je vais devoir attendre pour avoir une opinion définitive. Il semble quand même mieux rouler que le DHR.

Un peu de jardinage en montée, le grip est bien là et pas de dérobade sur les pierres sèches ou les racines.

C’est reparti pour une descente avec une belle longue relance au milieu (sinon c’est pas drôle). Je suis en confiance et dans des conditions de grip pourtant limite (terre bien sèche, graviers par endroit et brindilles) les pneus sont précis et me permettent de placer le vélo correctement.

Je remonte vers une autre trace et dans un dernier chrono perturbé par la fréquentation du chemin j’ose lâcher les freins autant qu’avec mes pneus classiques. Aucun piège ni mauvaise sensation.

Pour terminer du jardinage dans un chemin défoncé avec pierres coupantes, épine, branches cassées et autres éléments perturbateurs. Rien à signaler ça tient au sol.

Je rentre à la maison satisfait de cette prise de contact. (18,7 km / 560 D+).

Petit rappel du contexte du test.

Rocky Mountain Instinc BC en taille L.
Roues d’origine : RaceFace AR30 asymétriques 30 mm de largeur interne
« Pilote » 1,80m 90 kg niveau intermédiaire.
Usage all-moutain / enduro

Après l’été il est bon de reprendre de bonnes habitudes en tapant dans le physique avec une petite course. Les années précédentes j’avais un moteur, mais maintenant j’ai décidé de compter sur les muscles.

L’enduro de Giromagny c’est au final 5 superbes spéciales avec des passages parfois bien tendus et une terre qui joue à cache cache avec des pierres et quelques racines. Des liaisons longues, particulièrement la remontée vers la SP4 et SP5 où je n’ai pu que marcher. Un ravitaillement avec des gaufres et une bonne bande de potes.

Petites péripéties mécaniques avec Toff qui casse un morceau de shifter dans la SP1, Kévin qui fait de même avec sa chaine toujours dans la SP1, il fera d’ailleurs la SP2 sans chaine en courant dans les relances…

Dans la SP3 je passe par l’avant dans un pierrier et non content de taper casque, coude et épaule j’arrache mon levier de frein arrière et tord l’avant… Heureusement je limite la casse en continuant de rouler grâce à un bricolage maison qui me laisse un peu (mais bien trop peu…) de frein arrière.

Je dois vraiment travailler le « pilotage » à vue, car je manque énormément d’engagement et de confiance. Maintenant que l’enduro de Guebwiller est annulé, la prochaine course sera l’enduro des Abbesses.

L’enduro de Giromagny approche et le stress recommence à monter.

Au programme du dimanche 5 spéciales variées avec de la terre bien moelleuse. Bien sur de l’enduro à l’ancienne avec aucune reconnaissance des spéciales et toutes les liaisons sont à faire sur le vélo.

Format Rallye – liaisons à vélo : 5 spéciales, 35km, 1750m D-, 1250m D+

Pour cette course nous élargissons le groupe en accueillant à nouveau Florent qui avait roulé avec nous à Bussang et Xavier notre partenaire régulier qui était avec nous à La Bresse.

Teaser WTB® – Enduro De Giromagny

Alerte Video >> Vous n'arrivez plus à dormir, vous tremblez en regardant votre dream machine, pas de doute vous êtes en manque… — Votre dose annuelle de signletrack moelleux et de bonne ambiance arrive dans moins de 20 Jours… Prêts pour le WTB® – Enduro De Giromagny 2019 ? Pour vous faire patienter on vous a préparé un maxi cocktail des meilleurs moments de 2018. – Réalisation : Pierre Henni — #EndurodeGiro #TheGirosevent #WTB ION Bike France WTB Transition Bikes ANVL Components RACE COMPANY Shimano-MTB Slicy Smith KS USA Algorigin Northwave Bell Bell Bike Helmets France Squirt Cycling Products France

Publiée par Giromagny Enduro Team – MTB sur Mercredi 7 août 2019

La vidéo et les différentes images donnent envie, mais le plus important sera finalement la grande question : et toi tu veux quoi sur tes gaufres ?

et toi tu veux quoi sur tes gaufres .

Si vous passez dans le coin samedi, rendez-vous sur le Pumptrack dès 15h pour des courses à l’ambiance folle.

En passant dans mon magasin préféré, au détour d’une conversation je me retrouve avec un super vélo de test pour le week-end. Un Rocky Mountain Altitude PowerPlay C70, donc avec un bon moteur d’assistance…

Pour vous le présenter c’est un vélo annoncé pour un programme Aggressive Trail, monté en roues de 27,5″, motorisé par une solution maison et suspendu par du Fox.

Le vélo est un peu particulier, car l’atelier MN Bike est parti d’une version 2018 en lui faisant profiter de tous les upgrades 2019 coté moteur et contrôleur.

J’avais un peu joué avec le Kenevo d’un pote et même loué un VTTAE lors des dernières vacances, ce n’est donc pas une pure découverte de l’électrique mais plutôt l’essai d’un nouveau vélo.

Après un micro tour de réglage c’est parti avec Patrick pour un tour full électrique. Rapidement le vélo montre un visage totalement différent de ceux que j’avais essayé précédemment. Le moteur et vif, il ne demande qu’a pousser avec un couple fort, voir même dérangeant.

Sur les singles le 1er mode (éco) suffit à passer partout, un petit coup de sélecteur et hop ça grimpe encore plus fort. Le mode turbo est à réserver pour les conditions extrêmes où il faut trouver de la ressource.

La partie cycle est joueuse et dès que ça roule il n’y a plus d’inertie. On consomme assez vite le débattement mais jamais je n’ai l’impression de talonner.

Ce premier tour se termine avec 25 km et 1000 D+. La batterie annonce encore 20% d’autonomie quand le Kenevo n’a plus que 15%.

Un coup de charge et c’est reparti pour un tour sans attendre que les batteries soient à 100%. C’est du roulant avec Caroline pour reconnaitre une rando pédestre pour le lendemain. On jardine un peu dans les grimpettes, on relance et on revient par du chemin large. A nouveau 25 km au compteur avec seulement 540 D+.

Je n’ai le vélo que pour quelques jours, j’en abuse donc dès le lendemain avec un tour en mode « goret ». C’est beaucoup de mode 2 voir même du turbo pour boucler du D+ et faire tomber des PR et accrocher mon premier KOM…

Lundi, dernier jour, je dois rendre le vélo demain. Malgré la journée pénible et les jambes lourdes c’est reparti pour un tour de défoulement express. J’en profite pour chercher de nouvelles traces et sortir des sentiers habituellement pratiqués en musculaire.

Bilan de ce test, 93 km et 3000 D+ en 3 jours… Je serais bien incapable de faire ça sans l’assistance. Mais surtout j’ai découvert une nouvelle forme de pratique à base de tours courts mais intenses. C’est idéal pour aller chercher 3 ou 4 descentes en fin de journée sans avoir forcément le temps ni les jambes.

Le moteur est un bon complément qui permet également de palier un écart de forme lors d’une sortie mixte VTT / VTTAE.

Ce soir les jambes sont encore bien lourdes et la fatigue bien présente. Cette manche du Cannondale Enduro Tour 2019 aura montré mes limites tant techniques que physiques.

Le trajet sous les nuages et dans la brume se termine par une arrivée dans la purée à La Jumenterie d’où s’élancera la course.

Après les formalités administrative puis un petit café croissant offert par l’organisation c’est la mise en tenue dans le frais. Sans expérience de cette course, on hésite sur le nombre de couches…

Briefing puis c’est le départ avec la première spéciale pour échauffement.

SP1 : on utilise une grande partie de la piste permanente bleue du bikepark. C’est franchement agréable à rouler, j’arrive à m’amuser mais impossible ou presque d’oser lâcher les freins. En tout cas la trace est ludique et elle donne envie de revenir dans le coin.

Les pluies des derniers jours ont rendu pierres et racines bien glissantes, mais heureusement il y a quasiment toujours un appui en bas du virage pour tourner sans toucher les arbres 😉

Première liaison tranquille, mais avec tout de même 420 m de D+ en 5,5 km. Après la spéciale on monte tranquillement au train histoire de garder quelques forces car on nous a annoncé que les liaisons suivantes seront épiques.

SP2 : un sentier de marcheurs, avec de belles lignes droites et des épingles bien fermées. J’ai malheureusement pas bien mémorisé le briefing et même dans les lignes droites je reste à l’affut du piège qui ne viendra jamais.

J’arrive à bien me placer sur les épingles à gauche mais ça passe moins bien vers la droite. Je m’en sors avec le sourire et sans chute. J’ai presque envie de remonter…

Le seconde liaison pour remonter à La Jumenterie était annoncée longue et pénible, c’est en effet 7,4 km et 480 m D+ avec plusieurs passages à pousser le vélo pour passer roches et racines.

Heureusement le ravitaillement est copieux. La petite crêpe Nutella fait du bien. On ne s’éternise pas car la température n’est que de 13° C et qu’un petit vent vient glacer la peau.

SP3 : ça commence comme la SP1 puis bifurcation vers une trace rouge bien plus engagée. Pour moi plusieurs passages sont carrément hard-core et j’y passe en mode survie.

On retrouve Patrick en bas de la spéciale et après une petite pause c’est parti pour la dernière vrai liaison de la journée. Au programme la montée à la Tête de la Bouloie et surtout les mètres de D+ droit dans la pente.

L’énergie est au plus bas et les pauses de plus en plus fréquentes. Le dernier km est fait en poussant le vélo. Mais que dire du final, où en 330 mètres on prendre 72 m de D+ !!!
Tout le monde pousse, les visages sont tirés et les vélos bien lourds.

Enfin le sommet. On reprend tout doucement un peu de lucidité avec la s’élancer dans la dernière spéciale. Mais l’eau, les barres ou autres aliment sont sans effet. J’ai laissé mes dernières forces dans la montée.

SP 4 : on s’élance sur une piste technique mais annoncée amusante. Si effectivement les premiers virages donnent le sourire, les crampes me font vite déchanter. Je me bloque sur un gros passage technique et passe à pied. Le reste se fait en mode limace. J’arrive heureusement à m’amuser sur quelques passages quand les cuisses se débloquent. Je suis tellement sur la retenue que mes freins sont eux aussi à l’agonie.

En point bonus, je me prends ma seule chute de la journée en sortant de la spéciale. Une belle glissade dans l’herbe pour ponctuer la journée.

On se pose un peu et hop derniers coups de pédale pour rejoindre la salle de Saint-Maurice où nous rendons les puces avant de profiter de la buvette.

Total de la journée : 34 km et environ 1500 m de D+. Et surtout un bon coup de vélo en agréable compagnie. Heureusement que les potes sont là pour donner des petits coups de fouet quand ça va mal. Mention spéciale à mon compère Toff, mais encore plus à Florent qui nous a bien souvent attendu, au Team MN Bike toujours souriant et de bonne humeur même dans la douleur et à Patrick pour l’assistance et les encouragements.

Après quelques années avec un moteur, c’est compliqué de passer à l’enduro vtt. Oser se lancer dans les spéciales avec un pilotage à l’aveugle cela complique encore les choses. Mais on ne va rien lâcher, il reste au moins 3 courses au programme de cette saison.

Dernière ligne droite avant Bussang / Saint-Maurice où nous allons rejoindre les participants au Cannondale Enduro Tour.

Après une dernière sortie pour le plaisir et un coup de badminton pour la sueur, place maintenant au lavage de vélo et au repos pour arriver avec des batteries suffisamment chargées au Ballon d’Alsace dimanche matin.

Nous aurons le plaisir de côtoyer Florent, bien sur pour rester entier je vais même pas tenter de le suivre, mais ce sera amusant de le revoir dans ces circonstances.

J’ai également profité de quelques moments de calme pour refaire mon support de GPS qui n’avait pas du tout apprécié la dernière cabriole.

Le premier proto a été imprimé en PLA Blanc, je vais ajuster quelques réglages et passer au noir (PLA ou PETG) pour la version définitive.