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On change un peu de coté et c’est parti pour un tour vers le HK.

Le soleil est bien présent, le sol sèche doucement et seules les ornières de débardage nous forcent à modifier l’itinéraire prévu.

Ça pique dans les cuisses pour monter vers le Schaentzel, puis on rejoint le HK pour conclure cette première portion de D+.

Après les escaliers, la descente est rendue acrobatique par les pierres humides, mais pas de bobo. Plutôt que de chasser le chrono en tirant vers la Wick on se détourne pour jouer sur la #MN_Bike, un segment très ludique qui combine descente, relance et surtout un sévère coup de cul pour finir.

J’y signe mon premier PR de la journée mais explose les poumons à l’arrivée…

On remonte tranquillement vers la Wick pour une micro pause ravitaillement et c’est parti pour le Hanhenberg et son ascension…

Un dernier coup d’oeil au château du HK avant la montée.

On monte tranquillement, avec comme seul objectif de pas cramer les dernières forces et pouvoir s’amuser dans le D- prometteur.

Une ultime pause au sommet avec la vue sur Châtenois et c’est parti pour la dégringolade. Je m’amuse comme un fou et je commence à comprendre le fonctionnement de l’Aggressor dans les épingles. Il est un poil moins rassurant que le DHR qu’il remplace, mais quel pied de le mettre en glisse.

Bilan positif avec de nouveaux PR et 20 secondes de gagnées sur la descente sans sortir de la zone de sécurité.

Mention spéciale pour le Pulco menthe/citron vert à l’arrivée.

Cet hiver a été bien étrange coté météo. Si effectivement quelques chutes de neige sont venues blanchir les paysages et les montagnes, la plaine et les Vosges proches sont restés accessibles aux vélos.

Nous en avons profité largement et même remisé les tenues hivernales. Dimanche une sortie sous la bruine m’a bien rappelé l’adage « En avril ne te découvre pas d’un fil ».

Parti avec 9° au compteur la température baisse vite et c’est avec 1° que je bascule vers la descente. Les flocons ont remplacé les gouttes mais ne tiennent pas au sol.

Avec le froid nous avons également eu droit au retour du vent et les arbres mis en travers de nombreux chemins.

Encore un chemin compliqué 😉
Sur la crete

Forcément ça devient compliqué de rouler à la recherche du chrono, alors on en profite pour récupérer et rouler à la cool.

Au passage j’en ai profité pour essayer la fonction alerte d’urgence du Garmin Edge 820. Finalement c’est pas évident de réussir à annuler l’alerte si on remonte trop vite sur le vélo…

Un dimanche qui s’annonce parfait pour finir en beauté cette semaine. Après avec déposé le « petit » qui va profiter d’une semaine en classe de mer, on s’organise un mini covoiturage pour rejoindre Wintzenheim et partir à la découverte du massif et de ses traces dans la roue de Xavier.

La montée est parfaite pour se mettre dans l’ambiance et faire chauffer le palpitant. Après la pause photo devant le chateau on attaque la première descente.

Vue depuis le Hohlandsbourg

Même en mode découverte elle est ludique, la trace est propre et on voit le travail réalisé par l’équipe de shape. Des branches trainent encore un peu en dehors de la trace idéale, mais rien de dangereux.

On bifurque vers une trace plus ancienne mais bien travaillée où on peut jouer avec les pierres et les compressions. Le grip est présent, mais il faut rester soft sur le frein avant…

Après une remontée en passant près du chateau du Pflixbourg on pousse en pour atteindre le Rocher Turenne. La pause au sommet fait du bien.

Instinct BC et Dune R

Maintenant direction la Maison Forestière d’Aspach, avec un début de trace un peu engagé dans les pierres et quelques sauts aménagés (que je contourne sans scrupules).

La suite de la trace est purement « enduro » avec de belles épingles mais un sentier couvert de feuilles mortes cachant pierres et branches. Le grip est très aléatoire et j’en profite pour tester le casque avec un OTB dans une épingle à droite. La roue avant glisse et raccroche d’un seul coup, ma position étant loin d’être idéale je bascule par dessus le vélo et fait une jolie roulade. C’est également le premier test pour les gants Spe Enduro (ils sont encore entiers).

A peine refroidi par la cascade je termine l’enchainement avec un grand sourire et nous rejoignons la piste cyclable pour un retour au calme, une petite mousse et hop direction l’entrainement de badminton.

Une statistique pour le plaisir : fréquence cardiaque moyenne sur la sortie 162 bpm… C’est ça de chercher à rester dans la roue d’un gamin de moins de 30 ans.

Une innovation pour moi lors de la dernière sortie. Partir avant la tombée de la nuit et devoir sortir les lampes est un grand classique, mais devant la composition du groupe il y avait de quoi se poser des questions…

On commence par des extra-terrestres en musculaires qui déposent les électriques dans les montées, ça continue avec un bataillon de VTT-AE (turbo levo et kenevo) et les intrus avec deux musculaires « normaux » dont surtout moi carrément pas à la hauteur des performances globales.

Au départ on joue dans les singles sans trop de D+ et je suis dans le rythme, mais bien vite arrivent les longues montées que j’ai l’habitude de monter en douceur « au train ». Les sangles sont de sortie et c’est carrément tuant de chercher à suivre la cadence. Le palpitant est dans le rouge et j’arrive bien chaud au départ de la première descente (DH Crètes).

C’est reparti pour un tour d’e-lift assisté par Toff et son Kenevo. A l’aise dans les chemins ça se corse un poil pour les passages plus techniques. Il faut rester dans le rythme et réussir à soulager dans les passages cassants.

Seconde descente depuis le Bernstein et perturbé par l’éclairage, je ne retrouve pas les repères nécessaires pour lâcher les freins. Beaucoup de plaisir quand même dans cette belle trace avec un poil de pression en entendant les freins du Spe qui me collait au train.

Retour « cool » où on joue à chercher les limites des assistances…

Bilan sympa avec 25 km 664 D+ et une FC moyenne de 149bpm… Les vitesses en monté n’étant carrément pas représentative, il n’est pas pertinent de parler de PR (même si dans la DH Cretes, donc sans assistance j’améliore de 10s par rapport à la dernière nocturne).

L’enduro de Giro est complet, mais comme nous sommes pas trop mal organisés nous serons au départ de cette fameuse course.

En mode cool bien sur, car cela reste une saison de découverte où le plaisir de rouler se pose en priorité absolue.

Le programme se compose donc maintenant de 4 journées d’enduro.

La météo est franchement instable et le vent n’aide pas à la motivation.

Nous avons quand même sorti les vélos et les lampes pour un bon petit Hahnenberg.

Histoire de chauffer les jambes je commence par du très roulant pour rejoindre Châtenois. Ensuite montée au train par le coté ouest de la Wick. Les jambes tournent bien malgré l’acharnement de la veille au badminton.

L’arrivée au sommet est perturbé par plusieurs arbres qui imposent de passer à pied. En haut le vent est bien fort, on ne traine donc pas.

Toff est bien en forme dans la descente, alors que je suis plus sur la réserve, plusieurs fois je me fais piéger par l’éclairage en confondant pierres et feuilles mortes. Je n’arrive pas à trouver le rythme et la descente bien qu’amusante ne sera pas fluide.

Retour à la maison par la piste cyclable face au vent 🙁
Dur dans ces conditions de tirer les gros pneus…

Maintenant un peu de repos, histoire d’arriver en forme pour le prochain interclub avec Duttlenheim.

Habituellement on roule à vue, avec ou sans l’aide de la mémoire sur des traces de tout type. Mais après avoir testé une belle petite descente bien typée enduro avec quelques passages un poil plus techniques, nous avons profité d’une sortie pour tester des solutions de passages et se jauger.

Xavier qui aime tant les traces précises et savoir où il pose ses roues nous a fait profiter de ses conseils.

Au final une belle sortie, avec quelques passages bien ludiques et une grosse envie d’y retourner pour enchainer d’une traite toutes les bonnes options.

Xavier en action

De manière unanime tous les participants aux précédentes éditions recommandent cet enduro. On se motive donc pour s’inscrire sur cette date incontournable.

En 2019 le parcours réservera encore quelques surprises, les reconnaissances (à pied ou en vélo) sont interdites, l’Enduro à l’aveugle c’est le meilleur !

Plus d’information sur le site officiel.

Une belle semaine avec météo au beau fixe et un poil de motivation.

Des sorties amusantes au programme avec un enchainement de semi-nocturne, puis une vraie nocturne pour la découverte d’une nouvelle trace, un bon coup de stride et en point d’orgue une confrontation conviviale entre les #TeamRocky et une paire de Xavier’s.

Même si les performances ne sont pas des objectifs, c’est toujours satisfaisant de voir tomber des chronos.

Mercredi on attaque dans le dur avec la montée vers le Schaflager. C’est un chemin large et pas amusant à rouler, mais pour s’exploser les cuisses à froid c’est efficace (et un peu stupide). Ensuite c’était plus calme avec le combo frontale / pédales automatiques.

Jeudi en full nocturne c’est les PR de la montée vers l’Ortenbourg qui tombent. La météo était idéale et les sensations très bonnes. La frontale perturbait un peu la perception de la vitesse mais le résultat est là. C’était également l’occasion de découvrir une belle descente sur la crête avec un tracé bien enduro sur le départ et un peu plus DH pour la seconde moitié.

Samedi découverte du vélo de dirt sur le pump-track du Stride. C’est amusant et ça tire bien dans les jambes quand on a pas la bonne technique. Pas de chrono mais une belle pizza sur le bras…

RockyTeam + Xavier’s (photo by Toff)

Dimanche on termine la semaine en beauté avec une belle sortie dans la roue d’une paire de jeunes en forme. Ils sont aussi énervants en montée qu’en descente. Mais c’est aussi mon premier passage avec le rocky dans la descente du Falkenstein. Même en mode sécurité j’explose littéralement mes temps précédents.

La remontée vers l’Ortenbourg se fait plus calmement au train de espérer garder un peu de jus pour la DH Crête que je vais redécouvrir de jour. Les sensations sont bonnes, mais les obstacles plus visibles… Donc le chrono est meilleur, mais encore loin d’être satisfaisant car je me suis bloqué sur quelques passages qui m’avaient semblé plus faciles de nuit.

Donc un bilan de la semaine très positif avec 3 bonnes séances de badminton et beaucoup de vélo. La saison s’annonce plaisante !

Si vous suivez un peu mes pérégrinations en moto et en vélo, vous n’êtes pas sans savoir que j’aime bien les produits un peu originaux. Après avec longtemps roulé en TUbliss sur la moto d’enduro j’avais initialement envie de tester l’équivalent vélo, à savoir le Schwalbe PROCORE. Mais les retours mitigés m’ont empêché de faire le pas.

Situons le débat : jusque début 2019 je roulais sur un vtt type all-mountain (Scott Genius 27,5″) qui n’était pas équipée de roues compatibles tubeless et je n’avais pas sauté le pas de la bricole pour éliminer les chambres à air.

Après de trop nombreuses crevaisons et sur les conseils conjoint et éclairés d’une boutique (MN Bike à Chatenois) et de potes de sortie j’ai décidé de tenter les chambres Tubolito.

Ce sont des chambres à air « révolutionnée ». Cette chambre à air, de marque autrichienne, est annoncée à la fois ultra-light (82g en 27,5 et 110g en 29+) et quasi-increvable. Elles sont fabriquées en Elastomère de Polyuréthane Thermoplastique. Le prix public est autour de 30 € par chambre et 4 € pour le kit réparation contenant 5 rustines.

Prise en main et montage

Dès le premier contact, on remarque le poids réduit et la finesse de la membrane. La valve est longue avec un obus démontable.

Après avoir déroulé la chambre et mis un peu d’air pour lui faire prendre forme, le montage est identique à celui d’une chambre à air classique.

Gonflage et mise en place du pneu forcément très facile. Sur les conseils de MN Bike (ils ont un retour réel, sur plusieurs mois en vtt bien engagé) je gonfle un peu moins qu’en chambres classique pour bénéficier du grip et du confort.

Bonus de montage, il n’y a pas besoin de se salir les mains avec du préventif… Et la pression reste constante entre les sorties.

Au roulage

Pour être franc, je n’ai remarqué aucune différence aux premiers roulages. Après quelques sorties j’ai un peu baissé les pressions pour chercher plus de grip, mais la différence n’est pas flagrante.

En théorie les roues ont moins d’inertie grâce à la baisse de poids, mais je n’ai pas l’expérience ni les jambes nécessaires pour en juger.

À l’usage

Maintenant que je suis passé au 29″, le nouveau vélo a été remonté d’office avec des Tubolito. Alors que sur les sorties enduro j’étais un peu le chat noir avec des crevaisons régulières par pincement ou épines, je suis resté tranquille depuis les Tubolito malgré des pressions un poil plus basses qu’en chambres.

Le comportement au choc donne une bonne sensation d’amorti. Malgré quelques loupés de trajectoire et impacts les roues n’ont pas de poc. Alors que dans les mêmes circonstances en chambres j’aurais probablement eu droit à un pincement et une belle marque sur la jante.

Un bémol tout de même : de part leur construction plastique avec obus amovible, les valves sont à peine plus volumineuses que les valves métalliques des chambres classiques ou tubeless. Elles ne sont donc pas compatibles avec toutes les pompes. Par exemple avec la Crankbrothers KLIC HV, il n’est pas possible de bien visser l’embout de gonflage, car celui-ci est équipé d’un joint trop rigide et trop étroit pour la valve Tubolito.

Usure et réparation

La matière des Tubolito étant différentes des chambres classiques, il faut donc des rustines spécifiques. Elles sont autocollantes et il faut juste nettoyer la surface de la chambre, avec un petit tampon d’alcool isopropylique (fourni avec les rustines) avant de placer la rustine.

Sur la première série en 27,5″ j’ai eu une perte de pression, la chambre a été échangée sous garantie par la boutique.

J’ai dernièrement démonté les chambres à l’occasion d’un changement de pneus et même si quelques traces sont présentes, la membrane est impeccable. D’après des utilisateurs plus intensifs il n’y a pas à craindre de détérioration dans le temps et les casses répertoriées sont rares.

Bilan provisoire

Pour le moment l’expérience est très positive. Je vais donc continuer à rouler sereinement avec ces chambres oranges. Elles vont donc être mises à l’épreuve sur toutes mes sorties et même quelques courses.