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Depuis l’opération du genou je roulais en pédales plates. Si les sensations sont bonnes, j’ai tout de même remarqué que je passais de temps en temps quelques secondes à replacer le pied dans une position « idéale » de pédalage.

Je décide donc de profiter d’une sortie annoncée cool et sans neige pour remonter les fidèles pédales Time Attack Z-Strong et ressortir les chaussures Mavic.

Pédales Time Z-Strong
Time Z-Strong

Pour le moment je considère que la différence de hauteur n’est pas trop importante et je laisse la sortie de selle à l’identique. Par prudence je m’équipe avec les genouillères en cas de problème de déclipsage.

Après quelques minutes les sensations sont naturelles et même dans quelques situations un peu scabreuses je ne suis jamais en danger à cause des pédales.

Pour être franc, je n’ai pas ressenti de différence de rendement, mais effectivement le placement du pied est plus simple et je ne me pose plus la question. Dans le D- j’ai un peu plus de mal à « charger » le vélo car je ne peux plus jouer sur la position des pieds, mais rien de dramatique.

Je vais donc persévérer pour quelques sorties avant de tirer une conclusion et de faire un choix que j’espère rationnel.

C’est bien beau de s’inscrire sur des courses. Mais maintenant il faut assumer.

Donc dès que possible je remplace la pause café / gâteaux par un coup de sport.

Aujourd’hui c’était VTT, avec un roulage en douceur pour préserver le genou et la hanche un peu douloureux.

Une vue sur le HK

Le compteur a été allumé un peu tard, mais le bilan est positif.

La saison des inscriptions aux courses bat son plein. Pour le moment la motivation manque coté moto, mais le vélo prend le relais.

Avec mon compère nous sommes déjà inscrit à 3 journées d’enduro.

Deux courses du Cannondale Enduro Tour qui se déroulent dans la proche région sur une journée. Ce sera une nouvelle expérience pour moi.

En complément, je suis inscrit à une journée au format découverte sur l’Enduro des Hautes-Vosges. Ce sera sur le mode plaisir, car le format deux jours me semble un peu ambitieux pour une première saison. Le principe est top avec 3 spéciales, de la liaison mais pas de chrono.

On va maintenant bosser la condition et la technique avec quelques sorties pour réussir à prendre le maximum de plaisir.

Bientôt plus de nouvelles pour le coté moto. Il y a quelques courses incontournables cette saison.

Au départ ce devait être une petite sortie pour se changer les idées…

Parti sous le soleil d’hiver avec un magnifique ciel bleu, je tombe rapidement la veste et profite du dégel pour jouer à glisser un peu.

Vue sur le HK

Arrivé au Schaentzel, après une petite pause je décide de pousser vers le refuge Rotzel.

Pause au soleil

Malheureusement les singles sont chargés de neige et de boue et les grands chemins un peu trop glacés à mon goût. Et le contournement est fermé par un panneau chasse peu rassurant 🙁

Une chasse en semaine, un oubli ou une « fermeture » abusive ?

Une plaque de glace se glisse sous la roue avant et m’offre ma première boite de l’année.

Ça glisse

Retour vers le Schaentzel, j’en profite pour grignoter un peu et pour remettre la veste car les températures chutent et le soleil se cache derrière les arbres.

La descente vers Kintzheim est joueuse malgré les travaux forestiers qui ont laissé pas mal de branches en travers et de belles ornières. Le sol à l’ombre est encore bien gelé mais ça grippe mieux qu’en haut.

Après un passage par l’étang de pêche je retourne vers la maison. C’est en voulant prendre une dernière photo que je me rend compte que je n’ai plus le téléphone portable dans la poche qui est restée ouverte…

Donc demi tour…. Les descentes amusantes sont maintenant des montées qui tirent dans les jambes. Je roule avec un oeil sur les bords du chemin à la recherche du téléphone.

C’est en arrivant au Schaentzel (pour la 3ème fois de la journée) que je retrouve le téléphone. Je l’avais sorti de la poche au moment de remettre la veste. Quand on a pas de tête on a des jambes.

Je redescend vers la maison par un trajet un peu plus court et j’arrive peu avant la tombée de la nuit.

Notes pour plus tard :
– toujours vérifier ses affaires avant de quitter un point de pause.
– même en partant en début d’après-midi, laisser la lampe dans le sac.

https://www.relive.cc/view/g29962924159

Bien habitué à la neige en moto, les sensations lors de la dernière sortie vtt étaient d’autant plus frustrantes.

Après une soirée agitée à l’interclub de l’ABC Chatenois, nous partons pour un petit tour histoire de conclure la semaine en beauté.

Départ dans le froid, mais bien vite la pente aide à se réchauffer. Malheureusement nous avons bien vite l’impression d’être collés au sol, avec une montée qui passe de ludique à interminable. Le sol est gelé et recouvert d’une couche de neige lourde. Les sensations de roulage sont entre la boue et le sable avec en prime la sensation de glissade sur quelques plaques de glace cachées.

Première pause photo pour souffler un peu.

La pause photo
La pause photo

Au sommet de la première montée, alors qu’on prévoyait initialement un plus grand tour, nous décidons unanimement de limiter la casse. Après une nouvelle pause photo pour profiter de la vue magnifique, nous redescendons par la DH Cailloux.

Rocky’s devant l’Ortenbourg
Vue sur le HK.
Vue sur le HK.

Pour mon second passage sur cette trace c’est toujours autant de plaisir, même si quelques plaques de glace n’aident pas à la confiance et au lâchage de freins. Il faut oser chercher les cotés pour trouver du grip sur le sentier bien tassé par les marcheurs.

Une dernière photo en bas et on rentre tranquillement avec toujours cette sensation de lourdeur dans les jambes qui peine à disparaitre.

J’en ai profité pour ressortir la GoPro de son hibernation. Mise en place que la boucle du sac et hop ça donne un petit montage souvenir.

https://www.relive.cc/view/g29495741393

Après une soirée usante au badminton on enchaine pour une après-midi de roulage entre neige et terre humide.

Au passage c’est l’occasion de roder le nouveau joujou, un Rocky Mountain en 29″ qui vient à point pour la saison avec ses bons gros pneus et son grip de fou.

Le froid du départ est rapidement vaincu par la pente et on évolue vers le Hahnenberg dans un doux micro-climat. Les matchs de la veille sont bien présents dans les jambes mais le plaisir de rouler est plus fort.

Les rares marcheurs croisés sont souriants et la discussion cordiale, la vue du sommet manque un peu de profondeur…

Vue sur Chatenois depuis le Hahnenberg

Première descente et donc rodage de freins. La neige impose la prudence mais rapidement je lâche les freins et cherche à découvrir le vélo.

Le grip est étrangement assez présent, j’ose lâcher les freins et chercher à jouer dans les épingles.

A peine en bas de la première descente nous décidons de remonter pour reprendre notre dose. En roulant tranquillement j’en profite pour jouer avec les modes de l’amortisseur, contrairement à mes attentes, sur les montées mêmes roulantes le vélo semble moins fatiguant en mode ouvert. Je teste la position fermée sur un coup de cul, mais il faut des jambes pour en profiter.

C’est reparti pour la descente, le jour touche à sa fin et on hésite même à sortir les lampes pour voir entre les sapins.

Arrivée en bas avec le sourire et de bonnes sensations. Vivement la prochaine, je commence à être accro.

Petit aparté « performance », j’avais déjà pratiqué ces descentes sur le sec avec mon fidèle Genius que j’avais bien en main. Mais malgré la neige et le sol humide j’ai amélioré tous mes temps avec le nouveau vélo au premier essai…

En cette saison de chasse et de météo aléatoire, les occasions de sortir la moto sont rares et la motivation proche du zéro.

Un compère de badminton m’ayant un peu poussé j’ai sorti le vtt et redécouvert le plaisir de rouler dans les sentiers. Bien sur les sorties ne sont pas aussi longues qu’en moto et souvent on découvre des montées dans des chemins que l’on pensait plat grâce au moteur, mais le plaisir est là quand après une bonne suée en montée on peut lâcher les freins dans la descente.

Pour couronner le tout, en passant chez MN Bike, un magasin du coin où je commence à prendre mes habitudes, pour l’accueil, la qualité des conseils et la pertinence des accessoires et pièces proposés, je me suis retrouvé avec un super vélo à tester pour le week-end. Pour faire simple je suis parti rouler avec un Specialized Stumpjumper Comp Carbon 29 modèle 2019. Le vélo raide de neuf que le magasin n’a pas hésité à sortir du podium d’expo pour me le confier. On commence par les réglages avec prises de mesures précises et ajustement des suspensions.

Vendredi début d’après-midi je me retrouve donc dans la roue de Christophe pour un test grandeur nature. Comme il connait bien le massif coté Bernstein, il m’a concocté un tour de 26 km avec tout ce qu’il faut pour un test. J’ai peiné en côtes, « trialiser » en cherchant l’adhérence entre racines et pierres, roulé sur du large, descendu du large, du raide, de l’étroit, de l’épingle. 

Coté sensations c’est très étonnant, car premier vrai test pour moi avec un 29 pouces moderne et en mono plateau. Malgré les gros pneus de 2.6 au profil bien accrocheur ça roule bien et monte efficacement. Sans parler de rendement, car pour ça il faudrait avoir de la puissance à passer dans les jambes, j’arrive à monter aussi bien qu’avec mon vélo actuel qui est en double plateau, donc exit la peur d’avoir un développement trop dur à tirer. Dans les racines et pierres, qu’elles soient en montée ou en descente il faut carrément oser taper dedans et jouer sur l’inertie des roues, dur de s’adapter en si peu de temps, mais on se surprend à prendre des trajectoires plus directes sans trop se soucier des petits obstacles.

Et quand la pente s’inverse, le vélo donne envie de prendre de la vitesse. Malgré les grandes roues la maniabilité est étonnante tout en gardant le cap. Pour donner une analogie aux plus motards c’est comme passer d’une ktm en WP à une Yam cadre alu avec des KYB bien réglées. Les suspensions sont là pour vous aider et il faut oser lâcher les freins.

Je termine la sortie sur les rotules avec un bon gros mal au cul, mais un grand sourire. Quel pied de rouler ainsi, je me suis autant amusé qu’en moto.

Petit aparté technologie pour présenter le vélo.

C’est donc un vtt avec un cadre intégralement en carbone, des suspensions Fox de milieu de gamme, une transmission Sram 12 vitesses, des freins à disque Sram Guide R (4 pistons, 200 mm à l’avant, 180 mm à l’arrière), des roues Roval Traverse bien larges (30 mm), une tige de selle télescopique avec 150mm de débattement. Pour mes 1,80 on m’a conseillé une taille L.

Le débattement du vélo est de 140 mm à l’arrière et 150 mm à l’avant. Le cadre est asymétrique, pour en théorie donner plus de rigidité, je n’ai pas le bagage nécessaire pour déterminer si c’est pertinent ou principalement du marketing, mais je peux juste constater que cela fonctionne avec un vélo bien dynamique.

Se retrouver avec un nouveau jouet c’est forcément motivant, j’ai donc ajouter une sortie au compteur dimanche matin malgré une météo capricieuse. Départ sous un soleil voilé avec un vent de face à décorner des boeufs pour continuer sous la pluie. Avec les jambes fatiguées le 29 pouce montre son mauvais coté. Un peu plus dur à lancer il peut à mon avis devenir pénible quand on est en petite forme. Face au vent et dans les premières montées, l’envie de faire demi tour et d’aller chercher la moto est forte. J’insiste quand même et après un changement d’itinéraire pour cause de chasse (pas de panneaux, mais des coups de feu proches et nombreux) les jambes recommencent à fonctionner à peu près. Je pousse jusqu’au Schaentzel pour grignoter un bout au sec et hop direction la maison avec une trace principalement descendante sous la pluie maintenant continue. 

Le petit single bordant la route est un plaisir à rouler, ça saute sur les racines, le grip des pneus est génial et le 29 pouce aide à trouver de la fluidité. Petite relance sur du faux plat montant dans les pierres et les feuilles mortes, ça va bien tant qu’on conserve de la vitesse. Dans le petit single et les épingles glissantes pour retrouver la fontaine du chevreuil je suis à nouveau étonné de la maniabilité. Bien sur c’est pas forcément aussi incisif que le 27″5 mais je suis quasiment persuadé qu’au chrono le verdict serait favorable. 

Jusqu’à la maison c’est plaisir intégral avec de bonnes relances et un mode d’emploi qui commence à rentrer.