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Pendant que les copains les plus courageux sont partis rouler à La Semoy on s’est fait une petite sortie de préparation entre potes.

Une bonne longue montée, super variée et avec de belles traces qui aident à faire passer la douleur de la pente. Ensuite un superbe point de vue qui porte bien son nom.

J’ouvre la descente avec une première alerte sans conséquence dans les roches. Xavier prend le lead pour me montrer ses traces mais doit passer par la case crevaison / réparation au pied du site d’escalade.

On attaque à nouveau, avec un rythme sacrément élevé, malheureusement je juge mal une trajectoire et prend une ornière bien profonde et sale qui me jette au sol à 40 km/h….

Je reste un peu sonné par l’impact mais heureusement à part quelques griffes sur la peau et le vélo pas de casse. Le casque à bien tapé, j’entends encore le bruit de l’impact.

Après une petite pause bien nécessaire on termine la descente et on reprend le D+ pour aller chercher une crête si ludique.

Les herbes hautes et le souvenir de l’impact aident pas. Je descend donc en mode rando sans oser lâcher les freins.

Retour à la cool mais un peu dans le gaz quand même. Il va falloir se calmer pour les prochaines.

Quel plaisir de chercher le flow sur une belle trace et de lâcher les freins à la poursuite d’un PR.

Mais parfois il faut rester lucide…

D’abord le contexte : une descente connue que j’ai fait découvrir à mon compère quelques jours plus tôt et où il a déjà failli se bourrer dans un virage aveugle à gauche.

Cette fois ci, il ouvre la piste. Après avoir allumé les frontales on se lance, non sans avoir évoqué les fameux deux virages qu’il faut respecter.

Sans lunettes je dois le laisser filer quand soudain je vois sa lampe qui éclaire dans ma direction. C’est mauvais signe et effectivement il est bien à l’envers.

Arrivé à bloc dans le virage il a bien tenté d’ouvrir une nouvelle trace, mais cela ne passait pas. C’était donc une belle et franche sortie de piste.

Heureusement sur ce coup là c’est un avertissement sans conséquence. Après quelques minutes de bricolage pour redonner de l’étanchéité à son pneu avant on peut repartir.

Nous sommes de retour avec un énorme sourire de cette belle journée de vélo entre potes. Au programme le Michelin Enduro des Hautes Vosges en mode découverte.

Le concept est génial : pouvoir rouler sur les mêmes liaisons et spéciales que les « grands » sans la pression du chrono ni la seconde journée à enchainer.

Briefing et départ sous un soleil radieux qui ne nous quittera pas de l’après-midi.

Première liaison à la cool avec un sacré coup de cul que l’on va passer en poussant le vélo. Heureusement la spéciale 1 donne franchement le sourire, de belles traces bien variées avec juste ce qu’il faut d’engagement pour ne pas être en mode rando.

Mode découverte oblige, on prend le temps de dépasser les pilotes en perdition, de toutes façons il n’y a pas de chrono 😉

Seconde liaison plus soft avec des chemins bien larges. On longe une partie de la spéciale où une longue relance est annoncée.

Départ chaotique avec des pilotes bloqués dans les premières difficultés, un bouchon s’est formé mais bien heureusement tout le monde passe sans bobo. La relance est dans le dur, il faut appuyer sans se cramer. Ensuite c’est reparti pour un tour de manège sur des traces encore plus variées. C’est carrément la plus belle spéciale de la journée.

Un petit tour de télésiège plus tard, nous sommes au départ de la SP3. C’est une combinaison de diverses pistes du bikepark. Super fun à rouler avec des appuis bien formés et un grip agréable.

On termine en profitant de la bière offerte avant de rentrer tranquillement.

Tout s’annonce pour le mieux à l’approche de la date fatidique.

La météo est annoncée clémente avec même du beau soleil pour profiter des traces et des paysages.

Bonus de dernière minute, Xavier se joint à nous, ce sera donc à 3 que nous jouerons sur les trails Haut-Vosgiens.

On va commencer avec un départ groupé à 16h15 pour rejoindre à la pédale le départ de la spéciale 1. La liaison est annoncée pour 35 minutes, 230m de D+ en 6,5 km.

La SP1 sera la moins technique, idéal pour une mise en route.

Ensuite seconde liaison de 260 D+ en 5,5 km avant d’attaquer une SP2 plus technique et physique. Le niveau annoncé à 4/5 peut faire peur autant pour la technique et le physique. Mais l’avantage de l’option découverte c’est qu’on a pas la pression d’un chrono ni le stress de bouchonner un pilote qui chercherait le chrono.

Dernière liaison en télésiège pour attaquer la SP3, également classée 4/5 en difficultés techniques et physiques.

L’objectif est d’être de retour avec le sourire pour l’apéro offert par l’organisation sur le front de neige.

Le Michelin Enduro des Hautes-Vosges se déroulera dans quelques jours à La Bresse. Devant le format imposant de la course, nous avons décidé de nous cantonner à la version découverte.

Au programme du samedi après-midi, sans chrono et sans stress: 3 spéciales (2 remontées à vélo + 1 en télésiège) : 18km / D+ 520m / D- 800m.

Retrait des plaques de 9h30 à 15h30, puis briefing & départ groupé : 16h15.

A l’arrivée apéro/bière offert sur le front de neige.

En attendant on évite de regarder la météo et on continue bien sur de rouler.

Le dimanche 19 mai 2019 nous a réservé beaucoup de bonnes surprises. En effet après avoir joué avec nos nerfs pendant de longs jours d’attente, la météo à décidé d’être clémente avec nous en nous offrant des températures douces, quelques goutes éparses et une très belle journée.

Partant dans l’inconnu, l’objectif avoué était de rallier l’arrivée entier et sur le vélo. Sur ce point c’est une réussite intégrale, car malgré quelques cabrioles en spéciale, c’est sans bobo que nous avons rejoint l’arche pour partager une mousse et un bon repas.

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La date approche et les numéros de course sont publiés.

Je prendrai le départ avec le numéro 72 autour de 10h.

Cela va faire tout bizarre d’être entouré de pilotes habitués, alors que je n’ai plus fixé de plaque sur un vélo depuis 19 ans…

Juste pour rire, la météo joue les yoyos entre les différents sites et même au fil des jours. Suivant les prévisions, on devrait avoir un peu ou beaucoup de pluie, mais dans l’ensemble il faut s’attendre à du sol glissant.

Je pense remonter le DHR II pour assurer le coup, quitte à avoir plus de mal dans les montées et à perdre en rendement.

On profite de la journée internationale du travail pour aller suer chez nos voisins allemand et découvrir les superbes trails tracés par l’association Mountainbike Freiburg e.V.

Le soleil est présent, les températures sont au top et heureusement, car la motivation va être mise à rude épreuve…

On commence par une longue et rude montée vers le départ du Canadian Trail, en théorie la montée est annoncée pour 30 minutes mais avec notre condition « au top » il nous faut 45 minutes pour rejoindre le départ de la section 2. La section 1 étant une montée bien technique que l’on va passer à pied.

La piste est annoncée comme rouge, on l’aborde en mode découverte car c’est la première fois que j’y pose les roues. Les sections sont bien shapées avec un flow assez évident à trouver. De temps en temps des panneaux bleus ou noirs indiquent des passages plus techniques ou des échappatoires.

Les traces sont franchement ludiques et quelques sauts ponctuent le tout pour ajouter du piquant au flow. Dans la section 3, on remonte même plusieurs fois pour profiter d’un spot qui offre un beau saut bien safe.

C’est donc après 25 minutes de plaisir que nous arrivons en bas (pour info le KOM est à 7 minutes pour l’enchainement total…).

Après un petit casse croute bien nécessaire on traverse un peu de ville pour rejoindre la montée vers la Borderline. On monte tranquillement en profitant de la magie de la foret et des paysages verdoyants.

La trace est beaucoup plus cassante et je suis bien moins à l’aise. Les racines ressortent et je du mal à trouver le flow nécessaire. La sanction est rude avec un bel OTB entre pierres et racines.

Je suis bien choqué, le guidon à tourné et j’ai du mal à reprendre mes esprits. Un nougat, un compote et deux coups de clé plus tard je reprends la descente en mode survie 🙁

Impossible ou presque de lâcher les freins et je me traine lamentablement. Au fil de la descente les douleurs du coude s’estompent mais je n’arrive plus à tenir le guidon, c’est avec soulagement que je vois arriver la fin de la piste.

Même pendant le retour en ville sur le bitume j’ai mal à la main, ça s’annonce pénible pour la suite. On charge tranquillement et hop direction la maison après cette belle sortie.

Merci à Toff pour m’avoir fait découvrir ce spot plein de promesses, je suis impatient d’y retourner. Et accessoirement merci pour la photo que j’ai pompé 😉

Coté chiffres : 24 km et 948 D+ en un peu moins de 3 heures.

Les infos commencent à arriver pour la première manche du Cannondale Enduro Tour qui se déroulera le 19 mai à Sainte-Marie-Aux-Mines.

Au programme il y aura 4 longues spéciales et pas mal de liaisons pour arriver à un total de 38 km et surtout 1486 m de D+.

Encore une bonne raison pour bien soigner la préparation…

On change un peu de coté et c’est parti pour un tour vers le HK.

Le soleil est bien présent, le sol sèche doucement et seules les ornières de débardage nous forcent à modifier l’itinéraire prévu.

Ça pique dans les cuisses pour monter vers le Schaentzel, puis on rejoint le HK pour conclure cette première portion de D+.

Après les escaliers, la descente est rendue acrobatique par les pierres humides, mais pas de bobo. Plutôt que de chasser le chrono en tirant vers la Wick on se détourne pour jouer sur la #MN_Bike, un segment très ludique qui combine descente, relance et surtout un sévère coup de cul pour finir.

J’y signe mon premier PR de la journée mais explose les poumons à l’arrivée…

On remonte tranquillement vers la Wick pour une micro pause ravitaillement et c’est parti pour le Hanhenberg et son ascension…

Un dernier coup d’oeil au château du HK avant la montée.

On monte tranquillement, avec comme seul objectif de pas cramer les dernières forces et pouvoir s’amuser dans le D- prometteur.

Une ultime pause au sommet avec la vue sur Châtenois et c’est parti pour la dégringolade. Je m’amuse comme un fou et je commence à comprendre le fonctionnement de l’Aggressor dans les épingles. Il est un poil moins rassurant que le DHR qu’il remplace, mais quel pied de le mettre en glisse.

Bilan positif avec de nouveaux PR et 20 secondes de gagnées sur la descente sans sortir de la zone de sécurité.

Mention spéciale pour le Pulco menthe/citron vert à l’arrivée.