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La dernière sortie avec le moteur datait un peu, mais l’appel des potes est le plus fort.

Au programme une bonne promenade en sympathique compagnie, de beaux chemins, quelques traces défoncées par le débardage, un grand soleil et des températures de printemps.

À l’arrivée le bon apéro et un petit repas partagé en refaisant le monde.

Avec ça, j’ai de bonnes raisons pour garder la bleue dans le garage.

La neige et le froid sont arrivés et semblent décidés à rester quelques jours sur nos contrées. C’est l’occasion de sortir un peu les motos pour jouer à chercher l’adhérence.

Les chemins sont couverts d’une fine couche et l’adhérence globale est correcte. En fait ce n’est pas tant la neige que la couche gelée qui rend les traces aléatoires.

En s’engouffrant dans un chemin peu fréquenté on constate que les derniers coups de vent ont sacrément encombré les passages. Après quelques minutes le froid est oublié et on commence à bien suer.

Le gibier est nombreux et avec l’approche de la nuit il se fait de moins en moins peureux.

La nuit est tombée et les lampes sont de sortie. Après un peu de bûcheronnage pour libérer un chemin en prévision des prochains passages en vélo, nous faisons notre premier demi-tour au pied d’une grimpette totalement glacée où il est impossible de tenir sur ses pieds. L’alternative est également bouchée. Nos motivation n’étant pas à la hauteur de troncs et branches, nous remontons notre trace sur quelques km.

La nuit est bien noire maintenant et le sol gelé nous force à jouer finement pour arriver en haut des montées même peu techniques. Le pneu arrière qui avait été inauguré pour la VDLC 2018 est vraiment en fin de vie dans ces conditions.

Le retour vers la maison se fait par de petits chemins sympathiques, toujours aussi surprenants à la lumière des lampes.

Bilan positif avec cette reprise en main, même si la vitesse moyenne a finalement été inférieure à celle de la dernière sortie VTT…

Après pas mal de temps passé avec un guidon sans moteur, l’envie de sortir la Yam se faisait pressante. En quelques minutes le programme est calé, l’après-midi de travail sera donc courte.

Voyant la nuit tomber, nous partons directement avec les lampes sur le casque. Le combo bons phares et bonnes frontales permet de rouler sereinement.

Avec les coups de vent des derniers jours il y a pas mal de branches voir d’arbres sur les chemins. Le sol est gavé d’eau et couvert de feuilles mortes. 

Il faut y aller en douceur avec les gaz et les freins sous peine de tâter le sol.

Quelques grimpettes résistent à Patoche en manque de roulage et petite forme. Son pneu arrière franchement usé n’aide pas à trouver la motricité dans ces conditions.

Au détour d’un chemin nous tombons sur un panneau annonçant une chasse et changeons donc d’itinéraire.

Après deux bonnes heures c’est le moment de l’apéro. Un Banyuls grand cru de 1992 réjouit nos papilles.

Décidément encore une belle sortie.

Après le baratin, place aux images.

La spéciale 1 au premier tour

 

La spéciale 2 au premier tour

La spéciale 1 au second tour, avec un bonus la cascade devant la buvette.

Retour dans la spéciale 2 pour finir ce bel enduro.

Un peu de liaison pour le plaisir.

 

La question ayant été posée par quelques personnes et comme je ne suis pas sur d’avoir donné la réponse à tout le monde, voici quelques informations sur la capture des images.

C’est une caméra GoPro modèle Hero 2018. Les vidéos sont enregistrées en 1440p30 pour avoir un bon équilibre entre qualité d’image et taille des fichiers.

La stabilisation ainsi que la gestion de la faible luminosité sont activées. Le reste en mode normal pour la gestion de couleurs, le gain en ProTune demandant trop de temps en post-traitement.

Le découpage puis le montage sont fait sur un iMac avec iMovie puis les fichiers sont envoyés sur YouTube.

A titre d’information les fichiers correspondant aux vidéos de cet enduro pèsent environ 1,2 Go chacun.

Cette année le MC Besançon – Gonsans remet le couvert après un enduro kids magnifique. Ils sont généreux et organisent donc une course pour les « grands ».

Au programme un tour composé de deux grandes boucles bien variées, deux spéciales dont une juste à coté du parc coureur et surtout village enduro, ce point central où on retrouve l’essentiel de la course.

Pour plein de raisons, bonnes et moins bonnes je fais le déplacement sur la journée. Le réveil à 4h15 pique un peu, heureusement tout est chargé et je peux filer sur la route quasi déserte.

6h50 je suis sur le parc, les contrôles sont une formalité vite expédiée, maintenant il me reste à patienter et j’en profite pour papoter avec les potes que l’on croise trop rarement.

Nous sommes posés à l’entrée du parc et les véhicules ne vont plus bouger de la journée.

Avant la course

La journée va commencer réellement avec mon départ à 9h44 pour se terminer en théorie à 16h34.

Dès le premier CH l’ambiance est donnée, les traces sont variées et il faut rester concentré pour rester sur les roues. Les fameuses pierres blanches du coin sont encore humides et je commence à regretter les pneus usés. Heureusement la Yam est tolérante et m’aide bien à trouver la motricité. Première zone hard, je me lance en passant entre les chicanes mobiles. Le reste du CH file en tapant dans les bras mais les sensations sont bonnes et le plaisir de rouler permanent.

Arrivée à la SP1 : départ sur des oeufs car il reste quelques traces d’humidité et je pas repéré. C’est une superbe alternance de prairie bien tracée et passages dans les bosquets. C’est très amusant à rouler.

CH1 : pas mal de temps d’avance pour faire le plein, manger un peu et se décontracter. Tout le monde à le sourire.

Le second CH commence doucement, on y retrouve de jolies grimpettes et toujours autant de sous-bois. Quelques descentes dans les pierres donnent des frayeurs et je passe quelques minutes à aider à sortir une moto d’un trou. Si les temps sont aussi larges qu’au CH1, pas de raison de se prendre la tête avec le stress de la montre. 

Arrivée à la SP2 : je ne l’ai pas reconnue non plus, mais tout le monde annonce des passages un peu techniques. Je m’élance donc en mode prudence découverte. La prairie offre du bon grip, mais effectivement il faut rester vigilant lors des passages dans les bois. Il y a moyen de perdre énormément de temps ou même de se faire mal. Elle est bien différente de la SP1, encore plus variée et tout aussi agréable à rouler.

Encore un peu de liaison pour finir le CH et c’est le retour au parc. Avec le temps passé à aider et en entrée de spéciale pour souffler il reste plus de 10 minutes de marge pour ravitailler. Le calcul est donc correct.

J’attaque le second tour en baissant volontairement le rythme, en prenant bien le temps de souffler et en m’appliquant à rouler le plus souple possible. En effet avec les marges de temps du premier tour cela ne sert à rien de se cramer dans les bois. Il n’y a plus de marshal dans le hard mais cela passe d’autant mieux qu’il n’y a personne de tanké. 

A nouveau la SP1, cette fois ci je ne suis pas très lucide et je me vautre en beauté sur les pneus en face de la buvette. Bravo pour le spectacle gratuit…. Le reste est top, avec notamment une belle bourre dans la prairie avec un 2T énervé. Un petit bouchon de Nico à l’entrée du sous bois m’oblige à improviser une trace et à nouveau gaz pour un maximum de plaisir. La petite 250/4T est un régal dans ces conditions.

Encore 20 minutes d’avance, les bras tirent un peu, le genou va bien mais c’est l’épaule qui me joue des tours avec l’engourdissement des doigts et le pouce qui tétanise.

Pas de quoi stresser, la fin est proche. J’aborde le dernier CH sur le même rythme, rouler souple et ne pas se bloquer. Cela marche bien dans la liaison, par contre dans la SP2 je me mélange un peu dans les trajectoires et les rapports. Donc quelques calages mais pas de chute. 

La dernière portion fait mal, j’ai consommé la majorité de mon énergie et en prime j’ai un peu tapé le pied dans la SP2. Je termine en serrant les dents sans prendre de vrai plaisir à rouler, mais l’arrivée est là.

Photo de grouper

Après la photo de groupe on charge les motos et direction buvette pour la traditionnelle mousse de fin de course. Les participants ont le sourire et les compliments sont nombreux pour les organisateurs.

C’est à n’en pas douter l’une si ce n’est la meilleure course de la saison. Un tracé idéalement varié avec des temps assez larges pour permettre à tous de respecter les villages et conserver de la courtoisie dans les chemins. Deux spéciales magnifiques et des bénévoles souriants et sympathiques. Si l’année prochaine je ne dois faire qu’une seule course, ce sera celle organisée par le MC Besançon – Gonsans !

Quelques vidéos avec les deux spéciales en intégralité et un peu de liaison sont en ligne ici.

Le frais arrive alors que l’envie de rouler se fait pressante, un coup de fil et quelques messages plus tard c’est décidé nous allons rouler ce week-end. Après les classiques atermoiements et excuses en ligne nous serons en petit comité ce qui permettra plus de liberté dans le choix des traces. 

Première dose d’enduro avec un départ en soirée, les chemins globalement roulants sont devenus très meubles sous la canicule.

De nombreux arbres couchés par les vents nous font varier les traces, c’est d’ailleurs comme ça que je vais casser le support de la GoPro…

Souvent pour éviter une coupe qui a bouché le chemin nous devons prendre des options un peu hard mais ça passe bien. Je regrette juste d’avoir laissé la moto en position haute, car les appuis sont aléatoires voir acrobatiques. Cela présage d’une nouvelle séance de réglages de suspensions si je décide de conserver ce basculeur.

Mon compère est fidèle à sa réputation en passant partout, il n’y a qu’une seule grimpette jonchée d’arbres dans la prise d’élan puis défoncée par une ornière très meuble qui lui résistera et nous fera changer d’itinéraire. Sur un dernier contournement on ajoute un peu de porté de moto histoire de bien transpirer. 

Sur le retour c’est l’occasion de tester les phares, car dans les bois sombre la luminosité baisse vite. C’est la première sortie avec l’ampoule Led dans la plaque phare de la KTM, l’éclairage est performant, avec une belle couverture lumineuse. Les frontales restent dans les sacs, car demain on retourne rouler.

Dès l’arrivée à la maison, on charge les motos pour le lendemain et hop à table.

Réveil matinal pique un peu, récupération du compère, café et hop un peu de route pour rejoindre le départ du jour. C’est au lever de soleil que nous partons pour cette deuxième dose du week-end.

Le soleil se lève

Nico est venu renforcer le groupe et nous partons pour ce qui va être une reprise pour lui. Le pauvre à été bloqué plusieurs mois sans moto suite à une rencontre avec une souche farceuse.

Au programme chemins roulants, un peu d’échauffement et surtout remise en confiance. Dans ce secteur moins fréquenté les chemins sont souvent bouchés et les traces sont parfois difficiles à trouver. Mais on grimpe tant que c’est possible même si le sol meuble ne nous facilite pas la tâche. 

Paysage

Après quelques pas pour profiter de la vue, on retourne s’amuser dans quelques grimpettes et on se termine par un poil de jardinage.
La matinée est bien entamée et nous sortons finalement des bois pour un retour au calme.

Bilan très positif pour ces deux sorties, avec des terrains et des traces très variés, un plein consommé, une lampe testée et un Nico de retour avec nous.

Autant l’avouer tout de suite, je n’ai pas été à la hauteur du rendez-vous. Le week-end a pourtant bien commencé avec une belle météo, un tracé annoncé technique et un parc coureur bien pratique.

Le briefing du président annonce la couleur, la course devrait être courte mais très intense. Plusieurs passages qui piquent sont à prévoir.

La nuit est agitée, entre l’éclipse de lune, les orages et les voisins campeurs un peu bruyants je me retrouve debout à 5 heures. 
Direction le parc pour retrouver Vincent, on arrive à s’installer idéalement, ce qui est l’un des énormes avantages des assistances fixes.

Les départs sont donnés, les nuages annoncés sont peu présents, laissant place à une chaleur humide qui s’impose à moi dès la sortie de la moto du parc. Nous sommes 3 sur la ligne avec Vincent qui ne va pas me lâcher du week-end et Joerg qui va rapidement nous laisser sur place en roulant efficacement. Première liaison pour rejoindre la SP1, effectivement après quelques minutes, comme annoncé au briefing, on pense bien fort au président… 

Pour moi c’est compliqué, partir à froid comme ça me tape dans les bras et épuise les réserves de condition physique. Nous roulons depuis moins de 30 minutes et je suis déjà carbonisé. En bonus je me fais percuter par une moto en perdition au sommet d’une grimpette puis à nouveau par la même mais avec pilote cette fois-ci dans un virage en dévers, relever la moto tombée dans le trou pompe le peu d’énergie qui reste. Heureusement Vincent reste avec moi, cela me motive et j’essaie de prendre un rythme pour ne pas trop le ralentir.

Arrivés à la SP1 je laisse passer quelques motos pour reprendre du souffle et me lance dans ce qui va au fil du week-end devenir un champ d’ornières en tous genres. Départ soft, de toutes façons je ne suis pas en état de rouler autrement. Dans les premières parties roulantes je prends de l’assurance et un peu de plaisir. Les sous-bois sont sacrément sympa mais demandent une vigilance permanente. Premier passage technique et hop un pilote en perdition, le temps de reculer pour repartir proprement un clampin plus futé que la moyenne se jette dans la trace et bloque tout pendant de longues, très longues secondes. C’est enfin à mon tour et j’attaque le reste en mode liaison ++, le but n’est pas de rouler vite mais de limiter la casse et les dépenses d’énergie. La petite Yam est royale d’efficacité et de douceur, elle me trace et compense souvent mes trajectoires aléatoires et mes erreurs de rapports. Malgré mon mode escargot je double quand même des pilotes en perdition dans les grimpettes ou descentes. Les marshals ont du boulot et auront bien mérité notre reconnaissance.

Sortie de la SP1, enfin quelques instants pour respirer et boire. J’arrive même à tomber à pied en allant récupérer mon sac…. 

Nous reprenons la liaison avec à nouveau de belles grimpettes qui serpentent sur des traces fraiches, cela bouchonne peu mais les occasions de se détendre les bras sont rares. Une bonne descente bien cassante se charge de nous garder bien chauds avant l’arrivée à la SP2.

Le sol de béton est encore humide par endroits, on nous annonce que pour cause d’accident le secteur hard est interdit, cela à au moins l’avantage d’éliminer les hésitations. Départ doux sur le sol glissant, puis je me mélange dans les rapports et n’arrive pas à prendre de la vitesse dans l’herbe (enfin dans les trous avec un peu d’herbe). Passage en sous-bois simple et efficace, je prends l’option soft pour contourner un bouchon. Vincent parti après moi me dépasse dans une partie un peu plus rapide, je ne vais plus le revoir par la suite. Le pilote devant moi part à la faute sur le saut, cela calme mes dernières ardeurs et je joue la sécurité. Troncs et pneus passent en douceur, idem pour la petite marchette qui nous remonte sur le béton, je roule sur des oeufs en étant incapable de sentir le grip et c’est avec soulagement que je sors de la spéciale sur les roues.

Il nous reste peu de temps pour pointer mais heureusement la liaison entre SP1 et CH1 est plus roulante, bien sur on va trouver de la pente, des pierres et des racines mais s’en est presque reposant. Il y a pas mal de chemins blancs, pistes rapides et même un peu de route imposée au club par les contraintes environnementales.

Un peu d’essence, quelques fruits et barres pour recharger les pilotes et hop c’est partir pour le second secteur. Il est annoncé technique et usant, ce n’était pas une vue de l’esprit. Plusieurs longues montées sont transformée en slalom entre les motos arrêtées. Tout va à peu près bien jusqu’au moment où je prend un coup. Passant à coté d’une moto plantée dans la pente alors que le pilote tente de sortir sa moto à grand coups de gas. Non seulement il balance des pierres sur ceux qui suivent mais en plus il perd le contrôle et sa roue termine sur mon guidon, m’écrasant au passage la main gauche. 

Jouant de la douceur de la Yam je repars dans la pente et récupère en attendant Vincent au sommet. La suite de la liaison est une succession de passages plus ou moins techniques mais tous usants. Je ne prend aucun plaisir à rouler et je pars souvent à la faute cramant encore un peu plus d’énergie pour relever la moto.

Vincent me pousse et me motive, c’est grâce à lui que je rallie le CH. Mais la raison l’emporte sur la motivation et je décide de jeter l’éponge en le laissant repartir seul dans le dernier tour.

J’ère dépité en regardant les pilotes réparer ou même recharger les motos. Ne voulant pas totalement abandonner, après un rapide tour de vérification et un plein je rentre la moto au parc pour repartir le dimanche.

A la fin de son second tour Vincent arrive, pendant qu’il fait sa mécanique je vais au camping démonter la tente, car si en plus de la fatigue j’ajoute une nouvelle mauvaise nuit ce sera la catastrophe. 

Le samedi à Vagney s’achève sur un tour à la buvette avant de reprendre la route pour la maison où une bonne douche m’attend ainsi qu’un lit confortable. 

Dimanche 7h petit-dej et hop sur la route de Vagney. Malgré les abandons Le parc est un peu plus chargé que la veille mais on trouve des places bien situées.

Nous partons quasiment sur les mêmes temps que la veille, avec un départ une minute plus tôt. Donc pas la peine de refaire les temps, c’est toujours ça de gagné.

Le début de liaison est bien marqué des passages, mais étrangement cela roule globalement mieux que la veille. Les traces sont faites et cela ne bouchonne pas. Bien sur cela ne va pas m’empêcher de poser le pied dans un trou du mauvais coté de la pente et de me retrouver coincé sur la moto. Heureusement Kilian est juste derrière moi et il me sort de ce mauvais pas. Nous arrivons à la SP1 où je me lance encore plus prudemment que samedi, je ne peux quasiment pas freiner de l’arrière et encore moins prendre appui sur mon pied droit, c’est donc en mode sécurité que je fais la spéciale. Le chrono ne va pas mentir, car sans bouchons ni attente je passe quand même une minute de plus que le samedi entre les cellules. 

Encore un peu de liaison pour se reposer, mais en fait non car c’est toujours usant donc on arrive encore plus entamés à la SP2.

Pas de départ par le hard pour moi, je veux juste rentrer à la maison… Un petit coup de mieux dans l’herbe où je mélange moins les rapports de boite, je remonte même un peu sur Vincent parti avant moi, malheureusement en tentant la trace courte par le secteur hard je perds du temps et de l’énergie. Je termine donc la spéciale en mode sage, évitant sauts et cabrioles.

Nous avons décidé de concert de finir notre CH et d’arrêter la course. C’est donc un peu dépités mais entiers que nous chargeons les motos avant le traditionnel tour à la buvette. 

Pas beaucoup d’images pour cause de prototype de support un peu fragile.

Dernière ligne droite pour la « préparation » avant l’enduro de Vagney édition 2018.

L’organisation distille progressivement les informations utiles. 

Il y aura bien deux spéciales avec une spécificité pour la SP1 qui sera utilisée dans les deux sens, avec tirage au sort du sens du samedi lors du briefing pilotes du vendredi soir (19h30) et sens inverse le dimanche.

Il est nécessaire (en théorie) de reconnaitre la spéciale dans les deux sens. L’organisation nous a également communiqué les itinéraires d’accès aux spéciales.

Coté météo l’amélioration des prévisions continue et le dimanche devrait être épargné par les pluies.
Il reste la grosse question des orages pour samedi mais rouler au moins un jour au sec c’est déjà bien.

Comme vous pouvez le constater c’est comme souvent le grand écart entre les différents sites de prévision météo. Difficile de savoir avec certitude ce qu’il va se passer dans les « montagnes », surtout en matière d’orages.

La météo du moment est maussade, mais entre deux averses on a trouvé un moment pour se glisser sur les chemins. Et glisser c’était bien le thème du jour, car les branches bien humides rendaient rapidement les trajectoires aléatoires.

Dès le départ une partie du groupe manque à l’appel, tant pis et hop après les messages de rigueur nous prenons la direction des hauteurs. Les températures sont idéales et après les grosses chaleurs c’est un plaisir de pouvoir respirer un peu. Malheureusement nous devons bien vite modifier notre programme, une orange ayant décidé de semer axe et plaquettes.

Heureusement il y a des prévoyants et nous repartons vite dans les bois humides. 

Ça jardine un peu mais transpire beaucoup, la recherche de la motricité avec le sol gorgé des derniers orages est délicate voir aléatoire.

On se termine par une grimpette bien usante et direction l’apéro.

La saison est au top coté météo, mais pour que tout le monde en profite il faut éviter les heures de forte affluence pour laisser de la place sur les chemins.

La bonne idée du guide du jour c’est partir tôt pour profiter du calme et du frais, se poser le temps du lever de soleil, puis retour petit-dej et encore un peu de roulage plus intense avant l’arrivée de la foule dans les bois.

La préparation de la sortie est un peu tendue, car un bon gros trou dans le pneu avant rend la prise de pression aléatoire, le préventif est trop vieux pour faire son effet et j’ai la flemme de démonter le pneu, c’est donc avec une crevaison lente que j’attaque le roulage.

Conformément au programme le roulage nocturne est globalement roulant, c’est le premier test grandeur nature de ma plaque phare maison et le résultat à largement à la hauteur de mes attentes. J’ai à peine utilisé la frontale et il y avait assez de lumière pour faire tourner la caméra.

En évitant de peu un campement sauvage on se pose sur un rocher en attendant le soleil qui est un poil retardé par les nuages bas sur l’Est. Ces moments sont magiques. 

Sans les phares on envisage des traces plus engagées pour le trajet vers la boulangerie, le pneu avant à plat n’aide pas mais on roule doucement donc c’est pas trop dangereux.
Après une bonne collation tout le monde à des forces pour repartir vers un peu de technique.

Le guide trouve de bonnes traces bien équilibrées, ça peine un peu chez les « jeunes » mais tant que l’énergie est là on arrive à passer. Malheureusement la conjonction entre manque de sommeil, chaleur, relevage de motos et petit manque de condition fini par rendre le roulage aléatoire. On rentre donc tranquillement par de grandes pistes pour garder tout le monde entier.