Une journée calme, du boulot à la maison et tout d’un coup le sms qui tombe « Hello. Ça roule aujourd’hui ? ».

Comment dire non alors que la météo est là et qu’il faut tenter d’éliminer un peu des abus.

Direction Ribeauvillé pour une trace que je ne connais pas.

Après pas mal de temps passé avec un guidon sans moteur, l’envie de sortir la Yam se faisait pressante. En quelques minutes le programme est calé, l’après-midi de travail sera donc courte.

Voyant la nuit tomber, nous partons directement avec les lampes sur le casque. Le combo bons phares et bonnes frontales permet de rouler sereinement.

Avec les coups de vent des derniers jours il y a pas mal de branches voir d’arbres sur les chemins. Le sol est gavé d’eau et couvert de feuilles mortes. 

Il faut y aller en douceur avec les gaz et les freins sous peine de tâter le sol.

Quelques grimpettes résistent à Patoche en manque de roulage et petite forme. Son pneu arrière franchement usé n’aide pas à trouver la motricité dans ces conditions.

Au détour d’un chemin nous tombons sur un panneau annonçant une chasse et changeons donc d’itinéraire.

Après deux bonnes heures c’est le moment de l’apéro. Un Banyuls grand cru de 1992 réjouit nos papilles.

Décidément encore une belle sortie.

En cette saison de chasse et de météo aléatoire, les occasions de sortir la moto sont rares et la motivation proche du zéro.

Un compère de badminton m’ayant un peu poussé j’ai sorti le vtt et redécouvert le plaisir de rouler dans les sentiers. Bien sur les sorties ne sont pas aussi longues qu’en moto et souvent on découvre des montées dans des chemins que l’on pensait plat grâce au moteur, mais le plaisir est là quand après une bonne suée en montée on peut lâcher les freins dans la descente.

Pour couronner le tout, en passant chez MN Bike, un magasin du coin où je commence à prendre mes habitudes, pour l’accueil, la qualité des conseils et la pertinence des accessoires et pièces proposés, je me suis retrouvé avec un super vélo à tester pour le week-end. Pour faire simple je suis parti rouler avec un Specialized Stumpjumper Comp Carbon 29 modèle 2019. Le vélo raide de neuf que le magasin n’a pas hésité à sortir du podium d’expo pour me le confier. On commence par les réglages avec prises de mesures précises et ajustement des suspensions.

Vendredi début d’après-midi je me retrouve donc dans la roue de Christophe pour un test grandeur nature. Comme il connait bien le massif coté Bernstein, il m’a concocté un tour de 26 km avec tout ce qu’il faut pour un test. J’ai peiné en côtes, « trialiser » en cherchant l’adhérence entre racines et pierres, roulé sur du large, descendu du large, du raide, de l’étroit, de l’épingle. 

Coté sensations c’est très étonnant, car premier vrai test pour moi avec un 29 pouces moderne et en mono plateau. Malgré les gros pneus de 2.6 au profil bien accrocheur ça roule bien et monte efficacement. Sans parler de rendement, car pour ça il faudrait avoir de la puissance à passer dans les jambes, j’arrive à monter aussi bien qu’avec mon vélo actuel qui est en double plateau, donc exit la peur d’avoir un développement trop dur à tirer. Dans les racines et pierres, qu’elles soient en montée ou en descente il faut carrément oser taper dedans et jouer sur l’inertie des roues, dur de s’adapter en si peu de temps, mais on se surprend à prendre des trajectoires plus directes sans trop se soucier des petits obstacles.

Et quand la pente s’inverse, le vélo donne envie de prendre de la vitesse. Malgré les grandes roues la maniabilité est étonnante tout en gardant le cap. Pour donner une analogie aux plus motards c’est comme passer d’une ktm en WP à une Yam cadre alu avec des KYB bien réglées. Les suspensions sont là pour vous aider et il faut oser lâcher les freins.

Je termine la sortie sur les rotules avec un bon gros mal au cul, mais un grand sourire. Quel pied de rouler ainsi, je me suis autant amusé qu’en moto.

Petit aparté technologie pour présenter le vélo.

C’est donc un vtt avec un cadre intégralement en carbone, des suspensions Fox de milieu de gamme, une transmission Sram 12 vitesses, des freins à disque Sram Guide R (4 pistons, 200 mm à l’avant, 180 mm à l’arrière), des roues Roval Traverse bien larges (30 mm), une tige de selle télescopique avec 150mm de débattement. Pour mes 1,80 on m’a conseillé une taille L.

Le débattement du vélo est de 140 mm à l’arrière et 150 mm à l’avant. Le cadre est asymétrique, pour en théorie donner plus de rigidité, je n’ai pas le bagage nécessaire pour déterminer si c’est pertinent ou principalement du marketing, mais je peux juste constater que cela fonctionne avec un vélo bien dynamique.

Se retrouver avec un nouveau jouet c’est forcément motivant, j’ai donc ajouter une sortie au compteur dimanche matin malgré une météo capricieuse. Départ sous un soleil voilé avec un vent de face à décorner des boeufs pour continuer sous la pluie. Avec les jambes fatiguées le 29 pouce montre son mauvais coté. Un peu plus dur à lancer il peut à mon avis devenir pénible quand on est en petite forme. Face au vent et dans les premières montées, l’envie de faire demi tour et d’aller chercher la moto est forte. J’insiste quand même et après un changement d’itinéraire pour cause de chasse (pas de panneaux, mais des coups de feu proches et nombreux) les jambes recommencent à fonctionner à peu près. Je pousse jusqu’au Schaentzel pour grignoter un bout au sec et hop direction la maison avec une trace principalement descendante sous la pluie maintenant continue. 

Le petit single bordant la route est un plaisir à rouler, ça saute sur les racines, le grip des pneus est génial et le 29 pouce aide à trouver de la fluidité. Petite relance sur du faux plat montant dans les pierres et les feuilles mortes, ça va bien tant qu’on conserve de la vitesse. Dans le petit single et les épingles glissantes pour retrouver la fontaine du chevreuil je suis à nouveau étonné de la maniabilité. Bien sur c’est pas forcément aussi incisif que le 27″5 mais je suis quasiment persuadé qu’au chrono le verdict serait favorable. 

Jusqu’à la maison c’est plaisir intégral avec de bonnes relances et un mode d’emploi qui commence à rentrer.

 

En ces temps de météo agitée et de nuit un peu précoce, je prends le temps de jouer avec mon imprimante 3D.

Première pièce un bash-guard pour remplacer le DMP fissuré après quelques années de bon services.

Le choix des matériaux la configuration de l’impression prennent toute leur importance pour cette pièce bien exposée. 

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Plus accessoire, mais tout aussi utile, un support de gps sur mesure pour fixer mon Garmin Edge sur la potence courte qui accompagne le nouveau guidon.

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La vingtième édition de la Val de Lorraine Classic se déroulera les 23 et 24 Mars 2019.

Les inscriptions en ligne débuteront le 18 Janvier à 20h.

A l’approche de l’heure d’hiver et avec les jours qui deviennent bien court, il est prudent de sortir bien équipé pour que les retours tardifs restent un plaisir.

Le phare actuel de la WR250F a fait ses preuves mais à l’usage de petites améliorations devenaient nécessaires.

Voici donc la dernière version de mon insert. Il est actuellement en cours d’impression.

Un travail assez important bien qu’invisible à été fait sur le remplissage des montants. J’utilise maintenant pour le remplissage à 20% une structure en nid d’abeille 3D qui offre à mon gout le meilleur compromis entre consommation de matériaux, poids, rigidité et résistance. Pour permettre des serrages efficaces les zones de pression des vis sont passées à 70 % de remplissage.

Pour ceux que cela intéresse, le but initial de cet insert est d’intégrer un phare de travail Led dans une plaque phare classique. J’avais une UFO dans un coin de l’atelier, mais il est bien sur possible de décliner à l’infini pour une intégration propre et discrète. Cela combiné avec des connecteurs rapides étanches, je peux changer d’éclairage en un instant.

Prochaine étape, amélioré l’intégration électrique et ajouter un réducteur de puissance pour ne pas bruler la rétine des personnes croisées phare allumé. J’envisage également d’ajouter deux lampes supplémentaires pour éclairer les cotés du garde boue et supprimer les dernières zones d’ombre.

A vendre la moto d’Alain, un bon pote mécano (donc bonne affaire à faire)

250 SE-R sherco de 2017.

Elle est équipée de quelques options intéressante (sabot axp, purgeur de fourche, selle antidérapante, bouton double courbe, batterie lithium).

1ère main avec 118h.

je suis mécano le suivi a donc été fait sérieusement par mes soins.

Frais récents : piston, plaquettes, roulements biellettes, entretien fourche .vid vb, etc.

Prix 4900.





Plus d’infos par email : nussalain@aol.com

Après le baratin, place aux images.

La spéciale 1 au premier tour

 

La spéciale 2 au premier tour

La spéciale 1 au second tour, avec un bonus la cascade devant la buvette.

Retour dans la spéciale 2 pour finir ce bel enduro.

Un peu de liaison pour le plaisir.

 

La question ayant été posée par quelques personnes et comme je ne suis pas sur d’avoir donné la réponse à tout le monde, voici quelques informations sur la capture des images.

C’est une caméra GoPro modèle Hero 2018. Les vidéos sont enregistrées en 1440p30 pour avoir un bon équilibre entre qualité d’image et taille des fichiers.

La stabilisation ainsi que la gestion de la faible luminosité sont activées. Le reste en mode normal pour la gestion de couleurs, le gain en ProTune demandant trop de temps en post-traitement.

Le découpage puis le montage sont fait sur un iMac avec iMovie puis les fichiers sont envoyés sur YouTube.

A titre d’information les fichiers correspondant aux vidéos de cet enduro pèsent environ 1,2 Go chacun.

Cette année le MC Besançon – Gonsans remet le couvert après un enduro kids magnifique. Ils sont généreux et organisent donc une course pour les « grands ».

Au programme un tour composé de deux grandes boucles bien variées, deux spéciales dont une juste à coté du parc coureur et surtout village enduro, ce point central où on retrouve l’essentiel de la course.

Pour plein de raisons, bonnes et moins bonnes je fais le déplacement sur la journée. Le réveil à 4h15 pique un peu, heureusement tout est chargé et je peux filer sur la route quasi déserte.

6h50 je suis sur le parc, les contrôles sont une formalité vite expédiée, maintenant il me reste à patienter et j’en profite pour papoter avec les potes que l’on croise trop rarement.

Nous sommes posés à l’entrée du parc et les véhicules ne vont plus bouger de la journée.

Avant la course

La journée va commencer réellement avec mon départ à 9h44 pour se terminer en théorie à 16h34.

Dès le premier CH l’ambiance est donnée, les traces sont variées et il faut rester concentré pour rester sur les roues. Les fameuses pierres blanches du coin sont encore humides et je commence à regretter les pneus usés. Heureusement la Yam est tolérante et m’aide bien à trouver la motricité. Première zone hard, je me lance en passant entre les chicanes mobiles. Le reste du CH file en tapant dans les bras mais les sensations sont bonnes et le plaisir de rouler permanent.

Arrivée à la SP1 : départ sur des oeufs car il reste quelques traces d’humidité et je pas repéré. C’est une superbe alternance de prairie bien tracée et passages dans les bosquets. C’est très amusant à rouler.

CH1 : pas mal de temps d’avance pour faire le plein, manger un peu et se décontracter. Tout le monde à le sourire.

Le second CH commence doucement, on y retrouve de jolies grimpettes et toujours autant de sous-bois. Quelques descentes dans les pierres donnent des frayeurs et je passe quelques minutes à aider à sortir une moto d’un trou. Si les temps sont aussi larges qu’au CH1, pas de raison de se prendre la tête avec le stress de la montre. 

Arrivée à la SP2 : je ne l’ai pas reconnue non plus, mais tout le monde annonce des passages un peu techniques. Je m’élance donc en mode prudence découverte. La prairie offre du bon grip, mais effectivement il faut rester vigilant lors des passages dans les bois. Il y a moyen de perdre énormément de temps ou même de se faire mal. Elle est bien différente de la SP1, encore plus variée et tout aussi agréable à rouler.

Encore un peu de liaison pour finir le CH et c’est le retour au parc. Avec le temps passé à aider et en entrée de spéciale pour souffler il reste plus de 10 minutes de marge pour ravitailler. Le calcul est donc correct.

J’attaque le second tour en baissant volontairement le rythme, en prenant bien le temps de souffler et en m’appliquant à rouler le plus souple possible. En effet avec les marges de temps du premier tour cela ne sert à rien de se cramer dans les bois. Il n’y a plus de marshal dans le hard mais cela passe d’autant mieux qu’il n’y a personne de tanké. 

A nouveau la SP1, cette fois ci je ne suis pas très lucide et je me vautre en beauté sur les pneus en face de la buvette. Bravo pour le spectacle gratuit…. Le reste est top, avec notamment une belle bourre dans la prairie avec un 2T énervé. Un petit bouchon de Nico à l’entrée du sous bois m’oblige à improviser une trace et à nouveau gaz pour un maximum de plaisir. La petite 250/4T est un régal dans ces conditions.

Encore 20 minutes d’avance, les bras tirent un peu, le genou va bien mais c’est l’épaule qui me joue des tours avec l’engourdissement des doigts et le pouce qui tétanise.

Pas de quoi stresser, la fin est proche. J’aborde le dernier CH sur le même rythme, rouler souple et ne pas se bloquer. Cela marche bien dans la liaison, par contre dans la SP2 je me mélange un peu dans les trajectoires et les rapports. Donc quelques calages mais pas de chute. 

La dernière portion fait mal, j’ai consommé la majorité de mon énergie et en prime j’ai un peu tapé le pied dans la SP2. Je termine en serrant les dents sans prendre de vrai plaisir à rouler, mais l’arrivée est là.

Photo de grouper

Après la photo de groupe on charge les motos et direction buvette pour la traditionnelle mousse de fin de course. Les participants ont le sourire et les compliments sont nombreux pour les organisateurs.

C’est à n’en pas douter l’une si ce n’est la meilleure course de la saison. Un tracé idéalement varié avec des temps assez larges pour permettre à tous de respecter les villages et conserver de la courtoisie dans les chemins. Deux spéciales magnifiques et des bénévoles souriants et sympathiques. Si l’année prochaine je ne dois faire qu’une seule course, ce sera celle organisée par le MC Besançon – Gonsans !

Quelques vidéos avec les deux spéciales en intégralité et un peu de liaison sont en ligne ici.

Le frais arrive alors que l’envie de rouler se fait pressante, un coup de fil et quelques messages plus tard c’est décidé nous allons rouler ce week-end. Après les classiques atermoiements et excuses en ligne nous serons en petit comité ce qui permettra plus de liberté dans le choix des traces. 

Première dose d’enduro avec un départ en soirée, les chemins globalement roulants sont devenus très meubles sous la canicule.

De nombreux arbres couchés par les vents nous font varier les traces, c’est d’ailleurs comme ça que je vais casser le support de la GoPro…

Souvent pour éviter une coupe qui a bouché le chemin nous devons prendre des options un peu hard mais ça passe bien. Je regrette juste d’avoir laissé la moto en position haute, car les appuis sont aléatoires voir acrobatiques. Cela présage d’une nouvelle séance de réglages de suspensions si je décide de conserver ce basculeur.

Mon compère est fidèle à sa réputation en passant partout, il n’y a qu’une seule grimpette jonchée d’arbres dans la prise d’élan puis défoncée par une ornière très meuble qui lui résistera et nous fera changer d’itinéraire. Sur un dernier contournement on ajoute un peu de porté de moto histoire de bien transpirer. 

Sur le retour c’est l’occasion de tester les phares, car dans les bois sombre la luminosité baisse vite. C’est la première sortie avec l’ampoule Led dans la plaque phare de la KTM, l’éclairage est performant, avec une belle couverture lumineuse. Les frontales restent dans les sacs, car demain on retourne rouler.

Dès l’arrivée à la maison, on charge les motos pour le lendemain et hop à table.

Réveil matinal pique un peu, récupération du compère, café et hop un peu de route pour rejoindre le départ du jour. C’est au lever de soleil que nous partons pour cette deuxième dose du week-end.

Le soleil se lève

Nico est venu renforcer le groupe et nous partons pour ce qui va être une reprise pour lui. Le pauvre à été bloqué plusieurs mois sans moto suite à une rencontre avec une souche farceuse.

Au programme chemins roulants, un peu d’échauffement et surtout remise en confiance. Dans ce secteur moins fréquenté les chemins sont souvent bouchés et les traces sont parfois difficiles à trouver. Mais on grimpe tant que c’est possible même si le sol meuble ne nous facilite pas la tâche. 

Paysage

Après quelques pas pour profiter de la vue, on retourne s’amuser dans quelques grimpettes et on se termine par un poil de jardinage.
La matinée est bien entamée et nous sortons finalement des bois pour un retour au calme.

Bilan très positif pour ces deux sorties, avec des terrains et des traces très variés, un plein consommé, une lampe testée et un Nico de retour avec nous.