Vous n’avez pas pu échapper à la déferlante des caméras de sport, parfois abusivement regroupées sous l’appellation GoPro malgré les quelques marques présentes.

Pendant de longues années, leur usage en course n’était pas clairement réglementé et c’était un peu la loterie en fonction de l’humeur du commissaire technique et/ou de l’officiel plus ou moins informé.

Suite à de nombreuses contestations mais aussi en réponse aux demandes contradictoires des organisateurs, diffuseurs et pilotes, la FFM posé un cadre règlementaire portant sur l’usage de ces caméras.

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Depuis plusieurs années déjà les filles ont leur place pleine et entière dans le paysage enduro français et mondial. Malheureusement une limitation budgétaire compromet la présence de l’Équipe de France féminine aux prochain ISDE (six jours d’enduro) en Argentine.

C’est effarent de voir une telle décision émaner de la FFM, car même sans tenir compte d’une parité pourtant à la mode, la présence des filles sur cette compétition historique, véritable coupe du monde des nations enduro, est largement justifiée par le niveau, l’implication, le palmarès et l’aura médiatique de cette équipe titrée 5 fois depuis les 7 petites années d’existence de ce championnat.

Un petit jeu de mémoire permet également de se souvenir qu’en 2011 suite à l’impossibilité critiquée de présenter une équipe trophée, l’équipe féminine était à coté des juniors pour rapporter deux titres de plus pour la France… A ce moment là, pas question de limitation de budget.

Si comme moi, vous pensez que les filles ont leur place sur les ISDE, profitez de la pétition lancée par Audrey à destination de la FFM.

Dimanche 25 mai, si vous n’êtes pas occupés à gâter votre maman ou à crouler sous la boue des Ardennes, vous avez la possibilité d’assister à une belle épreuve de trial sur le site de La Bresse.

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Le club de La Bressaude, déjà organisateur de nombreuses épreuves en trial, montée impossible ou prairies, a décidé d’innover en 2014 en lançant le 1er enduro sprint de La Bresse.

ENDURO SPRINT

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S’il est une question récurrente sur les forums et autres lieux d’échanges, c’est bien celle-là : un enduro moto combien ça coute ?

Avec ma petite expérience des différentes catégories, je vais essayer d’apporter une réponse argumentée.

Sachant que cette question est généralement posée par un pilote n’ayant aucune expérience de la course, je vais baser mon exemple sur un enduro de ligue en catégorie L3 avec une licence à la journée : Epernay (51) en partant d’une région limitrophe.

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Pour ceux qui suivent un peu 2014 est une année un peu particulière, où l’activité moto est volontairement mise en retrait au bénéfice d’un peu plus de temps en famille et de beaucoup plus de temps consacré à mes projets pro.

Néanmoins l’envie de rouler étant encore bien présente et comme je n’ai pas encore trouvé mieux qu’un bon coup de moto avec les potes pour regonfler les batteries, j’ai un peu roulé.

  • de trop rares sorties trial avec les potes
  • deux courses de trial (toujours en catégorie S4)
  • une belle nocturne en enduro
  • un ou deux coup d’enduro avec les potes
  • une bonne grosse dose de roulage avec Patrick en marshall de l’enduro de Granges.

La quantité de roulage est équilibrée entre trial et enduro. L’envie de poser les roues sur un terrain de MX se fait pressante. Mais l’ouverture erratique du terrain voisin couplée à un calendrier un poil compliqué à gérer n’aident pas.

Prochaine étape sportive la remise en état du dos malmené par le tirage de motos plantées dans flaques vosgiennes et la participation à une nuit entière de badminton en double.

Ensuite un peu de trial avant l’Enduro Sprint de La Bresse.

Comment rouler sereinement malgré l’obstination de nos détracteurs et sans pour autant tomber dans le stress de la course ?

La réponse est tombée par hasard lors d’une discussion avec un pote Vosgien qui cherchait des bénévoles pour l’organisation de l’enduro des Monts de Vologne. Sans avoir trop de détail nous étions rapidement deux à dire oui pour tenir le poste de Marshall.

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Étrangement 2014 s’annonçait bien, la météo et l’agenda étaient enfin compatibles avec un peu plus de régularité dans les roulages.

Mais c’était sans compter sur les classiques aléas 🙁

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La dernière sortie fut écourtée par un ventilateur immobile et donc inefficace. Le passage par la case atelier a rendu son verdict avec un moteur de ventilateur définitivement HS.

Cette pièce ne se détaillant malheureusement pas, j’ai profité des soldes scootracemoto.com pour trouver un bloc ventilateur à prix raisonnable.

Si livraison a été comme toujours fiable et rapide, l’accessibilité et mes doigts malhabiles ont rendu le remontage un poil pénible. D’origine le ventilateur est riveté directement au radiateur, je vais donc usiner des vis pour remplacer les rivets et tout sera fixé.

La moto n’attendra alors plus qu’un coup de kick pour repartir à l’assaut des zones.

La météo de ce début d’année n’est vraiment pas favorable pour le ski et les sports de neige, en contrepartie elle nous permet de rouler un peu au sec ce qui n’est finalement pas pour me déplaire.

La yam étant bien trop inactive à mon gout je lance une invitation à rouler qui ne recueille que peu de suffrages, c’est donc en petit comité que nous partons pour cette sortie orientée rando.

Ne connaissant pas l’un des protagonistes nous partons gentiment sur les chemins. Les premières grimpettes sont faciles et permettent de voir que la sortie pourra si nécessaire emprunter des passages un peu techniques sans risque de casse ou de blocage.

Rapidement le tracé initialement prévu est perturbé par la présence d’une chasse, le contact avec les chasseurs est cordial, ils nous indiquent leur terrain de jeu et nous nous déroutons vers d’autres versants.

Les pluies des derniers jours ont gorgé d’eau les vallons, certaines montées sont rendues compliquées par la prise d’élan carrément visqueuse, on prend donc l’option des crêtes pour ne pas trop patauger.

Nous retombons sur des chasseurs dans un secteur où leur réputation nous incline à la prudence, c’est donc par un petit bout de route que nous contournons le secteur.

On change maintenant de vallée pour trouver un point adapté au picnic.

Après la pause direction ravitaillement des machines et reprise de la promenade en direction des sommets.

On joue avec les pentes positives et négatives sur des chemins parfois bien défoncés par les travaux forestiers.

Arrivé à la frontière des Vosges nous reprenons le chemin du retour par une boucle différence, le relief est plus marqué et une nouvelle chasse (la première de la journée à être signalée par une panneau) change encore ma prévision. Nous retombons néanmoins sur des chemins agréables.

Un peu de jardinage nous permet même de réchauffer les organismes et les moteurs.

Le soleil s’est maintenant caché et les températures sont moins sympathiques, le retour se fait sans mal et l’horaire initial est respecté.

La dernière discussion de la journée est ponctuée par la visite d’un propriétaire de chevaux fan de photo et de motos. On cause fiabilité des HVA et qualité des injections sur les motos de trial…

Hop direction de la maison avec de très bons souvenirs de cette promenade. Je suis ravi d’avoir rencontré Scouby et maintenant je passe mon temps à chercher un nouveau trou dans l’agenda.